Ibrahimovic pour le JDD : « Chaque jour, le PSG devient plus grand ! »
Revue de Presse PSG : Messi, Mbappé, Reims, Dagba…Le PSG reçoit ce dimanche le Stade de Reims dans le cadre de la 22e journée de la Ligue 1 (20h45) et devrait retrouver Leo Messi et Kylian Mbappé. Les deux joueurs étaient absents quelques jours cette semaine à l’entraînement mais retrouveront bel et bien le groupe pour cette rencontre. Avant que ces deux superstars débarquent dans la capitale, Zlatan Ibrahimovic a marqué la première époque du Paris SG sous QSI de son empreinte. Le Suédois, qui s’est longuement exprimé pour le quotidien L’Équipe, a aussi été interrogé par l’hebdomadaire Le Journal du Dimanche. À l’occasion de la sortie de sa biographie, « Adrénaline », le Suédois est revenu sur son passage en France et au Paris Saint-Germain. Nous avons pris le soin de ne pas vous remettre les réponses déjà évoquées dans L’Équipe pour ne pas que cela soit redondant à la lecture.
A-t-il marqué son époque sans avoir remporté le Ballon d’Or ni la Lgue des Champions ?
Oui, car je suis resté longtemps au sommet. Partout où je suis allé, j’ai gagné. Dans des pays différents, avec des traditions différentes. Ça m’aurait plu d’ajouter ces deux trophées à ma collection mais auraient-ils fait de moi un meilleur joueur? Non. Plus que tout, j’aime profondément ce sport.
A-t-il finalement apprécié la Ligue 1 ?
J’ai fait le travail pour lequel on m’a payé, aussi longtemps que les dirigeants ont été contents de moi. C’est ça, le professionnalisme. Je n’étais pas habitué à jouer devant quelques milliers de spectateurs donc j’avais l’impression que je ne pourrais pas aider l’équipe. Puis j’ai décidé de venir et j’ai vu que l’herbe était verte dans tous les stades. C’était une habitude à prendre et une disposition d’esprit à adopter. Finalement, c’était bien. Une expérience merveilleuse pendant quatre ans. Comparez ce qu’était le PSG d’alors et ce qu’il est devenu le jour où je suis parti : nous avons relevé un challenge incroyable.
Des regrets après sa déclaration : « La France, ce pays de merde » ?
Je ne regrette rien. C’était sous le coup de l’émotion. Si vous êtes intelligent, vous comprenez que ça avait juste à voir avec le football. Ça fait partie des choses que j’ai dû affronter en venant en France. D’où j’arrivais [l’Italie], c’était un autre niveau et c’était difficile de comparer. Mais je m’y suis fait et j’ai aussi appris. On fait tous des erreurs. L’arbitre en avait fait une, ses excuses étaient mauvaises et, en même temps, je le comprends : le PSG grandissait très vite, de grands joueurs arrivaient et il n’y était pas habitué. Ce n’était facile pour personne, on va dire.
Le PSG et ses ambitions
Diriger le monde, ça ne se fait pas en vingt-quatre
heures. C’est un marathon avec des hauts et des bas.
Chelsea a mis dix ans [neuf en réalité] après avoir été racheté par
Roman Abramovitch.
Le PSG est-il plus proche du sommet qu’à son départ ?
Absolument. Chaque jour, il devient plus grand. C’était le
projet. Si ce n’était pas le cas, ça voudrait dire qu’ils ne font
pas le travail correctement. Entraîner et manager un
effectif aussi talentueux n’a rien d’évident. Du peu que je vois,
le PSG fait ce qu’il a à faire.