Revue de Presse PSG : Kolo Muani, Mbappé, mach arrêté…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 15 octobre 2023. Randal Kolo Muani en difficulté au PSG et chez les Bleus, Kylian Mbappé fait l’unanimité au sein de l’équipe de France, le match des Féminines du PSG arrêté…

Dans son édition du jour, l’Equipe fait un focus sur Randal Kolo Muani. Titulaire contre les Pays-Bas vendredi, l’attaquant du PSG a été décevant. Le quotidien sportif se demande s’il n’a pas atteint son plafond de verre. Pour l’Equipe, Randal Kolo Muani traverse le premier vrai trou d’air de sa carrière. Son début de saison fait apparaitre une impression, celle « d’un attaquant en manque de sensations techniques, en proie dans ses appels, ses courses, ses prises de balles, comme face au but, à des doutes. » Le quotidien sportif explique que depuis sa finale de Coupe du monde, il vit avec une pression différente, qui est monté d’un nouveau cran avec son arrivée au PSG. « Il est beaucoup plus sollicité et il peut lâcher de l’influx dans certains domaines qu’il n’avait pas à gérer auparavant. » L’Equipe explique que ce coup de moins bien ne peut pas s’expliquer par un déficit athlétique. « La problématique physique de son début de saison, tronqué par un transfert tardif et une blessure à la cheville droite, est quasiment résolue. Les données, notamment en termes de courses à haute intensité, en possession du staff des Bleus et du PSG, montrent ainsi que le Français est revenu à ses standards de la saison dernière. » Le fait d’évoluer à Paris, dans une équipe très différente de ce qu’il a connu auparavant, oblige davantage cet athlète véloce à entrer dans une logique de duels physiques purs. « Avec des défenseurs axiaux qui mettent de l’impact dos au jeu, au sol comme dans le domaine aérien. Précisément ce que n’aime pas Kolo Muani. » Autour de l’attaquant, on aimerait qu’il ne cherche pas à devenir un autre joueur. Le quotidien sportif indique également que ce qui saute aux yeux ces dernières semaines, c’est son déficit de justesse dans le jeu combiné et ce manque de sensibilité technique dans les derniers choix. « À Paris, le jeu des deux autres partenaires de l’attaquant – Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé – l’oblige à rester dans l’axe et à entrer dans une logique de duels qu’il ne goûte guère. Quand il a été amené à se déplacer sur les côtés ou à partir de plus loin – on l’a vu surtout avec Paris contre l’OM (4-0, le 24 septembre) ou plus récemment à Rennes (3-1, le 8 octobre) -, Kolo Muani retrouve un peu plus son efficacité. » Il y a aussi le fait qu’il a changé de dimension ces derniers mois, et il doit réussir à le gérer mentalement.

A voir aussi : Les axes de progression de Randal Kolo Muani

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Du côté du joueur, son entourage assure qu’il a bien conscience de ne pas être au même niveau que la saison dernière. « Mais ses proches ne le disent pas pour autant marqué psychologiquement au point d’entrer dans une spirale négative. » L’attaquant du PSG se sent un peu plus surveillé par ses adversaires, mais aussi par la presse, forcément plus attentive à ses performances depuis qu’il est revenu en Ligue 1. « Une cascade de nouveautés, dans sa vie comme sur le terrain, qu’il doit encore assimiler pour redevenir un buteur régulier », conclut l’Equipe.

Le Parisien 15 Ocotbre 2023

De son côté, Le Parisien évoque Kylian Mbappé et le fait que l’attaquant du PSG fasse l’unanimité au sein du vestiaire de l‘équipe de France avec son rôle de capitaine. Lors de ces qualifications à l’Euro 2024, il est actuellement auteur de quasiment la moitié des buts des Bleus (6 sur 13). Le quotidien francilien explique que sa nomination en tant que capitaine a reçu quelques critiques, certains auraient préféré voir Antoine Griezmann endosser ce rôle. « Ces réserves n’existent plus aujourd’hui parce que Kylian Mbappé a mis tout le monde d’accord en partageant le pouvoir et en obtenant des résultats. Pas seulement sportifs. » Il avait initié le combat du droit à l’image en solitaire, il a fini par le gagner collectivement. C’est avec lui et Antoine Griezmann, son vice-capitaine, qu’une nouvelle convention a été signée entre les Bleus et la tutelle, la Fédération française, rappelle Le Parisien. Kylian Mbappé s’impose comme un leader naturel. Il aime ça, mais veille à impliquer tout le monde, via un capitanat participatif. « Il se voit ainsi davantage comme un porte-parole du groupe pour relayer les demandes. Il acquiert ainsi sa légitimité et s’empare ensuite du pouvoir qu’il exerce de manière collégiale« , assure le quotidien régional. Absent des conférences de presse depuis le mois d’août, il devrait retrouver cet exercice le mois prochain, indique le Parisien. « En focalisant l’attention uniquement sur le numéro 10 des Bleus, le décor de chaque match international permet aux autres d’avoir la paix. L’attaquant prend toute la pression, une habitude depuis son adolescence. Avec le risque que les défauts tricolores échappent au radar, comme la performance sans relief de Randal Kolo Muani. L’attraction Mbappé lui donne un nouveau répit« , conclut le quotidien francilien.

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Le quotidien francilien revient aussi sur le match de D1 Arkema entre le PSG et Reims qui a dû être arrêté hier soir en raison de feux d’artifice tirés depuis l’extérieur du stade et qui ont atterri sur la pelouse. Cela s’est déroulé au tout début de la seconde période alors que le score était de 0-0. L’arbitre avait immédiatement renvoyé les joueuses aux vestiaires pour les mettre en sécurité, alors que deux pétards avaient déjà explosé sur la pelouse du stade Léo-Lagrange de Poissy en première période. Aucun blessé n’est à déplorer, indique Le Parisien, malgré le fait « que certains tirs aient explosé dans une tribune garnie de familles, dont des enfants. » Quarante minutes après les faits, le match a officiellement été arrêté, même si du côté de Reims, on aurait aimé poursuivre. Ce choix de stade a été dicté par le fait que l’habituel antre des joueuses du PSG, le stade George-Lefèvre de Saint-Germain-en-Laye, était impraticable en raison d’un champignon.

L’Equipe évoque aussi cet incident et explique que le PSG, en tant qu’organisateur de cette rencontre, « et donc garant de son bon déroulement et de sa sécurité« , la responsabilité du club parisien se trouve engagé. Avec ce champignon dans son stade habituel, le club de la capitale devrait jouer encore un ou deux matches au stade Léo-Lagrange de Poissy. « Estimant que ce stade de repli n’offrait pas ou plus toutes les garanties en termes de sécurité, l’arbitre a, en concertation avec les délégués de la Fédération française de football, en charge de la D1 Arkema, décidé l’arrêt définitif du match au bout dès 45 minutes réglementaire« , conclut l’Equipe.

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