Wijnaldum : « Je sais que j’ai fait le bon choix »

Arrivé libre de tout contrat au PSG lors de la dernière fenêtre des transferts après cinq saisons bien remplies du côté de Liverpool, Georginio Wijnaldum connait des débuts très mitigés sous ses nouvelles couleurs. Pour le site officiel du club parisien, l’international hollandais s’est livré. Son idole, son intégration, le début de saison… Gini a balayé beaucoup de sujets autour de sa personne.

Le choix du football

« Au début, j’étais très porté sur la gymnastique ! Et puis en jouant au football dans la rue avec mes amis, on s’est rendu compte que je me débrouillais bien. J’ai alors décidé de devenir joueur professionnel, et je l’ai annoncé à ma grand-mère que c’était le sport que j’avais choisi. Elle était heureuse, aussi parce qu’elle trouvait que la gymnastique, c’était trop dangereux ! »

Son modèle

«Quand j’ai commencé à jouer, je voulais être milieu de terrain comme Clarence Seedorf. Ma famille l’a toujours admiré parce qu’il venait du même pays que nous. Clarence a toujours été considéré comme le plus grand sportif du pays, alors quand je jouais, je faisais comme lui, je voulais être lui sur le terrain. »

La pression autour du football

« Même quand j’étais jeune, je ne ressentais pas trop de pression quand je jouais. C’est encore le cas aujourd’hui. C’est plutôt quand je ne joue pas et que je suis un match que je suis un peu nerveux. Comme pour une séance de tirs au but. Si je dois tirer, je suis serein, mais c’est difficile pour moi de regarder mes coéquipiers tirer ! Lorsque vous êtes sur le terrain, vous pouvez contrôler vos émotions, et les situations. Ce qui n’est pas le cas quand on n’est pas sur le terrain. Mais je suis quelqu’un de calme, j’arrive à maîtriser tout cela(…) C’est capital. Quand on n’est pas bien, triste, ou désorienté, on peut prendre quelques jours pour faire le point. Quand on est footballeur, c’est différent. Parce que le prochain match arrive tout de suite, le prochain entraînement aussi. Il faut savoir mettre ses sentiments de côté, nous jouons à un niveau tellement élevé qu’il faut être performant tous les trois jours. On ne peut pas être déçu trop longtemps, ni même célébrer trop longtemps… Cela marche dans les deux sens. »

Son intégration

« Tout est différent pour moi, je change radicalement de vie, de pays, de langues. Et forcément, il faut un temps d’adaptation. J’ai de nouveau coéquipiers, un nouvel entraîneur, j’apprends encore à les connaître sur et en dehors du terrain. Je travaille dur pour faire de mon mieux et changer les choses. J’ai pris un risque, mais je pense qu’il faut savoir sortir de sa zone de confort, pour grandir et pour apprendre toujours plus. Et je sais que j’ai fait le bon choix, je suis confiant. »

Le début de saison

« Nous travaillons beaucoup pour obtenir de bons résultats, et jouer mieux que ce que nous faisons en ce moment, mais nous avons un véritable esprit d’équipe et un mental d’acier. C’est essentiel pour gagner des titres et être une grande équipe. Nous sommes sur la bonne voie. »

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