Revue de presse PSG : Manchester United, Tuchel, enjeu…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 2 décembre 2020, jour de match à Old Trafford (21h) contre Manchester United en J5 de la phase de groupes de l’UEFA Champions League. Une rencontre capitale car en cas de défaite ou de nul de Paris, le RB Leipzig – en fonction de son résultat ce soir face à Basaksehir – pourrait avoir son destin en main. Manchester United a besoin d’un point pour se qualifier. Le PSG peut aussi se qualifier dès ce soir si il l’emporte à Old Trafford avec un meilleur score qu’un 2-1, tout en comptant sur un match nul entre Basaksehir et Leipzig. Bref, tout est quasiment possible dans ce groupe H, même pour Istanbul BB… et le PSG est dans une situation bien délicate qui interdit la défaite, voire le nul.

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« Au « Théâtre des rêves », Paris n’a pas la tête à divaguer. Rattrapé par ses difficultés, le PSG joue son avenir en Ligue des champions sur la pelouse de Manchester United, où une défaite peut le rapprocher d’une élimination cauchemar« , publie l’AFP. « La maigre qualité de jeu laisse planer des inquiétudes. […] Le recrutement à prix d’or en 2017 de Neymar et Mbappé devait agir comme une garantie pour éviter ce genre d’accident sportif et financier. Or, en ce moment, les deux superstars traversent une période difficile qui incarne la fragilité de leur équipe.« 

« Gare au Frexit » lance Dominique Séverac dans Le Parisien. « Il n’y a aucun signe, surtout pas la sortie contre Bordeaux, qui montre que le PSG va mieux ou peut donner plus, et pourtant, on ne sait pas. Parce que le foot reste irrationnel, alors, après tout, Paris possède encore toutes ses chances, du nul au succès, sachant que la première option ne serait pas totalement un bon résultat (il dépendra alors des autres pour sa qualification). […] En ce moment, il faut bien se raccrocher au moindre espoir, même s’il s’agit plutôt de branches. » Et on lit encore : « Aujourd’hui, les maux du PSG frappent Mbappé de plein fouet. L’équipe est moins forte que la saison dernière depuis les départs de Silva, Meunier et Cavani. Collectivement, alors que Paris n’a jamais affiché des sommets, la formation ne produit pas grand-chose cette saison. La préparation athlétique a été axée sur le Final 8 de Lisbonne et pas du tout sur la saison en cours, chaque Parisien semblant le payer en ce moment. Enfin, la lassitude mentale les rattrape. »

« Décevant depuis le début de la Ligue des champions, le PSG a l’occasion, ce soir, de tout effacer. Et même de se qualifier pour les huitièmes de finale », constate L’Equipe. « Le pire, et avec Paris on n’est jamais à l’abri, serait que Cavani marque le but de la victoire (ou même de l’égalisation), ce soir. La première place du groupe deviendrait hors d’atteinte, la qualification pour les 8es de finale compromise et les débats sur le mercato raté du PSG refleuriraient comme des rhododendrons au printemps, avec Leonardo et Tuchel dans les premiers rôles, pas forcément celui des amoureux, Doha dans celui de l’acteur invisible mais qui décide de tout, et il serait question de changer le casting, forcément, tout ou partie, avant même la fin de saison. Sinon, il y a l’autre option. Une victoire pourrait même être synonyme de qualification. À Manchester ce soir, à Montpellier samedi, le moment est venu de changer de cap. »

« Déjà virulent après le nul samedi, Tuchel a réitéré ses critiques le lendemain au cours d’un débrief », ajoute le journal sportif. L’entraîneur du PSG « a chargé ses joueurs, et pas du bout des lèvres. « Je ne veux pas accepter notre deuxième mi-temps, a-t-il lancé. C’était onze individualistes. On a manqué de tout. On ne peut pas jouer en L1 comme ça. Ce n’est pas assez sérieux. Sans efforts, à 40 ou 50 %, c’est mérité qu’on ne gagne pas. Je défends toujours mon équipe quand je vois qu’on donne tout. Mais je ne vois aucune explication à cette 2e mi-temps. On a eu trois jours pour récupérer, on joue au Parc, on maîtrise le match… S’il y a des circonstances (atténuantes), je vais les défendre. Mais pas aujourd’hui. » […] En prenant en apparence ses distances avec son groupe, Tuchel pourrait se couper de son vestiaire. En réalité, le risque paraît limité : la plupart des joueurs partagent son ressenti – il le sait – même si ce n’est pas toujours pour les mêmes raisons. Il y a ceux qui estiment que les stars de l’attaque n’en font pas assez sur le plan défensif et déstructurent le bloc, donc l’équilibre. Et il y a ceux qui pensent que l’équipe n’a pas les moyens de ses ambitions dans le jeu et devrait s’atteler à cravacher pour laisser le duo Neymar-Mbappé faire la décision. […] Le positionnement de Marquinhos au milieu a fait énormément jaser dans le vestiaire. La fébrilité athlétique aussi, même si le club a dû faire face à une situation inédite. Alors, Tuchel a parlé. C’est sa capacité à trouver les bons mots et à faire les bons choix pour remettre sa troupe sur orbite qui fera pencher la balance de son côté ou pas. Et avec lui toute la saison du PSG. »

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