Revue de presse PSG : Monaco, Neymar, Kurzawa, Navas, Kouassi, Aouchiche, Mbappé…

Vu et lu au sujet du PSG ce dimanche 12 janvier 2020, jour de match au Parc des Princes contre l’AS Monaco (20e journée de Ligue 1), dans la presse hexagonale.

« Une avalanche de buts à poursuivre : le PSG, fort d’un nouveau schéma de jeu valorisant son quatuor offensif et d’un groupe au complet, compte profiter d’une double confrontation en Ligue 1 contre Monaco, ce soir (21h) puis mercredi, pour peaufiner ses automatismes avant la Ligue des champions, publie l’AFP. Depuis la mue tactique en 4-4-2 opérée à Montpellier (3-1) début décembre, après plusieurs résultats poussifs en 4-3-3, Paris et ses « Quatre Fantastiques » ont affolé autant les compteurs que leurs adversaires en l’espace d’un mois avec sept victoires d’affilée, la bagatelle de 32 buts inscrits… et seulement 4 buts encaissés ! Enfin le système gagnant pour briller sur la scène européenne ? Car Paris ne pense déjà qu’à Dortmund. »

Le Parisien du 12/1/2019

« Pour la première fois, l’ensemble de l’effectif postule pour une place dans le onze, constate Le Parisien. 25 joueurs de champ, 4 gardiens : Tuchel n’en croyait pas ses yeux hier matin. Mais cinq mois de compétition ont établi une hiérarchie d’où il ressort que le onze le plus compétitif du PSG s’articule en 4-4-2 autour des hommes suivants : Navas – Meunier, Thiago Silva, Kimpembe, Bernat – Marquinhos, Verratti – Di Maria, Neymar, Mbappé, Icardi. La double confrontation avec Monaco possède son petit sel apte à relever le goût de la L1. En s’imposant à Rennes, Marseille revient à quatre longueurs et dans la cité phocéenne, tout le monde croit que le titre de champion est possible. On salue les Marseillais qui entretiennent, même de loin, l’idée d’une menace, ce qui confirme que l’OM est davantage un danger pour Paris quand il ne l’affronte pas que quand il se présente face à lui. […] Mbappé (11 buts) – Ben Yedder (13 buts), jusqu’ici il y a match. Ce face-à-face des deux meilleures gâchettes met un peu de piment à ce PSG-Monaco. Mais la dynamique actuelle devrait profiter au joueur du PSG à la fin du championnat. »

Le journal francilien s’intéresse aux jeunes pépites souvent très convoitées (comme Aouchiche ou Kouassi) et propose ce témoignage d’un « acteur du marché des talents en herbe : « Ce que tu comprends à Paris, dans l’argumentaire, quand tu es un joueur du centre de formation, c’est en gros : Tu es un petit, donc contente-toi de ce que tu as ; petit contrat, petite place et ne viens pas nous emmerder. Dans les autres clubs, tu es reçu comme un futur pro avec un statut égal ou supérieur à ce que propose Paris. » Et on lit que pour accueillir Kouassi, « Leipzig lui a fait miroiter la succession d’Upamecano, alors que le plan parisien pour lui reste moins tracé. La prime à la signature avoisinant les 4M€ promise au Titi est un argument supplémentaire, même si ses représentants continuent de discuter avec d’autres clubs et avec le PSG, pour ne se fermer aucune porte. » Quant à Adil Aouchiche, « il privilégie à l’inverse le PSG dont lui et sa famille sont fans, mais demande des garanties sur sa place dans la maison parisienne. Le PSG devrait débloquer une prime à la signature proche de 3M€. Le dossier pourrait avancer d’ici à la fin du mois de janvier. »

Dans L’Equipe du jour

Neymar « ne sera jamais Thiago Silva, «O Monstro », mais il a montré qu’il savait défendre quand il le voulait. Et quand les circonstances le permettaient, souligne L’Equipe. Des quatre, Di Maria est sans doute le défenseur le plus agressif (même si ce n’est pas toujours canalisé), Icardi, le plus tactique (par son positionnement), Mbappé, le plus gestionnaire (il sait quand il doit effectuer le repli ou pas) et Neymar, le plus impétueux. Son premier match de 2020 aura été celui de statistiques défensives assez nouvelles : sur ses six ballons gagnés, il aura effectué deux interceptions, un chiffre digne d’un milieu récupérateur… Bien sûr, tout ne paraît pas forcément naturel pour Neymar mais, en adoptant cette attitude, son jeu offensif en profite aussi. À la récupération par Paris, il part d’un peu plus bas, se trouve moins dos au but, prend moins de coups et distribue quelques ballons délicieux. De là à en conclure que, lorsqu’il défend un peu, Neymar attaque encore mieux… »

Le journal sportif se penche sur le cas Layvin Kurzawa, en fin de contrat : « depuis quelques semaines, son dossier est devenu plus trouble. Le défenseur reste particulièrement exigeant quant à son avenir. Il vise toujours des clubs de très haut niveau. Il a même repoussé il y a quelques semaines une offre de l’Inter avec une prime à la signature de plusieurs millions d’euros. L’Inter n’a pas perdu l’espoir de le convaincre et a réactivé ces derniers jours ses réseaux. Le flou autour du joueur est alimenté par son très récent changement d’entourage. De nombreux intermédiaires ont fait parvenir des propositions au joueur. Kurzawa n’a jamais caché son intérêt pour l’Angleterre. Le PSG observe cette situation peu lisible avec sérénité. Au poste de latéral gauche, Tuchel sait qu’il peut compter sur Diallo, dans une possible rotation avec Bernat. »

Dans le JDD

« Si les quatre de devant concentrent les louanges, Keylor Navas apporte une sûreté qui manquait au PSG », explique le JDD alors que le Costaricien va jouer son premier match en 2020. « Après quatre saisons à tâtonner entre Areola, Trapp et Buffon, le PSG s’est enfin décidé installé un n°1. Au dernier jour du mercato, Leonardo a tranché. Le retour de Navas à Santiago-Bernabéu, en novembre, a validé le choix du directeur sportif : avec dix parades il a réussi la meilleure performance d’un gardien parisien depuis la saison 2003-2004. »

« Chic, on va savoir », titre Nice Matin qui suit les aventures de l’AS Monaco. « Après un mois de décembre comptablement intéressant (10 points sur 12), l’ASM va défier le PSG pour la grande première de Robert Moreno en Ligue 1. Le gros morceau d’entrée. Moreno n’est pas du genre à se plaindre, il est plutôt fataliste. Ce soir ou dans un mois, au fond, c’est pareil. […] Dans sa construction en tant que jeune entraîneur n°1, Moreno va débarquer au Parc des Princes avec l’envie de garder la balle. Il y a une forme de naïveté mais aussi de courage et de conviction dans cette approche. Difficile de ne pas apprécier un coach avec une telle envie. D’ailleurs sur le papier, avec Fabregas, Golovin et Bakayoko il y a de la matière pour bien utiliser la gonfle à la récupération. Mais tout dépendra du PSG, aussi. Quand les Parisiens ont envie de jouer et le font avec sérieux, le rouleau compresseur est difficile à arrêter. Mais dès que la machine rencontre un petit grain de sable… Et si Moreno était ce petit grain de sable ?« 

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