Revue de presse Real Madrid / PSG

Vu et lu au sujet du Real Madrid / PSG ce mardi 26 novembre 2019 dans la presse hexagonale.

« Le PSG, déjà qualifié, a besoin d’un nul contre le Real Madrid pour s’assurer la première place du groupe, synonyme de retour à la maison en 8es de finale de la Ligue des champions, rappelle l’AFP. Les joueurs de Tuchel passeront à Bernabeu « un grand test » selon le coach allemand. Ce dernier pourra disposer de l’ensemble de son arsenal offensif. Au vu de sa prestation terne contre Lille, Neymar paraît le moins bien placé, en balance avec Mbappé. Reste une solution osée pour contenter presque tout le monde : aligner un quatrième joueur offensif dans un 4-2-3-1, option risquée mais plausible en raison notamment de l’incertitude entourant Verratti, de retour dans le groupe après sa blessure au genou. »

L’Equipe du 26 novembre 2019

Le journal L’Equipe consacre 9 pages au choc entre le Real Madrid et le PSG. Il souligne que les « choix offensifs de Tuchel sont (très) attendus. Entre le sportif, le politique et peut-être l’affectif, il avance en terrain miné au milieu des Neymar, Mbappé, Icardi, Di Maria et Cavani. Optera-t-il pour l’équilibre de son 4-3-3 au risque de se mettre à dos un ou deux de ses attaquants ? Ou osera-t-il miser sur un quatuor aux avant-postes, avec en arrière-pensée la conviction que son équipe est capable de malmener les hommes de Zidane sur leur propre pelouse ? Le retentissement serait phénoménal, assurément. » Avec ce match « l’occasion est belle de marquer les esprits et de débarrasser le PSG de cette image d’ogre aux pieds d’argile et au mental en mousse, lit-on. C’est un défi. Car le Real est dans de tout autres dispositions qu’il y a deux mois, revigoré offensivement et déterminé à en découdre pour effacer la tache du Parc des Princes. […] Se montrer exigeants avec eux-mêmes, envoyer l’image d’une force collective, se rappeler qu’ils ont des individualités faisant saliver l’Europe : la croissance des Parisiens passe par là.« 

« Au travers de la bonne entente entre les présidents Al-Khelaïfi et Pérez, le PSG et le Real Madrid entretiennent des liens forts. Que même le dossier Mbappé ne semble pouvoir troubler, écrit le journal sportif. Pérez estime que les « clubs-État » (PSG, City) sont une réalité importante avec laquelle il faut composer. Pas question de les attaquer ou de les dénigrer. Un autre élément n’est pas de nature à déplaire au Real : le PSG apparaît comme un « ennemi » du FC Barcelone, le grand rival. Dernier élément qui souligne les bonnes relations entre le PSG et le Real, l’échange entre les gardiens Navas et Areola, en toute fin de mercato, s’est déroulé de manière efficace et cordiale. »

Dans Le Parisien du jour

Neymar « n’est pas encore revenu à un bon niveau physique après 40 jours d’absence dus à une nouvelle blessure. Tuchel peut-il le laisser sur le banc pour un match aussi important ? demande Le Parisien. En interne, la star est jugée à 60% de ses capacités athlétiques. S’il s’agissait d’un autre joueur, il passerait sans doute son tour. Mais avec Neymar, la problématique demeure toujours différente. Même sur une jambe, il peut débloquer à lui seul un match, surtout en Espagne, qui plus est contre Madrid. S’il ne veut pas de problème pour la suite de la saison, Tuchel n’a aucune raison de laisser son n°10 sur le banc avec Paredes. Neymar rêve de le jouer et de briller. […] C’est l’enjeu, politique autant que sportif, de cette rencontre. Mais souvenons-nous que Paris a gagné ses quatre premiers matchs de Ligue des champions sans le Brésilien suspendu puis blessé et pas au top de sa forme actuellement. »

« Dans la saison actuelle du Real, il y a un avant et un après PSG. On parle là évidemment du match aller de Ligue des champions, mi-septembre, où les hommes de Zinédine Zidane avaient été inexistants au Parc des Princes (3-0), explique France Football. Plus qu’une révolution, c’est d’une prise de conscience dont il est alors question. […] Depuis le 5 octobre, il n’a plus encaissé deux buts lors de ses sept derniers matches, toutes compétitions confondues. Et il vient d’en marquer treize lors de ses trois dernières prestations, contre Galatasaray (6-0), à Eibar (4-0) et contre la Real Sociedad (3-1). Ce regain de vitalité porte le sceau conjugué de la jeunesse et de la nouveauté, ce qui, dans le cas présent, revient quasiment au même. Deux joueurs particulièrement ont su tirer profit du chamboulement instauré par Zidane après le revers du Parc. Deux changements mineurs en apparence, mais majeurs dans les faits. Le Real n’a pas modifié son organisation, il a changé ses ressorts. Le premier s’appelle Federico Valverde (21 ans), le second Rodrygo (18 ans). »

Libération choisit un autre angle… les contrats de Thiago Silva et d’Edinson Cavani… pour vomir sur le club. Extrait : « Depuis l’arrivée du Qatar dans le capital du club, le PSG est une entité sans racine géographique, conçue comme une multinationale regroupant les plus grands joueurs de leur époque sans distinction de passeport et contrainte de laisser partir la quasi-totalité des joueurs qu’elle forme. Deux emblèmes du PSG période QSI sont sur la bascule et la pièce qui les concerne va durer des mois. L’un d’eux devrait voir le match de ce mardi depuis le banc de touche, enfoncé dans sa doudoune, regard sombre, aucun échange avec ses voisins : Cavani est une sorte de chevalier noir en exil. L’autre donnera ostentatoirement de la voix et du geste sur le terrain : s’il porte le brassard de capitaine, Thiago Silva diffuse moins le sentiment de l’autorité qu’il n’en joue la comédie et celle-ci fait parfois grincer les dents de certains de ses coéquipiers français. » Chacun aura compris qu’il s’agît ici d’une toute petite part d’une « analyse » signée Grégory Schneider… donc très personnelle et sans intérêt.

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