Revue de Presse PSG : Classico, Mbappé, Galtier, Kimpembe…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 27 février 2023. La très belle victoire des Parisiens face à l’Olympique de Marseille au Stade Vélodrome (3-0), Kylian Mbappé entre dans la légende du club, les choix payants de Christophe Galtier, fin de saison pour Presnel Kimpembe.

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à Kylian Mbappé. Auteur d’un doublé et d’une passe décisive, l’attaquant français a été l’un des acteurs majeurs de la belle victoire du PSG face à l’Olympique de Marseille, en devenant au passage le meilleur buteur de l’histoire du club à égalité avec Edinson Cavani (200 buts). Les Olympiens se sont fait punir face à une équipe parisienne revancharde après l’élimination en Coupe de France au début du mois. Et les choix tactiques d’Igor Tudor ont été sanctionnés par « les courses de Mbappé, les passes de Messi, la justesse du milieu parisien – notamment Fabian Ruiz, assez rare pour être souligné – ou les déboulés de ses pistons, surtout Nuno Mendes à gauche », note L’E. Un monde d’écart séparait les deux formations tant les Marseillais étaient désorganisés dès le coup d’envoi. La sortie précoce de Presnel Kimpembe n’a pas eu d’incidence pour les Rouge & Bleu. Le score aurait même pu être plus lourd avec de nombreuses occasions manquées côté parisien et un Gigio Donnarumma très bon sur sa ligne. Désormais, le leader du championnat voudra écrire une autre belle page de sa saison le 8 mars prochain à Munich.

Concernant Kylian Mbappé, Il a sorti une prestation de haut vol pour rentrer dans la légende du PSG. Avec son doublé, il devient le meilleur buteur de l’histoire du club à égalité avec Edinson Cavani (200 buts). Et comme lors de la finale de la Coupe du monde, le numéro 7 du PSG a impressionné tant il semblait au-dessus. Le Français « aura livré, dans ce qui devient année après année son jardin marseillais (il a toujours inscrit au moins un but lors de ses 7 matches face à l’OM en L1), un récital » et montre que ce Paris-là est dépendant du talent de son attaquant. Sa simple présence change tout pour l’équipe adverse et il a fallu seulement 4 minutes et sa première prise de balle intéressante pour comprendre la dimension prise par le joueur. « C’est comme si, à cet instant, le public marseillais, devenu silencieux, avait compris que le cauchemar prenait forme. Car la suite fut conforme à la première impression. » Ses courses foudroyantes n’ont laissé aucune chance à Nuno Tavares et Eric Bailly. À cela s’ajoute une très belle complicité sur le terrain avec Lionel Messi (14 ballons échangés).

Le quotidien sportif évoque aussi les choix payants de Christophe Galtier. Si le retour de Kylian Mbappé est un facteur non-négligeable, le coach parisien a également fait des choix tactiques qui ont eu leur importance sur le match. Premièrement, il est revenu dans un schéma à trois défenseurs, le même qui avait donné satisfaction en début de saison avec le trio Marquinhos-Ramos-Kimpembe. « Si son trio n’est pas toujours à l’aise avec la profondeur, il a permis à Paris de densifier l’axe et d’afficher, d’entrée, un visage extrêmement agressif face à la pression attendue de l’OM », note L’Equipe. Et l’arrière-garde parisienne a su répondre dans l’impact physique avec un Marquinhos des grands soirs et un Danilo Pereira qui a parfaitement su remplacer Presnel Kimpembe après sa sortie sur blessure. « Galtier a montré à ses joueurs qu’il croyait à cette option. » Autre choix fort, la titularisation de Nordi Mukiele après un mois et demi d’absence. Une décision périlleuse pour un joueur qui avait seulement quatre entraînements collectifs dans les jambes. « Athlétiquement, il n’a pas eu son volume habituel et on a parfois senti qu’il se retenait, mais vu les circonstances, il s’en est tiré extrêmement bien. » Même s’il a moins débordé qu’à son habitude, l’ancien du RB Leipzig a bien fermé son couloir et a répondu présent dans les un-contre-un. Enfin, Christophe Galtier a opté pour la présence d’un milieu en pointe basse avec trois éléments défensifs : Vitinha, Marco Verratti et Fabian Ruiz. Et ce trio a parfaitement brillé dans l’équilibre du jeu. « Les bénéfices ont été multiples. Il a évité au PSG de revivre le naufrage de l’entrejeu du 8 février, en occupant toute la largeur (avec Mukiele et Nuno Mendes dans les couloirs) et en partageant les efforts, donc de mieux résister au duel et au pressing, mais aussi été essentiel dans l’animation offensive. »

Enfin, L’Equipe revient sur la blessure de Presnel Kimpembe. De nouveau touché au tendon d’Achille, la saison du défenseur du PSG est terminée. Après s’être écroulé sur une course défensive dès le début du match (12e), le Titi a rechuté, seulement trois matches après son retour. Il souffre d’une rupture du tendon d’Achille et montre une nouvelle fois la faiblesse du banc parisien en défense centrale. Mais l’entrée en jeu de Danilo Pereira « n’a pas vraiment altéré le niveau de jeu collectif de ce Paris Saint-Germain. » Heureusement pour les Rouge & Bleu, ils auront une semaine complète pour préparer leur prochain match (samedi face au FC Nantes) et peaufiner les derniers détails dans ce système de jeu qui pourrait perdurer.

De son côté, Le Parisien met aussi en avant la belle victoire du PSG face à l’Olympique de Marseille (0-3) sur la pelouse du Stade Vélodrome. L’occasion pour les Rouge & Bleu de remettre les pendules à l’heure et de prendre une avance de huit points en tête du classement en livrant leur meilleure prestation de la saison depuis août dernier. Et à quelques jours de la confrontation retour face au Bayern Munich, « l’équipe de Christophe Galtier se remet dans le sens de la marche et de la quête, avec un surplus de confiance qu’un homme à lui seul incarne, Kylian Mbappé. » Après son doublé contre le LOSC (4-3) la semaine passée, Kylian Mbappé a réédité la même performance, en égalant au passage le record de buts d’Edinson Cavani. Et il a confirmé son incroyable statistique au Vélodrome. Lorsqu’il marque dans ce stade, son équipe l’emporte toujours. Le Français a notamment bien été aidé par sa complicité avec Lionel Messi. « On va finir par croire que le PSG semble plus fort, plus équilibré disons, sans l’un des membres de la MNM si le manquant ne s’appelle pas Mbappé, évidemment », estime LP. L’absence de Neymar a aussi désinhibé Vitinha, auteur d’une prestation aboutie. De son côté, Christophe Galtier pourrait enfin être fixé sur un système de jeu qui fonctionne, le 3-5-2, qui apporte de l’explosivité sur les côtés et de la densité au milieu. Mais « ce schéma est sans doute davantage possible sans Neymar. » Les champions de France en titre ont montré qu’ils savaient hausser leur niveau de jeu et d’implication « devant un OM ridiculisé de manière plus violente qu’il n’avait martyrisé le PSG en Coupe de France dix-huit jours plus tôt. »

Le quotidien francilien fait aussi un focus sur l’incroyable performance de Kylian Mbappé. « Irrésistible, intenable, et surtout décisif, comme très souvent pour son équipe, l’attaquant star de 24 ans a mis l’OM à ses pieds », résume parfaitement Le Parisien. Doublé, passe décisive et record égalé, le numéro 7 du PSG a vécu une soirée de rêve au Vélodrome. Impliquée sur les trois buts, la star française a montré dès les premières minutes son désir de marquer de son empreinte ce 105e Classique. Surtout, le champion du Monde 2018 revient très bien de sa blessure musculaire. Après une entrée tonitruante pas récompensée face au Bayern Munich (0-1), le buteur parisien a inscrit deux doublés, face au LOSC (4-3) et l’Olympique de Marseille (0-3). Il aurait même pu inscrire un triplée face aux Marseillais avec un peu plus d’efficacité. Sa présence dès le coup d’envoi face au Bayern Munich le 8 mars prochain change la donne au PSG. Il « est le facteur X, l’homme fort, le guide. Plus que jamais, il est celui qui détient la clé d’une réussite », conclut LP.

Enfin, Le Parisien revient en détails sur le record de buts de Kylian Mbappé. Après cinq saisons et demi au club, l’attaquant français a égalé le record d’Edinson Cavani (2013-2020). Pourtant, le numéro 7 du PSG joue dans une équipe qui s’est affaiblie techniquement ces deux dernières saisons tandis que l’Uruguayen a pu profiter des meilleures années « de Zlatan Ibrahimovic, Marco Verratti, Thiago Motta, Blaise Matuidi ou Adrien Rabiot voire Maxwell. Mbappé, lui, continue d’être égal à lui-même au milieu d’un Neymar intermittent, d’un Leo Messi en phase d’adaptation lors de sa première saison, d’un Verratti déclinant. » Meilleur buteur du championnat lors des quatre dernières années, le champion du Monde 2018 est en bonne position pour se succéder à lui-même. Comme Edinson Cavani, Kylian Mbappé a commencé sur un côté au PSG avant d’occuper peu à peu une position plus axiale. De plus, il n’a jamais été le tireur numéro un des penalties avant cette saison. « Ce record témoigne comme toujours de sa précocité et de son statut de joueur au-dessus de la Ligue 1. »

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