Duluc : « Il faudrait qu’il ne soit pas trop tôt pour Mbappé et pas trop tard pour Buffon et Daniel Alves »

L’impatience parisienne en termes de conquête continentale se heurte à une certaine forme de malédiction. Le PSG attaque les matches à élimination directe, contre Manchester United, sans Thomas Meunier, mais surtout sans Edinson Cavani ni Neymar, tous à l’infirmerie. Paris aura-t-il tout de même les armes ? Le journaliste de L’Equipe, Vincent Duluc, plante le décor avec toute l’incertitude qui entoure ce choc européen.

« Ce n’est pas l’année ou jamais, seulement l’année où le PSG essaie encore, dans un décor de brume plutôt que de plein soleil, écrit le journaliste dans l’éditorial du quotidien sportif. Car il passe dans l’air quelque chose d’une malédiction. […] Pour que les planètes finissent vraiment par s’aligner, il faudrait qu’il ne soit pas trop tôt pour Mbappé pour assumer cette pression et tout le toutim, et qu’il ne soit pas trop tard pour Buffon et Daniel Alves.[…] Tuchel sera le 4e entraîneur de l’ère qatarienne à se confronter au printemps européen, ou à la fin de l’hiver. Pour lui comme pour les autres, la C1 sera la mesure de conquête.[…] Il est l’heure de se souvenir que Chelsea, champion d’Europe en 2012 quand il ne s’y attendait pas lui-même, est toujours la réponse aux questions de la malédiction et de l’impatience. »

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