Revue de Presse PSG : un mois d’avril crucial, Donnarumma, Blanc…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 2 avril 2023. Le mois d’avril crucial pour la fin de saison, Gianluigi Donnarumma décevant en 2023, le retour de Laurent Blanc au Parc des Princes…

Dans son édition du jour, l’Equipe fait sa Une sur le choc de la 29e journée de Ligue 1 entre le PSG et Lyon ce soir (20h45, Prime Video). Un match qui entame le mois d’avril de feu des Rouge & Bleu qui affronteront, l’OL, Nice et Lens en trois semaines. Cet enchaînement doit pimenter sa fin d’exercice 2022-2023, « déjà globalement raté après les éliminations en huitièmes de finale de Coupe de France et en Ligue des Champions. » Le quotidien sportif estime que même si Lyon est rentré dans le rang ces dernières saisons, il pose souvent des problèmes aux Parisiens, et que les Rhodaniens, avec plus de réussite, « auraient même mérité de l’emporter – ou du moins de ne pas perdre – certaines confrontations. » Ce match contre Lyon et les deux autres qui suivent n’ont rien d’anodin pour Christophe Galtier, insiste l’Equipe.

Ces trois sorties risquent de compter dans le bilan que ses dirigeants dresseront de la saison et de son management. « Même le 11e titre, record absolu dans le championnat de France, ne suffirait pas à gommer totalement l’impression laissée, aussi bien sur le terrain, que dans le management général du club. » Tant que l’actionnaire parisien ne se sera pas prononcé clairement, le coach du PSG demeura en sursis assure le quotidien sportif. « Pour que Galtier se donne toutes les chances de poursuivre l’aventure sur le banc parisien et mettre un peu de baume au cœur à tout le club et ses supporters d’ici le 3 juin, renouer avec le succès ce soir et réaliser une série positive derrière serait le bienvenu« , conclut l’Equipe.

De son côté, Le Parisien évoque également le match entre le PSG et Lyon. Avec le nul de Marseille contre Montpellier, le PSG « possède une balle de break en or à l’orée de cette 29e journée de Ligue 1« , estime le quotidien francilien. La trêve internationale a fait du bien aux joueurs du club de la capitale, et ceux qui sont revenus de sélections, « sont revenus avec des idées joyeuses à défaut d’être neuve. » Le vestiaire, réuni au complet ces dernières heures s’est fait une promesse : concasser Lyon. Ils veulent envoyer un message, dire qu’ils ne lâcheront pas pour le titre de champion, si jamais certains en doutaient, lance Le Parisien. « Les Parisiens promettent un enfer aux Lyonnais au Parc, avec un match qu’ils ont ciblé dans le calendrier. Avant le déplacement à Nice et la réception de Lens, voilà un triptyque qui les séduits comme une enluminure du morne quotidien, une manière de passer le temps jusqu’au sacre domestique. »

Le quotidien francilien propose aussi une immersion au sein du staff de Christophe Galtier. Le coach parisien et son staff, entre 8 heures et 8 heures 15, « répètent, comme une chorégraphie, les habitudes qu’ils ont prises depuis l’été dernier au camp des Loges. » Ils sont les premiers sur place, les joueurs n’arrivant qu’une bonne heure et demie au centre d’entraînement du PSG. Son fidèle adjoint, Thierry Oleksiak, Joao Sacramento « alter ego d’Oleksiak« , Pedro Gomez – le préparateur physique – Isidro Ramon, responsable du département d’analyse vidéo, et Juan Morillas, le nutritionniste, sont tous là. Les séances d’entraînement sont préparées la veille ou l’avant-veille mais « chaque matin, l’entraînement du jour nécessite entre 10 et 20 % d’aménagement ou de complément à ce qui a été planifié en amont. La faute à la fatigue, aux blessures ou aux retours vidéo d’entraînements précédents qui nécessitent de retravailler certaines situations. » Une tâche sur laquelle planchent Oleksiak et Sacramento. « Christophe Galtier les voit, au sens noble du terme, comme des « éponges », tant ils « absorbent » tout, informations et (surtout Oleksiak) les émotions du coach. »

De leur côté, ils se considèrent plus comme « une ressource supplémentaire dans ce travail d’équipe qu’ils doivent coordonner comme un ballet pour en tirer le meilleur« . Joao Sacramento explique : « Le coach a tellement de départements à gérer que s’il prend en charge tous les détails, il devient fou. » L’entraîneur du PSG laisse beaucoup le champ libre à ses adjoints analyse Le Parisien. « Christophe a un management très participatif, même si au final c’est lui qui mène la danse, il nous laisse la liberté d’apporter nos idées, de donner notre avis et de proposer des solutions« , dévoile Oleksiak. La priorité des deux adjoints est de mettre le coach dans les meilleures conditions et aider l’équipe à être performante. De son côté, Pedro Gomez, chaque semaine, donne ses recommandations, discute avec Galtier. « Ensemble, ils font les choix qui leur paraissent le plus juste : adapter la séance au cas par cas, ménager, réguler… Les discussions sont constantes pour maintenir le degré d’exigence sans prise de risque excessive.« 

L’Equipe fait un focus sur Gianluigi Donnarumma et ses performances depuis le début de l’année 2023. L’impression diffusée par le numéro 99 du PSG ces derniers mois « n’a pas laissé un souvenir impérissable aux supporters parisiens. » Les commentaires acerbes du public du Parc des Princes après une nouvelle prestation au mieux quelconque face à Rennes traduisent assez le degré de déception autour de l’international italien, lance le quotidien sportif. Il peine à apparaître comme un rempart ultra-décisif et « à valider un recrutement qui devait mettre fin à l’interminable feuilleton du niveau des gardiens de l’ère QSI. » Malgré des prestations en demi-teinte, sa position n’est pas fragilisée pour la saison prochaine, « du moins pas encore. » L’Equipe explique qu’au PSG, on répète avoir une confiance absolue en son gardien. « En interne, on ne masque pas une forme de déception, teinté parfois même de scepticisme à son sujet. » La cause de tout ça, l’absence de régularité et le contraste perfectible entre un potentiel exceptionnel dans certains secteurs (réflexes, vélocité sur sa ligne, envergure…) et des prestations au mieux sinueuses. L’Equipe qui conclut en indiquant que le PSG attendra plus de son gardien la saison prochaine. « Sur sa faculté à être plus souvent régulier, plus souvent décisif, notamment dans les grands rendez-vous et sur son jeu au pied. »

L’Equipe qui évoque aussi le retour de Laurent Blanc au Parc des Princes, sept ans après son départ du banc du PSG. Il ne devrait pas recevoir un accueil hostile des supporters parisiens, estime le quotidien sportif. « Depuis son époque, l’effectif comme l’encadrement ont été modifiés en profondeur. » Parmi les joueurs, il n’y a que trois rescapés, Marquinhos, Marco Verratti et Presnel Kimpembe. L’actuel coach lyonnais n’a pas gardé beaucoup d’attaches « d’autant, qu’à l’inverse de son adjoint Jean-Louis Gasset, il s’aventurait peu à nouer des liens au-delà de son périmètre. » Avec le président des Rouge & Bleu, Nasser al-Khelaïfi, les ponts n’ont pas été rompus. Ils se sont croisés à plusieurs reprises, lorsque Laurent Blanc officiait au Qatar avec Al-Rayyan (2020-2022), « sans animosité, son éviction ayant été imposée par les propriétaires du club. »

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