Revue de presse PSG : titre reporté, Ramos, Kolo Muani…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 28 avril 2024. L’officialisation du titre encore repoussée, le refus total de la défaite, Gonçalo Ramos et son rôle de sauveur, Randal Kolo Muani dans le dur…

Une Lequipe 28 04 2024
Lequipe 28 04 2024

L’Equipe fait sa Une sur le prolifique match nul entre le PSG et Le Havre hier soir (3-3) qui ne permet pas au PSG d’être champion de France pour la douzième fois de son histoire. Le quotidien sportif avance aussi la force de caractère des Rouge & Bleu, qui ont réussi à égaliser alors qu’ils étaient encore menés de deux buts à 12 minutes de la fin du match. « Il y a aussi des signes qui ne trompent pas et peuvent même rassurer, comme la joie extatique du banc du PSG au moment de l’égalisation de Gonçalo Ramos, au bout du temps additionnel, ou encore ce refus obstiné de la défaite d’une équipe qui a décidé d’en lâcher le minimum, quand bien même est-elle quasiment assurée d’être championne. » L’Equipe évoque également le match et explique que la sortie à la mi-temps d’Ousmane Dembélé, un choix pour le préserver, « avait laissé un vide considérable dans l’animation offensive parisienne que pas grand monde ne parvenait à combler. » Le quotidien sportif estime que l’international français est véritablement l’homme en forme de l’attaque du PSG ces dernières semaines. « Le bonheur des Parisiens au moment de célébrer ce but valait presque un titre mais celui-ci n’était pas pour samedi. Parce que, malgré tout, le club de la capitale n’est pas parvenu à cerner assez vite le piège des Normands, débarqués pour bien défendre et profiter des rares occasions qui leur seraient offertes. » Le PSG peut dorénavant penser pleinement à Dortmund. Sa motivation, au coup d’envoi mercredi soir, sera naturellement plus élevée que samedi soir. « Mais ce que Paris devra conserver de son week-end, c’est cet état d’esprit, cette détermination à s’arracher à la fatalité et cette maîtrise de ses nerfs », conclut l’Equipe.

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Le quotidien sportif fait également un focus sur Gonçalo Ramos, une nouvelle fois sauveur du PSG contre Le Havre. Entré en jeu à la 62e minute, l’international portugais a délivré une passe décisive à Achraf Hakimi (79e) et offert l’égalisation d’une très belle tête à la 95e. « La soirée de samedi reflète assez fidèlement la personnalité de cet attaquant singulier. Pas le plus élégant, sans doute. Pas le plus fin ni même le plus créatif dans le jeu combiné. Mais avec une énergie et une efficacité qui ne sont pas sans rappeler celles d’Edinson Cavani« , lance l’Equipe. Se 11 buts en 2024, dont trois pour égaliser en toute fin de match (Rennes, Clermont, Le Havre), le font entrer dans une dimension nouvelle. Celle d’une recrue à même d’être un facteur X sur cette fin de saison et d’apparaître, sept mois après son arrivée, comme une recrue capable de changer sur un match le destin de ce PSG, analyse le quotidien sportif. « Le paysage a changé. Et Ramos ne le doit qu’à lui. Ses coéquipiers n’avaient pas été tous convaincus, l’été dernier, par ses premiers pas. Luis Enrique ne le percevra sans doute jamais comme ce numéro 9 parfaitement adapté à son système. Mais le Portugais, par sa générosité, saisit toutes les opportunités. » En 2024, le remplaçant le plus efficace en Ligue 1 (5 buts et 1 passe décisive), ose et est en pleine confiance. « Un but pas suffisant, sans doute, pour semer un doute dans le onze aligné mercredi à Dortmund. Mais Ramos  a pris rendez-vous. Pour les 7 ou 8 derniers matches de la saison. Et pour l’année prochaine. Luis Campos, à l’origine de sa venue, cherche avant tout un ailier cet été. À la vue des prestations récentes de son compatriote, pas sûr qu’il ne change d’avis », conclut le quotidien sportif.

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L’Equipe fait également un focus sur Keylor Navas. Titulaire hier soir lors de PSG / Le Havre, l’international costaricain a vécu une soirée délicate. « Un seul arrêt, trois buts encaissés, une détente qui pose question, notamment sur la frappe d’André Ayew où il est bien placé, mais n’effleure même pas le ballon (38e). Une prestation loin de son standing, même s’il n’a pas été aidé par sa défense. » Le quotidien sportif explique qu’avec ses cinq matches cette saison, le manque d’activité de Keylor Navas (37 ans) ne favorise sans doute pas la compétitivité d’un gardien qui a toujours été un diesel. « La hiérarchie derrière Donnarumma, jamais clairement exprimée par Luis Enrique qui est à l’origine du recrutement d’Arnau Tenas l’été dernier, non plus. » Il a peut-être joué son dernier match au Parc des Princes, lui qui arrive en fin de contrat le 30 juin prochain. « Il lui restera les acclamations nourries des fans parisiens, qui ne manquent pas de le saluer chaleureusement à chaque échauffement, en souvenir des belles heures de son début de règne, entre 2019 et 2021. Qui parait si loin. »

A voir aussi : La déclaration d’amour de Luis Enrique aux supporters du PSG

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De son côté, Le Parisien évoque aussi le match entre le PSG et Le Havre et le fait que le club de la capitale n’avait pas forcément la tête à cette rencontre qui pouvait lui permettre de s’offrir officiellement le titre de champion de France. « Le coaching de Luis Enrique a ressemblé à une gestion des efforts et des temps de jeu davantage qu’à une volonté de gagner. » Outre le repos des guerriers, les partenaires de Warren Zaïre-Emery avaient la tête ailleurs, concentrés sur leur grande affaire du printemps, la Ligue des champions. « La réduction du score d’Achraf Hakimi à douze minutes de la fin a relancé le suspense et les chants des Ultras et poussé sans doute Gonçalo Ramos, déjà au bord du 3-3, à égaliser dans le temps additionnel. Le Portugais marque des points, match après match. » Le Parisien souligne également le refus absolu de cette équipe du PSG de la défaite. « Il se passe vraiment quelque chose cette année que les observateurs de cette équipe et de ce club ne voyaient pas avant, pas depuis très longtemps. »

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Le quotidien francilien fait également un focus sur Randal Kolo Muani. Titulaire hier soir lors du match nul entre le PSG et Le Havre, l’international français a encore une fois été transparent. Mercredi soir, à l’issue de la victoire du PSG contre Lorient, Luis Enrique avait échangé en tête-à-tête avec son attaquant sur la pelouse du Moustoir. « Si le contenu de cette conversation reste secret, ce sont bien des mots d’encouragements que son coach lui a glissés pour redonner confiance à un avant-centre qui en manque cruellement et qui dépareille au milieu de ce collectif parisien sûr de ses forces. » Hier soir, il a encore une fois eu du mal à exprimer ses qualités dans un rôle où il peine à se connecter avec les autres et à se mettre en valeur, lance Le Parisien. « Dans une équipe où toutes les attaques sont passées par les ailes, Kolo Muani n’est pas parvenu à être trouvé dans la surface, ni à jaillir pour couper les trajectoires des centres. » Le quotidien francilien explique que Luis Enrique aurait pu le sortir à la mi-temps, « mais il lui a encore maintenu sa confiance, un geste faisant écho à ses déclarations de la veille en conférence de presse. » Pour retrouver un peu de joie, il lui faudra peut-être attendre cet été et l’Euro avec les Bleus où le staff compte sur lui et continue de croire en ses qualités, conclut Le Parisien.

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