Revue de Presse PSG : Luis Enrique, Dembélé, maillots…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 23 octobre 2023. Les quelques chiffres marquants du PSG de Luis Enrique, le jeu aérien en nette régression au fil des années, Ousmane Dembélé apprécié par tous ses coaches, Lee Kang-In et Kylian Mbappé en tête des ventes de maillots.
Dans son édition du jour, L’Equipe met en lumière quelques chiffres du PSG version Luis Enrique. Et après onze matches sur le banc parisien, le technicien espagnol a réussi à mettre en place son style de jeu. Au moment de la recherche de son nouveau coach, le board parisien avait établi le critère « esthétique » comme priorité, après des saisons décevantes sur le plan du jeu. Et si le début de saison reste perfectible au niveau comptable (6 victoires, 3 nuls, 2 défaites), « le jeu parisien, encore en rodage et en déficit d’efficacité, colle avec ce qu’on attendait de l’Espagnol », note L’E. L’une des marques de fabrique de Luis Enrique est la possession de balle. Et avec une moyenne de 71% depuis le début de saison, soit 10% de plus que la saison passée (60,1%), le PSG prive ses adversaires de ballon. « Quitte à ce que cela aboutisse à une possession stérile ? Oui et non. Il ne jure pas seulement par les attaques placées et aspire à un mélange entre jeu de possession et de transition. » L’autre donnée importante aux yeux de Luis Enrique est le pressing immédiat à la perte du ballon. Et cela se traduit par un positionnement assez haut sur le terrain. Lors du premier match face au FC Lorient (0-0), les Rouge & Bleu avaient complètement asphyxié les Merlus pendant les premières minutes. Même si depuis ce premier match, l’intensité est moins effrénée, la tendance reste en nette progrès par rapport à la saison passée. Les Parisiens « effectuent une moyenne de 18,2 pressings gagnants par match, contre 13,7 la saison passée. Et débutent leurs actions offensives quatre mètres plus haut en moyenne que la saison passée (à 46,2 m de leur but contre 42,9 m). »
Concernant le différentiel d’expected goals, le PSG est dans le négatif avec -1,42 entre le nombre de buts qu’il a inscrits et ses « xG » (le nombre de buts qu’il « aurait dû » marquer selon la réussite habituelle sur des occasions similaires). La saison passée, le club parisien avait un différentiel positif de +18,28. Cela montre que le PSG a perdu gros en laissant filer quelques joueurs adroits dans le dernier geste (Neymar et Messi). Mais surtout cela montre que l’effectif est nettement moins efficace devant les buts adverses avec notamment des attaquants en manque de confiance. En terme d’expected goals concédés, le PSG semble plus solide avec 0,93 (contre 1,23 l’année passée). Au-delà des buts encaissés (7 en Ligue 1, soit la 2e meilleure défense du championnat), les champions de France concèdent moins d’occasions. Cela s’explique notamment par un meilleur équilibre d’équipe avec un milieu de terrain très travailleur et des joueurs offensifs plus généreux dans le pressing haut. Enfin, autre donnée à prendre en compte dans ce PSG version Luis Enrique : le nombre de passes. En Ligue 1, le club parisien a effectué un total de 6.885 passes, très loin devant le LOSC (5.006), la deuxième équipe de L1 dans ce classement. Une forte hausse de 15,1% par rapport au PSG version Christophe Galtier. Paris effectuait en moyenne 651 passes par match contre 749 aujourd’hui.