Un Big 4 français très écartelé…
Un « Big 4 » ou « top 4 » à la française, ce concept cher à la LFP a-t-il du sens ? Relativement si on se base sur les dernières saisons même si l’OGC Nice a fait office de trublion de 2015 à 2017. Mais le total de points est assez explicite, mis à part l’accident de la saison 2016/17, c’est le PSG loin devant Monaco et Lyon et encore plus loin de Marseille. C’est plutôt un « Big » qu’un « Big 4 » que l’on trouve en France.
Cette année, après quatre journées de Ligue 1 seulement, Paris s’est déjà offert une avance confortable sur ses concurrents hexagonaux proclamés : 5 points de plus que l’OM, 6 points de plus que l’OL et 8 points de plus que l’ASM… Evidemment, il n’est question que de 4 matches sur 38. Mais quand le PSG a débuté par un 12/12, personne ne l’a revu ces dernières saisons. Surtout, pour être devant le club de la capitale il faut réaliser un parcours de grand champion (95 points pour Monaco en 2016/17). Et les premières sorties monégasques, lyonnaises et phocéennes n’augurent pas d’une dynamique aussi flamboyante. Bref, le principal adversaire du PSG risque encore d’être le PSG lui-même en cas d’accident industriel.
Après quatre journées, les écarts sont très conséquents. On remarquera que l’année dernière Monaco était au même niveau que Paris (12 points). Et le club de la Principauté avait fini avec 13 points de retard en bénéficiant d’une fin de compétition en roue libre des hommes d’Emery. La nouvelle équipe De Leonardo Jardim n’aura probablement pas les capacités pour concurrencer le PSG. Restent l’OM et l’OL, mais les accrocs sont déjà là en championnat alors que les compétitions européennes n’ont pas encore densifié les calendriers. Bref, pas sûr que le championnat de France soit synonyme de suspense encore une fois. Mais avoir toute certitude un 4 septembre serait une pure folie. Donc, wait and see. Mais les écarts sont là.
