Revue de presse PSG : Finale, pacte, onze de départ…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 24 juillet 2020, jour de finale de la 103e Coupe de France (21h10) face à l’AS Saint-Etienne.

Le PSG « démarre son incroyable été, peut-être le plus prolifique de son histoire, par une finale de Coupe de France singulière qui marque le grand retour de la compétition officielle en France devant un public très restreint, publie l’AFP. C’est une affiche qui fleure le bon vieux temps, une évocation de 1982, quand le PSG battait aux tirs au but les Verts de Michel Platini pour remporter son premier titre majeur. Mais 38 ans plus tard, et malgré la traditionnelle présence du président de la République, les deux équipes se retrouvent dans un contexte marqué par le Covid-19 qui met à mal la nostalgie. Protocole sanitaire contraignant, public limité à moins de 5.000 spectateurs, cinq changements autorisés… Parisiens et Stéphanois donneront un aperçu du football à venir ces prochaines semaines, voire mois. »

« Un spectateur placé tous les seize sièges au minimum ». Le Figaro a fait le calcul. « Le retour à la vie normale », loué par Roxana Maracineanu il y a quelques jours, n’est donc pas complètement d’actualité pour le football français. Preuve en est, le traditionnel protocole présidentiel d’avant-match ainsi que celui de la remise des trophées ont été chamboulés. Emmanuel Macron, masqué, sera bien présent au Stade de France et descendra sur la pelouse à la rencontre des 22 acteurs pour la présentation des équipes mais il ne serrera pas les mains, respect des gestes barrières oblige. Quant à la coupe, elle ne sera pas remise en tribunes, mais sur le terrain. Le capitaine de l’équipe vainqueur se saisira lui-même du trophée minutieusement désinfecté. Conclusion d’une soirée particulière qui risque de se répéter la semaine suivante pour la finale de la Coupe de la Ligue entre le PSG et Lyon. »

« Les quelques milliers de spectateurs présents en tribune, dont Emmanuel Macron, mais aussi les téléspectateurs, assisteront-ils à un vrai match de football ? On en doute, ronchonne Libération. Les règles n’ont évidemment pas changé. Mais quid de l’intensité physique sur la pelouse après des mois de sevrage ? Surtout, comment parler de la beauté d’un sport sans partage des émotions qu’il suscite ? Bien sûr, le sport le plus populaire du monde est désormais une affaire d’argent, et cette reprise en catimini doit beaucoup à l’importance qu’il occupe dans ce qui est aussi devenu un spectacle. Mais il faut alors se poser la même question : qu’est-ce qu’un spectacle… sans spectateurs ? Voir le foot en train de s’inventer un futur sans tribunes donne le vertige. »

« Revoilà enfin du foot en France », se félicite Le Parisien. Mais « le supporteurisme n’est pas compatible avec nos vies responsables et c’est à l’épreuve de tout un tas de gestes barrière que cette finale se dispute. […] Entre remporter deux nouvelles coupes nationales et une Ligue des champions, Paris préfère tout dévorer mais cherchera davantage à planter ses crocs dans les grandes oreilles de la C1 dans un mois. Mais l’appétit vient en mangeant et tout est dans tout : ces deux clichés racontent que, pour mieux se préparer à la Coupe d’Europe, l’équipe doit d’abord bien s’occuper de ses tâches domestiques. »

« Pendant le confinement, les joueurs du PSG ont formulé un serment : tout gagner en cet été 2020. Quatre mois plus tard, l’effectif est toujours aussi convaincu de pouvoir mener à bien cette folle mission », ajoute Dominique Sévérac. « Al-Khelaïfi voit bien ce qui se trame depuis des mois : la complicité entre Mbappé et Neymar peut s’avérer géniale ; l’ensemble du groupe nourrit des liens qui dépassent le cadre du foot ; ligne par ligne, les joueurs sont sans doute meilleurs que les saisons précédentes. Ce que le président du PSG n’imaginait pas, c’est qu’en parallèle à son rêve, les joueurs ont formulé le même. Ils sont même obsédés par la compétition, majoritairement satisfaits du tirage. La bonne séquence qu’ils traversent actuellement alimente encore plus leur dessein européen. Vient d’abord la Coupe de France en hors-d’œuvre. Mais attention, Paris a très faim cet été. »

Concernant le match du soir au Stade de France, L’Equipe s’attend à quelque chose de très spécial… Les « quelques privilégiés vont sembler perdus et l’ambiance pourrait être assez lunaire sans les ultras des deux clubs », prévient le journal sportif qui retranche au 5000 personnes autorisées les 1500 professionnels concernés et les 900 places neutralisées par l’ASSE. « Appelons-le comme l’on veut, ce rendez-vous porte en son sein un caractère à part, jamais vu, historique, insensé même, peut-être. Les images marqueront les mémoires. […] Pour le PSG, cette 6e finale de suite dans l’épreuve, la 18e au total, n’a pas le même poids que les précédentes. Elle peut constituer la première étape vers un quintuplé exceptionnel, après le Trophée des champions et la L1, déjà acquis. L’objectif du club de Nasser al-Khelaïfi est de rafler les trois compétitions qui rythment son été 2020. »

Quel sera le onze du PSG au coup d’envoi sachant que cinq changements seront possibles en cours de rencontre ? « Dans une opposition de deux fois dix minutes à peine, à onze contre onze plus Neymar en joker, le staff a aligné dans la même équipe ce qui ressemble fort à une base défensive de titulaires : Navas, Kehrer, Marquinhos, Kimpembe, Kurzawa, Gueye et Verratti. La paire Marquinhos-Kimpembe est celle qui avait battu Dortmund. Quant au latéral gauche, même moins prêt physiquement, Kurzawa offre plus de garanties que Bakker, plus affûté mais moins rassurant.«  Si le journal sportif mise sur Kimpembe et Kurzawa, Le Parisien opte pour Silva et Bakker.

  • Le XI du PSG selon Le Parisien : Navas – Kehrer, Silva, Marquinhos, Bakker – Verratti, Gueye – Di Maria, Mbappé, Neymar – Icardi.
  • Le XI du PSG selon L’Equipe : Navas – Kehrer, Marquinhos, Kimpembe, Kurzawa – Verratti, Gueye – Di Maria, Mbappé, Neymar – Icardi.

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