Revue de presse PSG : Newcastle, Dembélé, Mbappé, Donnarumma…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 28 novembre 2023. Le PSG n’a pas le droit à l’erreur contre Newcastle, un Dembélé différent entre le Barça et le PSG, Mbappé intrigue l’Angleterre…
Dans son édition du jour, l’Equipe fait évidemment sa Une sur le match entre le PSG et Newcastle. Même s’il s’est incliné déjà deux fois lors de la phase de poules, le club de la capitale pourrait se qualifier dès ce soir pour les huitièmes de finale. En effet, s’il s’impose contre les Anglais et que le Milan AC ne s’impose pas contre Dortmund, il sera qualifié. « A priori, rien d’utopique. D’autant moins que la dynamique du PSG, au Parc des Princes, depuis la réception du Borussia (2-0, le 19 septembre), est celle d’une équipe solide sur ses appuis, qui emporte tout, 20 buts en 6 matches, 2 encaissés et diffuse une impression d’invulnérabilité dont le contraste avec ses prestations à l’extérieur est saisissant« , indique le quotidien sportif. Autre point important, Newcastle, « loin de St. James’ Park, paraît aussi falot que Paris l’est loin du Parc : en Ligue des champions, il n’a pas encore marqué. » Dans l’absolu, les Parisiens ne devraient nourrir aucune inquiétude en dépit des absences de Marquinhos et de Warren Zaïre-Emery. Luis Enrique a façonné une charnière qui tient la route, Fabian Ruiz, le remplaçant du jeune Français, n’a jamais été aussi fort depuis qu’il a signé à Paris, Kylian Mbappé étale toujours la même efficacité et Ousmane Dembélé réussit peut-être l’exploit de faire oublier les départs de Neymar et de Messi en même temps, lance l’Equipe.
« Luis Enrique sait la marge de manœuvre de son PSG assez mince, encore, sur ce type d’adversaire. Mais le technicien espagnol est convaincu que ce Paris-là a un avenir. Il reste capable, en Ligue des champions, d’assurer un niveau bas dont seuls quinze autres clubs européens ne sont pas jaloux« , indique le quotidien sportif. Et puis, être obligé de gagner un match pareil, n’est pas seulement une fatalité. Pour la qualité et l’intensité du spectacle, cela ressemble même à des promesses. Celle, aussi, d’un vrai soir d’Europe, avec ce qu’il suppose de temps forts pour l’adversaire et de périodes où Paris pourrait vaciller, conclut l’Equipe.
Le quotidien sportif fait également un focus sur Gianluigi Donnarumma. Ce dernier se demande si le portier italien s’est remis de son énorme erreur lors de PSG / Monaco. Contre Newcastle, le numéro 99 du PSG sait que ses premières prises de balle, ses premiers arrêts, ses premières relances, surtout, seront épiés encore un peu plus que d’ordinaire. « Depuis mars 2022 et cette hésitation face à Karim Benzema en huitièmes de finale de Ligue des champions contre le Real Madrid , les regards placés sur le jeu au pied de l’Italien sont suspicieux. La fébrilité régulière de l’ex-Milanais dans ce domaine et l’erreur contre l’ASM alimentent ce débat récurrent chez les fans parisiens. Avec une question, désormais : dans un contexte bouillant, face à une équipe de Newcastle dont les caractéristiques – pressing intense, jeu aérien efficace – ne collent pas avec ses qualités, comment rebondir ? » Pour Stéphane Cassard, l’entraîneur des gardiens de Strasbourg, « la réponse, il l’a donnée immédiatement, il a montré l’image d’un grand gardien en étant décisif, en continuant à parler beaucoup à ses défenseurs. Le levier le plus important, dans ce genre de situation, c’est la compréhension. C’est faire un débriefing tranquillement, revoir et comprendre ce qu’il s’est passé. Ensuite, une fois intégrée cette erreur où la prise de décision est trop tardive, il faut passer à autre chose, sans dramatiser, en trouvant un exercice qui alimente la confiance. » En ce qui concerne ses défenseurs, dans leurs circuits de relance, ils seront, peut-être, amenés, mardi soir, compte tenu de l’erreur de vendredi, à faire des choix différents. Une chose à laquelle ne croit pas Cassard. « Contre Monaco, en seconde période, cela n’a pas été le cas. Ils ne doivent pas changer leur jeu – cela renverrait le message d’une perte de confiance -, mais accentuer leur communication. Et sur les premiers ballons, placer leur gardien dans de bonnes conditions. »
Dans son édition du jour, Le Parisien évoque évidemment le match entre le PSG et Newcastle ce soir dans le cadre de la cinquième journée de la phase de poules de la Ligue des champions. Les Rouge & Bleu n’ont pas le droit à l’erreur s’ils veulent se qualifier en huitièmes de finale. « Il faudrait tout bien faire, dans la quête pas du match parfait mais de la rencontre idéale. » Le quotidien francilien estime que le PSG aura besoin de se transformer, d’aller puiser au fond de lui-même des ressources pour battre Newcastle, « se grimer en un autre, furieux et animal, tel un acteur qui entre en lui-même pour préparer une scène de chaos. » Le Parisien estime que Newcastle affiche tout ce que le PSG déteste, une densité athlétique, un pressing constant, l’art de combattre. « Sans son meilleur joueur depuis le début de saison, Warren Zaïre-Emery, le PSG va affronter le vent de face, espérer que sa nouvelle défense tienne, qu’Ugarte retrouve un second souffle et son regard de méchant, et enfin trouver des solutions d’accompagnement pour Mbappé. » Sur le côté gauche, le numéro 7 parisien ne bénéficie pas de ce surnombre et de ce et de ces solutions de dédoublement. Il est orphelin de Nuno Mendes et ne dispose pas avec Vitinha de la même facilité de combiner, analyse le quotidien francilien. « Ce Paris-là ne bénéficie pas de la meilleure utilisation possible de son meilleur joueur, ce qui forcément pose une limite au développement actuel ou peu l’enrayer, quand bien même il peut rater des face-à-face. Dans un match idéal, Mbappé ne serait jamais une question, juste une solution de plus« , conclut Le Parisien.
Le quotidien francilien fait également un focus sur Ousmane Dembélé. Après son premier but de la saison, le numéro 10 du PSG a reçu une haie d’honneur de ses coéquipiers lors de la séance d’entraînement de samedi au Campus PSG. « Un hommage illuminé de sourires et de bonne humeur, comme ceux que le numéro 10 parisien balade au quotidien du vestiaire au terrain. » Sa belle prestation contre Monaco (5-2), a donné l’impression de voir « Dembélé changer de costume et Ousmane devenir « THE » Man de cet effectif que seul Kylian Mbappé avait pour l’heure la faculté de mener au succès. » Dans son entourage professionnel ou amical, on s’accorde en effet à dire que l’homme a mûri. Que s’il a conservé son naturel, son sens de l’humour, sa bonne humeur, « le poids des ans (26) et l’expérience glanée à Dortmund, au Barça et sous le maillot bleu (42 sélections) ont fait de Dembélé un homme bien plus mature que ce que révèle son visage poupon« , assure le quotidien francilien. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il ne semble aujourd’hui plus piégé par les blessures. « En accord avec Paris, il poursuit, comme il le faisait déjà au Barça, ses séances personnalisées avec un coach particulier afin de s’entretenir physiquement et travailler son explosivité. » Dans le vestiaire, il fait l’unanimité auprès de partenaires qui apprécient autant son respect pour la hiérarchie en place que ses qualités humaines, avance Le Parisien. « Le discours de Luis Enrique, qui l’a toujours encouragé à produire sans se préoccuper d’autre chose que de créer le danger comme de rappeler qu’il était « le joueur créant le plus de déséquilibre au monde », a aussi fait son œuvre« , conclut le quotidien francilien.
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Le Parisien évoque aussi Kylian Mbappé. L’attaquant du PSG fascine l‘Angleterre. Il y a de la crainte, bien sûr, mais surtout de la fascination de l’autre côté de la Manche pour ce joueur au talent hors norme, indique le quotidien francilien. « De l’avis de nombreux observateurs anglais, il y a eu un avant et un après Coupe du monde au Qatar. Les regards ont évolué durant la compétition. Le scepticisme a laissé place à de la reconnaissance et leadership de Mbappé a bluffé une presse locale pourtant réputée pour son chauvinisme. Elle attend qu’il en fasse de même avec le PSG« , avance Le Parisien. Emile Heskey, légende du football anglais, est sous le charme de Mbappé. « Il est phénoménal. Tous les dix ou quinze ans, il y a un joueur qui surpasse les générations précédentes. Vous ne pensez jamais que c’est possible, et puis ils le font. […] Maintenant, c’est au tour de Kylian. En termes de performances et de régularités, c’est le meilleur joueur du monde.«
