La revue de presse PSG : Aurier, Mbappé, Neymar, Matuidi

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 22 août 2017.

« Tottenham et le PSG étaient proches hier soir d’un accord de principe pour le transfert de Serge Aurier autour de 25 M€. Une transaction suspendue à l’avenir judiciaire de l’Ivoirien, explique L’ÉquipeLe représentant de Serge Aurier a, de son côté, trouvé un accord contractuel quasi total depuis une dizaine de jours (contrat de 5 ans). […] Lancé dans une longue procédure de naturalisation française, Aurier n’a pas encore obtenu de réponse. Mais c’est son dossier judiciaire qui est aujourd’hui l’obstacle le plus important. Son avocat s’active pour disposer d’un document officiel formalisant la décision d’appel (déjà prise mais non communiquée) et la non-condamnation à de la prison ferme. Il ne l’a pas encore. Plusieurs cabinets d’avocats travaillent sur cette obtention. Ce préalable est indispensable aux autres étapes du processus : un visa d’entrée pour l’Angleterre puis un visa de travail. S’il n’obtient pas de visa, Paris devra travailler sur les pistes italiennes. »

« Au-delà de son exceptionnel apport sur le terrain, Neymar s’intègre avec facilité au contexte parisien. Chambreur, danseur, souriant, accessible : l’opération séduction fonctionne, écrit le quotidien sportif. « Quand il est arrivé, les joueurs ne s’attendaient pas à ça. C’est un mec simple, naturel, normal. Il ne se prend pas pour une star. Il donne le sentiment d’être un joueur parmi d’autres », glisse le proche d’un cadre. Un joueur comme les autres alors ? Pas tout à fait : « Quand il est dans une pièce, forcément les regards se tournent vers lui plus que vers les autres, souffle un proche du staff. Il y a une forme d’admiration qui s’exerce. Son charisme s’exprime par sa joie de vivre. C’est un charisme joyeux alors que Zlatan, c’était davantage un charisme d’autorité. » La vie du vestiaire n’a pas été bouleversée par cette arrivée. »

« Depuis que Kylian Mbappé a choisi Paris, dans l’esprit du prodige français, il n’y a pas de doute. Il portera le maillot du PSG, lit-on enfin. Un accord contractuel – 5 ans, 18 M€ annuels brut – a été trouvé depuis longtemps. L’issue de ce dossier ne sera pas pour autant automatique. Et voir Mbappé rester à Monaco, en dépit de la tension actuelle, n’est pas  une hypothèse à exclure. Le PSG n’a pas formulé d’offre. Et pour cause, Paris recherche la formule idoine pour convaincre l’ASM et surtout respecter les règles du fair-play financier. Dans ce domaine, la tâche s’annonce particulièrement conséquente. Le PSG, conformément aux règles fixées par l’UEFA, ne sera pas jugé sur ce bilan comptable annuel. Mais pour éviter les sanctions à terme, Paris doit vendre. Ses joueurs indésirables (Aurier, Krychowiak…), bien sûr. Un préalable essentiel mais loin d’être suffisant. Paris réfléchit à intégrer des joueurs dans le deal pour Mbappé. Les volontaires ne sont pas légion. En interne, l’idée d’un prêt avec option d’achat automatique à des hauteurs colossales et supérieures à 180M€ a été évoquée. Mais difficile d’imaginer l’ASM séduite par cette option. Parallèlement, au PSG, des voix s’élèvent pour ne pas valider ce dossier. Afin notamment de ne pas envoyer un message de défiance à l’encontre des autres clubs européens, déjà passablement agacés par l’opération Neymar. »

presse PSG« Chaque jour, Kylian Mbappé est envoyé au PSG. Fantasme ou réalité ? A dix jours de la clôture du mercato, sa venue reste une opération quasi impossible, tranche Le Parisien. Le fair-play financier n’existerait pas, Mbappé serait déjà à Paris. Seulement, cette transaction ajouterait un coût de 50M€ par an en comptant le prix du joueur et son salaire. 50M€ qui s’additionnent aux 117M€ que représente Neymar en termes de charges annuelles. Pour l’instant, Paris ne peut pas se permettre de dépenser cette somme à moins de vendre encore Di Maria, Lucas, Aurier, Ben Arfa, voire Draxler et de prêter Guedes et Krychowiak. L’idée d’inclure un Parisien dans le deal a circulé. Malgré cette limite financière, l’état-major du PSG reste partagé. Certains jugent donc que c’est une folie économique. D’autres estiment qu’une telle fenêtre de tir ne se représentera jamais. Les premiers semblent largement majoritaires. Et ils pensent qu’un milieu de terrain en plus ne ferait pas de mal surtout si c’est Fabinho, lui aussi d’accord pour rejoindre le PSG. En interne, on estime aussi que ce n’est pas le moment de partager l’affiche. Le club préfère se concentrer sur l’exploitation quasi illimitée de la marque Neymar. […] S’il ne bouge pas du Rocher cette saison, le PSG espère l’attirer l’été prochain. Les deux parties sont d’accord sur un contrat de 5 ans et un salaire qui le placerait à la hauteur d’un Cavani. Un accord moral ou un engagement écrit permettrait d’envisager la transaction à l’été 2018 alors qu’il n’aura plus qu’un an de contrat avec l’ASM. »

« Les us et coutumes du monde du foot disent qu’il est totalement déconseillé de changer de club à un an d’une échéance aussi importante que la Coupe du monde, mais « Blaisou » n’avait guère le choix, lance France Football. Les destinations n’étaient pas nombreuses, la faute principalement à la gourmandise de la direction parisienne, qui demandait pas moins de 30M€ cash pour s’en séparer. De fait, la Juve était pratiquement seule sur le dossier. Une entente a été trouvée pour une part fixe à 20 M€ plus 10 de bonus variables. Pas de quoi lui garantir un statut de privilégié pour autant. Matuidi doit clairement compter sur un passage en 4-3- 3. Une option qu’Allegri n’a pas écartée, qui résoudrait le problème mais accoucherait d’un autre, identique. En effet, Mandzukic, Dybala, Cuadrado, les deux recrues Douglas Costa et Bernardeschi, sans oublier Pjaca (blessé de longue date), n’auraient plus que deux places à disposition sur les ailes de l’attaque. Si le technicien toscan décide dans un premier temps de conserver son 4-2-3-1, il pourrait envisager, à l’instar d’Emery, d’aligner l’ex- Parisien au poste d’ailier gauche dans l’optique de présenter une formation plus équilibrée. »

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