Revue de Presse PSG : Dortmund, Champions League, Qatar…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 19 septembre 2023. Le PSG qui entame sa campagne européenne contre Dortmund, les transferts des joueurs du PSG au Qatar surveillés par l’UEFA…

Dans son édition du jour, l’Equipe fait sa Une sur le match entre le PSG et Dortmund dans le cadre de la première journée de la phase de poules de la Ligue des Champions. Le quotidien sportif estime que le club de la capitale entend attaquer la Ligue des Champions habité d’une force nouvelle. « Les rares fois où Luis Enrique a pu s’appuyer sur un effectif au complet, ou presque, face à Lens ou à Lyon, Paris a développé un football qui se rapprochait de ce que l’Espagnol souhaite, en termes de courses et de rythme, de replis et de pressing. » Après la défaite des Rouge & Bleu contre Nice vendredi, Luis Enrique sait que son équipe est attendue au tournant face au Borussia Dortmund. Cette rencontre sera un bon test pour le 4-3-3 de l’entraîneur espagnol estime l’Equipe. Même s’il semble avoir trouvé son système, des questions se posent tout de même.

« La profondeur de Kolo Muani est-elle mieux adaptée que le profil de Gonçalo Ramos, plus « pivot gang », pour mettre en lumière les qualités de Kylian Mbappé et de Dembélé ? Quand Nuno Mendes sera de retour, Hernandez formera-t-il avec Marquinhos la charnière la plus fiable ? Et que penser du milieu de terrain parisien ? Très travailleur, mais pas assez créatif, très jeune et donc peu expérimenter. » Le quotidien sportif explique que la présence de Marco Verratti dans les loges du Parc des Princes vendredi projetait une ombre de regret sur le terrain, comme si ses qualités manquaient déjà au PSG. « Seulement, le club a décidé de tourner une page. Il sera un peu tôt, encore, ce soir, pour mesurer les effets de cette nouvelle politique. Mais la réception d’un adversaire de la dimension de Dortmund sera un premier baromètre du nouvel esprit de conquête de ce Paris-là« , conclut l’Equipe.

Le quotidien sportif évoque aussi l’attaque du PSG, bien fournie cette saison, et qu’elle serait la « meilleure association » ou les meilleures complémentarités. « Même si Kylian Mbappé a un statut à part, Luis Enrique dispose de vrais choix. Ils sont sept voire huit (Mbappé, Ramos, Dembélé, Asensio, Kolo Muani, Barcola, Lee Kang-In, voire Vitinha) à postuler pour composer la ligne d’attaque. » Le recrutement de joueurs de profondeur – Kolo Muani, Dembélé, Barcola – offre une palette nouvelle à Luis Enrique, estime l’Equipe. « Mais pour favoriser l’expression de ses joueurs de « rupture » et notamment la star du projet – Kylian Mbappé Luis Enrique doit-il les associer à un profil plus positionnel, comme Gonçalo Ramos, à des attaquants capables de décrocher et être utile dans le jeu combiné comme Marco Asensio ou, au contraire privilégier un profil à l’ADN comparable, comme Randal Kolo Muani ? » Une question qu’a posé l’Equipe à trois techniciens, Julien Stéphan, Sabri Lamouchi et Jocelyn Gourvennec. Pour le premier cité, le 4-3-3 avec Mbappé, Kolo Muani et Dembélé paraît le plus cohérent « mais avec Lee Kang-In en 8. » Sabri Lamouchi est du même avis concernant le trio d’attaque. Ce dernier estime que les internationaux français parle le même football. Enfin, Jocelyn Gourvennec estime que le trio Mbappé, Gonçalo Ramos, Dembélé est le plus complémentaire. Pour lui, aujourd’hui, l’international portugais a de l’avance sur Randal Kolo Muani.

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De son côté, le Parisien se penche également sur l’entrée en lice du PSG en Ligue des Champions et le fait que cette saison, il aborde la compétition avec des ambitions plus mesurées et un statut d’outsider. « Fini le temps où Paris, avec son armada offensive, faisait office, dès septembre, de candidat naturel à la victoire finale. Fini le temps où l’addition de superstars parisiennes devait faire régner la terreur sur le continent avant, finalement, de se crasher en mondovision une fois l’hiver arrivé« , tance le quotidien francilien. Ce dernier explique que le PSG a bien changé et qu’il affiche l’un des effectifs les moins clinquants sous l’ère QSI. Le club de la capitale se place donc comme un outsider dans cette compétition, comme l’Inter Milan ou le FC Barcelone. Ce Paris version Luis Enrique manque encore de certitudes et de garanties pour être considéré, à ce jour, comme un prétendant à la C1, estime Le Parisien. « Ce qui ne l’empêche pas de rêver d’un sacre pour autant. Même si la vérité du mois de septembre est rarement celle du mois de juin, le PSG affiche avant cette première journée un déficit de qualités par rapport aux véritables cadors. »

L’Equipe a aussi fait son classement des favoris à la victoire finale avec une notation avec des étoiles allant d’une à cinq. Pour le quotidien sportif, le grandissime favori se nomme Manchester City avec cinq étoiles. Ensuite, le FC Barcelone, le Real Madrid, l’Inter Milan et le Bayern Munich avec trois étoiles. Le PSG obtient deux étoiles comme l’AC Milan, Arsenal, Manchester United et l’Atlético de Madrid. Enfin, Newcastle, le RB Leipzig et Naples obtiennent une étoile.

Dans son édition du jour, le quotidien sportif explique aussi que les transferts effectués par le PSG vers le Qatar sont scrutés par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier. Avec les départs d’Abdou Diallo, Julian Draxler et Marco Verratti, le club de la capitale a encaissé environ 80 millions d’euros grâce à des opérations réalisées avec des clubs qataris. Le Qatar, qui est l’actionnaire principal du PSG par le biais du fonds souverain QSI (Qatar Sports Investments). « Cette proximité est-elle de nature à remettre en cause la prise en compte de ces transactions par les experts du fair-play financier ? », se demande l’Equipe. Ce dernier rappelle que dans le passé, les contrats de sponsoring signés avec des entreprises qatariennes ont été significativement dévalués par l’UEFA, qui a estimé que ces entreprises et le PSG étaient des « parties liées ». « Désormais, dans le nouveau règlement du fair-play financier, il n’est même plus nécessaire de prouver l’existence de parties liées pour remettre en cause un contrat de sponsoring s’il est jugé hors marché. » Le quotidien sportif explique que dans le cadre de transferts, les experts du fair-play financier peuvent « geler » un transfert dans les comptes d’un club s’ils estiment que la transaction s’opère entre parties liées. « Et que les montants, trop importants, servent surtout à contourner l’obligation d’équilibrer les comptes. Mais pour cela, il faut établir que le vendeur et l’acheteur ont une trop grande proximité. » Dans les prochaines semaines, ces trois transferts seront scrutés de près par l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC) de l’UEFA. « D’autant que le PSG est déjà sous le coup d’un « accord de règlement » (des sanctions acceptées pour n’avoir pas respecté le déficit autorisé) avec l’instance européenne« , rappelle l’Equipe. Du côté du PSG, on estime qu’il n’y a pas de problème, QSI n’étant pas propriétaire des clubs avec qui il a effectué ces transferts et que les joueurs ont été vendus au prix du marché. « Même si on reconnaît « comprendre l’argument » de ceux qui doutent puisque toutes les entités dépendent du même État.« 

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