Hansen : « Le fait de n’avoir toujours pas remporté la Ligue des champions me hante toujours »

Sacré champion de France pour la 8e fois d’affilée le week-end dernier, le PSG Handball abordera une semaine décisive pour la suite de sa saison. En effet, les Rouge & Bleu disputeront un quart de finale de Ligue des champions face à Kiel (11 et 19 mai) ainsi qu’une demi-finale de Coupe de France contre Toulouse (14 mai). Et comme depuis quelques rencontres, le club de la capitale ne pourra pas compter sur son arrière gauche, Mikkel Hansen. Après une opération au genou, le Danois de 34 ans a connu des complications avec « phlébite du membre antérieur doublée d’une embolie pulmonaire », comme l’avait indiqué le club parisien dans un communiqué en mars dernier. Sa saison est ainsi terminée ainsi que son aventure avec le PSG Handball. Après 10 années passées au club, Mikkel Hansen retournera au Danemark dans le club d’Aalborg à l’issue de cette saison. Dans un entretien à L’Equipe, l’international danois est revenu sur le groupe du PSG, sa blessure et les échecs répétés en Ligue des champions. Extraits choisis.

L’état d’esprit du groupe

« Comme à Copenhague, je suis venu à Paris pour écrire l’histoire du club et surtout gagner la Ligue des champions. Au PSG, j’ai connu beaucoup de grands joueurs. J’ai toujours aimé et admiré l’attitude des joueurs de l’équipe de France qui gagnait pratiquement à chaque fois. Quand tu côtoies ces joueurs au quotidien, tu comprends qu’il joue toujours avec la même envie, quel que soit le contexte. Des mecs comme Titi (Omeyer), Niko (Karabatic), et même Luc (Abalo), dans un style différent, plus artiste, ils ne lâchent rien. Quelque part, ils te poussent à te transcender. Niko, notamment, est pour moi le meilleur joueur de l’histoire du handball. Ici à Paris, avec la confiance qu’il procure à tout le monde, il est très important dans le groupe. Lorsqu’il n’est pas là, cela se ressent vraiment. »

Sa blessure au genou

« Mon opération au genou était programmée fin mars au Danemark, durant la trêve internationale. Normalement, ce n’était pas grand chose. En fait, l’opération s’est très bien passée. J’avais tout fait pour être à 100% pour la fin de saison et surtout pour ce quart de finale de Ligue des champions. À mon retour en France, j’ai eu des complications avec une phlébite et une embolie pulmonaire. Heureusement, le staff du PSG a été très réactif. Lorsque j’ai compris que je ne jouerais plus pour Paris cette saison, j’étais déçu et touché. Sur le coup, j’ai eu du mal à encaisser. Beaucoup m’ont dit que j’avais eu de la chance d’être encore en vie, de pouvoir encore pratiquer mon sport. Mais quand tu es sportif de haut niveau, tu ne raisonnes pas comme ça. Ce club a été ma vie pendant 10 ans. De 24 à 34 ans. J’ai ma famille ici, ma femme, mes deux enfants. C’est un peu compliqué de me dire que je ne peux pas choisir comment cette histoire se termine. Aujourd’hui encore, je n’ai toujours pas accepté. »

Les échecs répétés en Ligue des champions

« Le fait de n’avoir toujours pas remporté la Ligue des champions me hante toujours. C’est pour cela que je n’arrive pas à accepter de ne pas être sur le terrain contre Kiel. Pourquoi Paris n’y est toujours pas parvenu ? Difficile à expliquer. Déjà il faut savoir combien il est compliqué de se qualifier pour le Final Four. À plusieurs reprises, nous ne sommes pas passés très loin du titre (…) Contre Kiel, c’est vraiment du 50-50. Comme nous, ils ont des joueurs de très haut niveau. Suivre ce match dans les tribunes n’est pas évident. Mais si je peux aider, je n’hésiterai pas. Car je sais que ces confrontations de haut niveau se jouent sur des petits détails. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page