Revue de Presse PSG : Bayern Munich, focus sur Choupo Moting, côté allemand on craint Paris…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 8 novembre 2022. Le Bayern Munich prochain adversaire du PSG, focus sur Choupo Motting, côté allemand on craint le Paris Saint-Germain…

Le Parisien rappelle que le PSG et le Bayern Munich ne s’étaient pas rencontrés pendant près de 17 ans, mais depuis 2017, les deux équipes vont s’affronter pour la 7e fois en C1. Le quotidien local juge que les Bavarois étaient le “pire tirage” derrière Manchester City tandis que Benfica a lui hérite du modeste Club Bruges. Si les coachs des deux équipes, Christophe Galtier et Julian Nagelsmann, ne se sont jamais rencontrés en C1, l’entraineur allemand a plus d’expérience de la compétition et de son équipe. Par ailleurs, le PSG va retrouver une autre vieille connaissance, en la personne d’Eric Choupo-Moting qui “empile les buts”, à l’image de son équipe qui en a inscrit 18 en phase de poules contre l’Inter, Barcelone et Viktoria Plzen (dont la moitié contre les Tchèques). De plus les Munichois ont disputé 21 rencontres depuis le début de saison pour 69 buts inscrits, soit 11 se plus que le Paris Saint-Germain dans le même laps de temps. Le Bayern est justement jugé comme “nettement supérieur” que les Rouge & Bleu par le quotidien local… mais il ont quelques raisons d’espérer. Leurs points faibles côté Bavarois ? Laisser des espaces au PSG dont pourrait profiter Kylian Mbappé et les siens !

Le Paris SG est une équipe redoutée en Outre-Rhin après ce tirage au sort. Ce constat est partagé par la presse allemande et le journal Bild qui titre « Coup de massue pour les clubs allemands », en faisant notamment référence au match Leipzig/Manchester City Francfort/Naples et Dortmund/Chelsea. Kicker va dans le même sens et évoque des « tirages difficiles pour le quatuor allemand », peut-on lire dans Le Parisien. Comme a son habitude, Thomas Müller, joueur du Bayern Munich, a réagi au tirage et cette-fois, il a été plus modéré dans sa réaction. « Bonjour Paris, encore une fois. Deux grosses équipes avec de grands joueurs. Malheureusement, l’une d’entre elles ne pourra pas aller au prochain tour. Cette fois, pas d’au revoir. J’ai un grand respect pour Paris, ce sera un grand duel. On se voit l’année prochaine ».
Julian Nagelsmann ne s’est pas non plus réjoui de tomber contre le PSG. « On avait déjà des adversaires redoutables dans la phase de groupes (Barça, Inter), on a fini premier du groupe, mais on n’a pas vraiment été récompensés, regrette-t-il. Mais Paris, qui a perdu la première place du groupe sur le dernier match, n’a pas dû exulter non plus en apprenant qu’il jouera contre nous. » a-t-il déclaré après le tirage au sort.

Dans son édition du jour, L’Équipe évoque le fait que le PSG a « la poisse » qui le poursuit en Ligue des champions depuis quelques saisons, notamment au moment des tirages au sort. Luis Campos de don cote n’était ni “surpris ni déçu” après ces évènements. Néanmoins pour le quotidien sportif, il est préférable d’affronter le club munichois plutôt que Manchester City ou le Real Madrid “mais les résultats inhabituels du club bavarois en début de saison (3 nuls, 1 défaite lors des sept premières journées de Bundesliga) ont laissé place à un retour à l’ordinaire : six victoires sur six en C1 et un leadership retrouvé en Championnat.” La Coupe du Monde va certes interrompre temporairement la progression au plus haut niveau… mais celle-ci devrait rester la même courant février. Vu de Paris, Choupo Moting “ne peut pas être vu comme une immense menace” même s’il ne faudrait pas le sous-estimer, lui qui n’aura “aucun état d’âme” d’éliminer un club qui ne voulait plus de lui.
L’Équipe précise que trois mois séparent le tirage au sort des huitièmes de finale aller (14-15 et 21-22 février), et quatre les retours, ce qui “laisse le temps aux équipes de changer.” Le Bayern pourrait être en quête d’un avant-centre pour cet hiver, tandis que le PSG va chercher à recruter un nouveau défenseur central. De plus, “le profil très joueur des Bavarois, abandonnant pas mal d’espaces » pourrait correspondre aux qualités des Parisiens, s’ils sont toujours habités par le même état d’esprit « une fois la Coupe du monde digérée.” C’est tout le mal que l’on souhaite…

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