Revue de Presse PSG : mercato, Ekitike, Luis Enrique, Titis…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 1er février 2024. Les ultimes dossiers à régler en ce dernier jour de mercato, un dernier coup à tenter, deux dossiers à finaliser dans le sens des départs, la relation de Luis Enrique avec les jeunes joueurs de l’effectif, les chances maigres des Titis de percer au PSG depuis l’ère QSI.

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Dans son édition du jour, L’Equipe évoque le dernier jour de mercato hivernal pour le PSG. Trente et un jours après l’ouverture du marché, les Parisiens ont seulement réalisé deux transferts : Lucas Beraldo (20M€) et Gabriel Moscardo (22M€). « Le premier, inquiétant contre Brest (2-2), ne fait pas grosse impression à l’entraînement. Le second, opéré du pied gauche à Doha le week-end dernier et reparti au Corinthians, ne portera les couleurs parisiennes qu’à partir de la saison prochaine. » Officiellement, le club parisien n’est plus à la recherche d’une nouvelle recrue pour cet hiver, et dément quelconques négociations. « Mais malgré les fausses pistes envoyées par le camp de Campos, l’objectif d’une arrivée qui se décanterait lors de cette ultime journée existe », rapporte L’E. Le dirigeant portugais a toujours tenté un dernier coup lors de l’ultime journée du mercato depuis son arrivée (Carlos Soler à l’été 2022, l’échec Hakim Ziyech à l’hiver 2023 et Randal Kolo Muani il y a quelques mois), et cette période des transferts ne devrait pas déroger à la règle. « En défense ? Dans l’entourage du club de la capitale, on indique que les recherches se situent notamment dans ce secteur. » Mais le bord parisien reste à l’affût des opportunités pour renforcer son effectif. Présent ces derniers jours à Doha avec Nasser al-Khelaïfi pour discuter du mercato avec les hautes sphères parisiennes, Luis Campos doit regagner Paris dans les prochaines heures.

Dans le sens des départs, le board parisien doit notamment poursuivre ses efforts pour les départs d’Hugo Ekitike et Layvin Kurzawa. L’attaquant devrait voir sa situation se décanter ce jeudi. « Mercredi, un acteur de ce sinueux dossier comparaît la situation du jeune Parisien à celle de Kolo Muani lors de l’ultime jour bourré de tension et de rebondissements du mercato l’été dernier », précise le quotidien sportif. Ils sont encore trois clubs en lice pour accueillir l’ancien Rémois. L’Eintracht Francfort est toujours en pole et a la préférence du joueur. « Ces dernières heures, les deux clubs continuaient à négocier. La contre-proposition du PSG – qui demande un prêt avec option d’achat de 30 M€ bonus compris – a été reçue par les dirigeants allemands, qui entendent boucler le dossier aux alentours de 25 M€. La négociation se joue donc à deux ou trois millions », détaille L’E. Brentford et Wolfsburg restent à l’affût. Alors que Noha Lemina a été prêté à Wolverhampton et que Nordi Mukiele devrait rester malgré les intérêts du Bayern Munich et de Chelsea, il reste un dernier dossier à régler, celui de Layvin Kurzawa. En fin de contrat en juin prochain, le latéral gauche de 31 ans serait l’objet d’une offre mais l’identité du club n’a pas filtré.

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De son côté, Le Parisien met en avant la relation entre Luis Enrique et ses plus jeunes joueurs de l’effectif. Depuis son arrivée, le coach de 53 ans laisse de la place à ses éléments les plus jeunes et il porte un soin particulier à leur intégration. Lorsqu’il a aperçu Warren Zaïre-Emery lors des premières séances, il a rapidement su qu’il deviendrait un élément important de son onze de départ. « Il a multiplié les échanges, les blagues, les discussions. Cette attention nouvelle a mis ‘WZE‘ en confiance. » Au fil des jours, le technicien espagnol lui a fait comprendre qu’il devait se lâcher et tenter encore plus afin de fructifier son énorme potentiel. « Ce côté paternaliste et protecteur est l’une des pattes de Luis Enrique », rapporte LP. L’ancien sélectionneur de la Roja n’hésite pas à lancer et faire confiance aux jeunes. L’été dernier, son appel à Bradley Barcola a été déterminant pour convaincre l’ancien Lyonnais de rejoindre Paris. « Avec la même recette que celle employée pour Zaïre-Emery et qui l’amène aujourd’hui à être titulaire. » Le coach parisien va se montrer exigeant et pointilleux sur l’aspect tactique afin de tirer le meilleur de l’ailier de 21 ans, avec lequel il échange beaucoup. Un fonctionnement qu’il applique aussi à la recrue Lucas Beraldo avec lequel il souhaite développer sa polyvalence.

La récente intégration de Senny Mayulu au groupe professionnel montre la volonté de faire de la place à des éléments du centre de formation. Selon les qualités et le profil du joueur, Luis Enrique n’hésite pas à faire monter certains Titis afin de les développer à l’image de Yoram Zagué, capitaine des U19. « Soucieux de maintenir un important degré de compétitivité à l’entraînement, l’Espagnol peut parfois se montrer insistant et afficher une grande rigueur quand il souhaite faire appliquer les consignes précises auprès des moins expérimentés. Mais si le technicien décide d’installer définitivement un jeune en équipe première et de l’utiliser en match, c’est parce que son rendement lui a donné satisfaction », précise LP. Cet accompagnement se fait également lorsque certains éléments sont amenés à redescendre avec l’équipe U19, à l’image d’Ethan Mbappé et Senny Mayulu qui avaient participé à la victoire contre Le Havre (5-0), au lendemain de leur déplacement à Orléans avec le groupe pro. « Ce jour-là, une partie du staff de Luis Enrique était présente dans les tribunes pour suivre notamment les deux milieux. » Leur prestation a ensuite été l’objet d’une communication entre les différents membres. Une vraie évolution par rapport aux saisons précédentes où les jeunes se sentaient délaissés.

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Le quotidien francilien fait également le point sur les chances des Titis de percer avec le groupe professionnel depuis l’arrivée de QSI. Les différents coaches ont eu une utilisation inégale des jeunes du centre de formation. Luis Enrique en a déjà lancé deux dans le grand bain : Ethan Mbappé et Senny Mayulu. « D’autres, comme Sérif Nhaga, Joane Gadou ou Yoram Zagué, ont déjà été convoqués pour des entraînements, voire des matches. » Au début de l’ère QSI, Carlo Ancelotti était attentif aux Titis et était agréablement surpris par la qualité du centre, même s’il a lancé que quatre jeunes (Areola, Coman, Rabiot et Conte). De son côté, Christophe Galtier ne portait pas une grande attention aux jeunes, malgré la création du groupe Elite. « Depuis l’arrivée des Qatariens à la tête du club, 41 Titis ont eu le droit à du temps de jeu avec les pros. Thomas Tuchel (12) ou Mauricio Pochettino (9) n’hésitaient à en lancer un certain nombre, quitte à peu les utiliser par la suite. Au total, seuls 16 comptent plus de 10 matches avec l’équipe première du PSG, et seulement 7 plus de 1.000 minutes jouées en tout. Un quart d’entre eux (11) ne comptent qu’une seule apparition sous le maillot rouge et bleu », précise Le Parisien.

Les places sont rares et chères face à la forte concurrence des cadres dans le groupe professionnel. Le talent n’est pas le seul facteur à prendre en compte pour faire monter les Titis dans l’équipe première, comme l’explique un ancien du centre de formation : « Tout dépend du cycle du club, des moyens, du profil de l’entraîneur, de sa patience et de son goût pour la prise de risque, car il faut des résultats à très court terme. » Le temps de jeu est aussi un élément à prendre en compte pour convaincre un jeune de prolonger son contrat ou au contraire de le valoriser sur le marché afin d’en tirer une belle plus-value. Sous Thomas Tuchel et Mauricio Pochettino, la vente des Titis a souvent renfloué les caisses parisiennes.

Dans le quotidien francilien, il est également question de la date de retour d’Achraf Hakimi au PSG après l’élimination du Maroc en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Un article partagé sur notre site ici.

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