Le fantasme saoudien des Marseillais pour concurrencer le PSG

Lassé d’être martyrisé par le PSG, le peuple marseillais rêve d’un véritable « Champions Project » qui pourrait donner du lustre au maillot phocéen. Depuis quelques jours un fantasme circule sous fond de haine entre le Qatar et l’Arabie saoudite. A Marseille, on ose espérer que Al-Walid ben Talal (65 ans) pesant 18,7 milliards de dollars selon Forbes, rachètera à Frank McCourt le club sudiste aux caisses vides.

Mais même s’il d’agît plus d’une rumeur que d’une information, comme le rapporte Challenges, le Saoudien ne serait pas le bienvenu en France. Le qatarien Yousef Al-Obaidly (beIN Media Group) a fait savoir au magazine qu’il s’y opposerait (« Très remonté, le patron de beIN Media Group argue du fait que l’Arabie saoudite abrite et protège beoutQ, un site qui pirate de façon industrielle les retransmissions télévisées des championnats européens »). On retrouve la même crispation chez Canal Plus rien qu’à l’idée de l’arrivée du Saoudien : « Dès février 2019, la filiale de Vivendi a dénoncé officiellement à l’administration américaine les violations du droit à la propriété intellectuelle menées par l’Arabie saoudite. Côté droits de l’homme, cette fois, c’est Amnesty International qui participe à cette campagne anti-saoudienne. »

Pourquoi cette rumeur ? Challenges a la réponse. L’emballement aurait trouvé sa source dans les démarches entreprises par l’un des proches du Saoudien, Kacy Grine. « Ce banquier d’affaires français, fan de football et bien introduit dans l’entourage de Donald Trump, a contacté ces derniers mois l’ambassadrice américaine, Jamie McCourt, ex épouse du propriétaire de l’OM, afin qu’elle le mette en relation avec ce dernier. « Il y a eu un échange entre les deux hommes, confie un connaisseur du dossier. Grine a agi en banquier d’affaires, il voulait voir s’il y avait une opportunité ». Dans le même temps, l’intermédiaire français, Jean-Marc Forneri, a soumis l’idée au richissime prince saoudien. » Et après ? « Il est difficile de savoir si le projet peut intéresser Al-Walid, d’autant que l’OM n’est visiblement pas à vendre », rapporte un proche du dossier au magazine. Reste à savoir s’il faut souhaiter que l’homme d’affaires saoudien soit intéressé.

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