Revue de presse PSG : Bordeaux, Mbappé, Neymar, Tuchel, notes…
Vu et lu au sujet du PSG ce dimanche 29 septembre 2019 dans la presse hexagonale.
« Cinq mois après leur dernière association, Kylian Mbappé, passeur décisif, et Neymar, buteur, ont permis au PSG de s’imposer à Bordeaux (1-0) et de reprendre la tête de la L1, publie l’AFP. Le but de Neymar est intervenu sur une erreur de la défense bordelaise exploitée en vitesse par le prodige français par un centre millimétré pour le Brésilien. »
« À Bordeaux, il y a eu le PSG sans avant-centre pendant une heure, et celui avec Mbappé pendant les 30 dernières minutes. Il n’y a pas eu grand-chose offensivement puis il y a eu un festival une fois le Français sur le terrain. Dix minutes après son entrée, cela s’est matérialisé par une passe décisive pour le Brésilien, résume le JDD. Mardi à Galatasaray, Ney sera encore suspendu. Mbappé, lui, jouera. Dès le début ? « On va être sérieux avec ça », promet Tuchel (Icardi n’a pas disputé la moindre minute). Pour un retour de blessure, c’était en tout cas épatant. Et c’est surtout prometteur alors que le PSG « fait moins peur » – c’est « Kyky » qui le dit. Ce nouveau succès étriqué permet au PSG d’éviter une nouvelle zone de turbulence. »
« Il n’y a donc pas eu de surprise. Ni beaucoup d’émotions non plus et le couperet est tombé presque imparablement à 20 minutes de la fin, des pieds de l’inévitable Neymar servi par le revenant Mbappé, commente Sud Ouest. Les Bordelais avaient promis de ne pas renier des velléités de jeu. Ils auront au final subi pendant près de 80 minutes, d’abord sauvés par le manque de précision parisienne puis par Costil. […] Les Bordelais vont maintenant retrouver leur « quotidien », samedi prochain à Toulouse. Ce devrait être plus aisé. »
« Avec une équipe renforcée par le retour de nombreux leaders, le PSG a largement dominé et petitement battu Bordeaux. Grâce à son duo Mbappé-Neymar, mais pas que…, juge L’Equipe. C’est la morale en faux-semblant de cette semaine parisienne. En deux sorties très contrastées, le PSG a fait la démonstration qu’en dépit d’un mercato réussi qui a surtout renforcé sa seconde classe (Herrera, Sarabia, Diallo), son destin demeure principalement dans les pieds de ses stars, celles d’avant. À une ou deux exceptions près peut-être, et c’est là toute la nuance. […] C’est comme si un autre match avait commencé quand Mbappé est entré. « Kylian est l’un des meilleurs joueurs du monde », applaudissait Neymar dans les couloirs du stade. « Quand il est sur le terrain les choses deviennent plus faciles. » Tellement faciles qu’il a parfois péché par excès de gourmandise. On le comprend, il avait des fourmis dans les jambes. Une statistique à elle seule suffit à résumer l’impact de l’entrée de Mbappé : en à peine une demi-heure, le n°7 a tenté cinq tirs et touché treize ballons dans la surface adverse, plus que l’ensemble de ses adversaires sur le match.«
Les notes de L’Equipe : Navas (5). Meunier (6). Thiago Silva (7). Diallo (6). Kurzawa (4). Gueye (7). Marquinhos (6). Verratti (6). Sarabia (4). Neymar (7). Di Maria (5).
Les notes du Parisien : Navas (6). Meunier (6). Thiago Silva (7,5). Diallo (7). Kurzawa (3,5). Gueye (6). Marquinhos (6). Verratti (6). Sarabia (3). Neymar (7). Di Maria (5).
« La reconstitution du duo Neymar-Mbappé a permis au PSG de s’imposer à Bordeaux. Mais Tuchel apporte plusieurs bémols à cette complicité au nom du projet collectif (« Ils ne peuvent pas toujours se chercher mais chercher la meilleure décision pour l’équipe »), rapporte Le Parisien. Le soir où les deux artistes reviennent et permettent à son équipe de gagner après une défaite humiliante devant Reims à domicile, Tuchel a passé son temps à refroidir l’ambiance. Les deux compères se vivent eux comme une solution, la plus efficace pour le bien de l’équipe. En privé, ils ne comprennent pas bien où Tuchel veut en venir avec ses critiques à peine voilées. Neymar est un pouvoir, Mbappé incarne une autre puissance, le duo Neymar-Mbappé représente une troisième force à part. Au milieu se trouve l’éternel combat de l’entraîneur qui chérit son rôle et ne veut pas apparaître dominé ou dépassé. La réussite de la saison réside aussi ici, dans cet espace, cette lutte à trois pour le contrôle de l’exécutif.«
