Revue de Presse PSG : Monaco, Donnarumma, Dembélé, UWCL…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 24 novembre 2023. Le match face à l’AS Monaco, quel milieu pour compenser l’absence de Warren Zaïre-Emery, l’importance d’Ousmane Dembélé dans le jeu parisien, le jeu au pied de Gianluigi Donnarumma décrypté, les Parisiennes en danger en UWCL…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une au choc de la 13e journée de Ligue 1 entre le PSG et l’AS Monaco ce vendredi soir au Parc des Princes (21h sur Prime Video). Une affiche de Ligue des champions entre deux formations les plus séduisantes de ce championnat. Le club parisien va surtout entamer la dernière ligne droite importante de son année 2023 avec au programme dans les prochaines semaines deux matches de Ligue des champions face à Newcastle et le Borussia Dortmund ou encore un choc contre le LOSC en Ligue 1. « Cela laisse peu de place au répit, à peine le temps de reprendre son souffle, et pourrait donner quelques migraines à Luis Enrique au moment d’établir ses compositions d’équipe. » Surtout, le club parisien recevra une équipe qui lui pose certaines difficultés depuis plusieurs saisons. « Monaco est une équipe qui me plaît, qui ne calcule pas, avec un pressing haut, qu’elle gagne ou pas. Derrière nous, c’est la formation qui se procure le plus d’occasions », a notamment déclaré Luis Enrique hier en conférence de presse. Mais même avec les absences de Marquinhos et Warren Zaïre-Emery, le PSG reste le favori de cette rencontre, « À quatre jours de sa revanche contre Newcastle, le club de la capitale a tout intérêt à se redonner de l’élan et soigner sa confiance. »
Le quotidien sportif se demande aussi quelle sera la nouvelle formule de Luis Enrique pour compenser l’absence de Warren Zaïre-Emery dans l’entrejeu. Le Titi est devenu un pion essentiel du milieu de terrain du PSG et l’un des joueurs les plus utilisés par le coach parisien. Et son absence jusqu’à la fin de l’année 2023, en raison d’une entorse à la cheville, va générer un manque important pour les Rouge & Bleu, « où, jusqu’à présent, ni Vitinha, ni Manuel Ugarte, ni Fabian Ruiz n’ont su se rendre indispensables. » Les deux fois où Warren Zaïre-Emery n’a pas été titulaire en Ligue 1 (Clermont et Strasbourg), Vitinha et Fabian Ruiz étaient alignés à la récupération. Le profil box-to-box du Titi est unique dans l’effectif parisien. Mais les dernières prestations de Fabian Ruiz ont rassuré. « Associée à Ugarte, cette paire pourrait être complémentaire », estime L’E. L’autre alternative serait de recentrer Vitinha et ainsi utiliser Carlos Soler, Lee Kang-In ou Bradley Barcola comme milieu excentré gauche. « Avec Luis Enrique, il ne faut rien exclure mais la tendance forte, tout de même, jeudi, était de voir associés Ugarte et Ruiz dans un premier temps contre Monaco. » Si cette paire donne satisfaction à la récupération, elle a de grande chance d’être réutilisée face à Newcastle en Ligue des champions.
🔴🔵« Je ne suis pas inquiet des absences de Zaire Emery et Marquinhos. J’ai entre mes mains le meilleur effectif du championnat »
— Canal Supporters (@CanalSupporters) November 23, 2023
🗣️Luis Enrique en conférence de presse pic.twitter.com/g0lYKpGAgT
Enfin, L’Equipe a analysé le jeu d’Ousmane Dembélé au PSG. Malgré un manque de statistiques, l’international français fait avancer le jeu des Rouge & Bleu. « Sa distribution vers l’avant a augmenté de 80 % par rapport à sa dernière saison au Barça, son nombre de ballons touchés dans les deux premiers tiers a grimpé de 49 % sans que son volume dans les 35 derniers mètres ne s’affaiblisse », constate L’E. Dans les cinq grands championnats européens, aucun joueur n’a donné plus d’avant-dernière passe avant un but que lui (5). Aussi, avec la grande maîtrise du PSG dans la possession du ballon, Ousmane Dembélé occupe un rôle important. Les formations de technicien espagnol construisent très peu dans l’axe et cherchent à avancer par les côtés. C’est là que Dembélé s’illustre sur trois grandes forces : la qualité de sa prise de balle, ses dribbles pour se sortir du pressing adverses et la faculté à déséquilibrer l’adversaire.
À cela s’ajoute une belle complémentarité avec Achraf Hakimi sur le côté droit parisien. « Les deux joueurs multiplient les une-deux et, surtout, l’ancien Rennais se mue en lanceur de haut niveau avec une précision et un timing de passe précis pour envoyer son latéral en profondeur. » Mais reste à savoir s’il est capable de prendre le leadership à son compte lorsque son équipe est en souffrance. Aujourd’hui, il peut être considéré comme un milieu de terrain et touche autant de ballons qu’un Warren Zaïre-Emery ou Manuel Ugarte. « On aura en revanche du mal à quantifier la perte d’influx et de lucidité qu’une telle sollicitation dans le jeu peut lui coûter dans la surface adverse, même si elle impose une certaine pondération au moment d’évaluer son rendement. » Mais jusqu’à présent, Luis Enrique semble très satisfait de son numéro 10.
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De son côté, Le Parisien évoque aussi ce choc face à l’AS Monaco en Ligue 1. Une affiche qui offre une bonne répétition aux Rouge & Bleu avant le match de Ligue des champions face à Newcastle mardi prochain. Assez épargné par les blessures jusque là, le club parisien a perdu coup sur coup Marquinhos et Warren Zaïre-Emery pour les prochains matches. Mais Marco Asensio va faire son retour après avoir manqué 12 rencontres. Il faudra aussi compenser l’absence du capitaine parisien. À ce jour, Lucas Hernandez semble être une solution pour former la charnière centrale avec Milan Skriniar, même si sa dernière prestation avec les Bleus (face à la Grèce) à ce poste n’a pas donné satisfaction. Ce repositionnement permettrait à Nordi Mukiele d’occuper le couloir gauche. « Il vaudrait mieux que ça fonctionne, car il n’existe pas vraiment de plan B, Danilo Pereira revenant à peine de blessure. » Si le PSG n’offre pas vraiment de garanties à certains postes, il peut toutefois s’appuyer sur deux joueurs en forme : Gianluigi Donnarumma et Kylian Mbappé.
Le quotidien francilien a aussi analysé le jeu au pied de Gianluigi Donnarumma. Une donnée qui a évolué positivement cette saison. Pourtant, depuis son erreur en mars 2022 lors du match de Ligue des champions face au Real Madrid, le portier italien traîne comme un boulet cette image. Mais cette saison, Gigio Donnarumma est l’un des gardiens qui affichent le plus haut pourcentage de passes réussies en Ligue 1 (90,1%). Parmi les 25 gardiens les mieux classés en Europe cette saison (ceux des 5 grands championnats européens) « il n’y a guère que Marc-André Ter Stegen (FC Barcelone – 91,9 %) qui fasse mieux. En 12 matchs disputés, ‘Gigio’ a tenté 395 passes, pour 356 réussies », rapporte LP. L’ancien de l’AC Milan avait déjà des statistiques similaires lors de sa première saison (90,5%) alors que l’exercice précédent a été moins glorieux à ce niveau-là (86,6%). Ce qui a en revanche changé, c’est la quantité de ballons qu’il reçoit désormais. Cette saison, l’international italien « touche en moyenne 9 ballons de plus par match que la saison dernière en championnat (35,2, contre 26,9), tente 8 passes supplémentaires (32,7 contre 24,2) et en réussit plus de 8 (29,5 contre 21). » Une belle progression mais qui le laisse toujours loin derrière dans ce domaine comparé à d’autres portiers comme Marc-André Ter Stegen (FC Barcelone) ou encore Alisson (Liverpool).
Mais ce jeu au pied n’est pas naturel chez Gianluigi Donnarumma. En le nommant gardien titulaire, le PSG a dû s’adapter à ses défauts en attendant qu’il les corrige. Il est surtout utilisé pour permettre à ses défenseurs de se replacer sur le terrain et créer des espaces vers le milieu de terrain en attirant la ligne d’attaque adverse. « S’il faut donner un bon point à l’Italien d’ailleurs, depuis cette fameuse action avec Karim Benzema à Madrid, c’est qu’il semble mieux résister à la pression, qui ne l’empêche pas d’être précis dans la distribution et même dans le jeu long (passes de 25 m ou plus), où il est tout sauf ridicule cette saison (63,7 % de réussite en championnat, 72,9 % en Ligue des champions) », rapporte Le Parisien. Cette saison, Il a seulement réalisé trois erreurs de relance et cela n’a pas coûté de but. Mais son jeu balle au pied reste cependant très limité : être très bas, dans l’attente de la passe dans une zone sécurisée, plutôt que d’être proactif, demandeur de ballons dans la construction du jeu de son équipe. Il touche 86,3% de ses ballons dans sa surface. De plus, ses passes font peu avancer son équipe vers le but adverse (3.620 m), comparé à un Marc-André ter Stegen (6.400 m).
Enfin, Le Parisien revient sur la défaite des Féminines du PSG face au Bayern Munich (0-1) en phase de groupes de l’UEFA Women’s Champions League. Avec ce deuxième revers en deux matches, les Parisiennes sont en danger. « Il faudra désormais compter sur un sans-faute lors des prochains matches pour espérer rallier les quarts de finale, comme c’est au moins le cas depuis 2014-2015. » Une élimination parisienne à ce stade de la compétition sera perçue comme un véritable échec. Mais ce jeudi soir, l’équipe de Jocelyn Prêcheur a manqué d’un peu de tout. Titulaire sur le synthétique de Jean-Bouin, Marie-Antoinette Katoto n’aura tenu qu’une seule mi-temps et n’a touché aucun ballon dans la surface. Le prochain rendez-vous face à l’AS Roma, le 14 décembre prochain au Parc des Princes, aura un enjeu plus qu’important. « Une troisième défaite sera totalement prohibée », conclut LP.