Le président du Pays de Cassel attend avec impatience le PSG
Qualifié pour les seizièmes de finale de la Coupe de France après sa victoire contre Châteauroux (1-3), le PSG affrontera le club de Régional 1, le Pays de Cassel. Un rêve pour le petit club du Nord de la France.
Le prochain match officiel du PSG se jouera lundi soir (21 heures, BeIN Sports 1) en seizièmes de finale de la Coupe de France. Une rencontre contre l’équipe de sixième division, le Pays de Cassel. Ce dernier s’est qualifié lors de la séance de tirs au but contre un autre club du Nord de la France, Wasquehal. Le tirage au sort ayant eu lieu avant leur match, les joueurs du club de Régional 1 savaient qu’ils allaient affronter le PSG en cas de victoire. Jean-Jacques Vaesken, le président du Pays de Cassel, explique que son équipe est en plein rêve.
« On va jouer un match historique »
« Nous savions que nous allions tomber sur le PSG en cas de victoire. Ça nous a donné une force supplémentaire et une rage de vaincre au moment de jouer notre match contre Wasquehal. C’est du bonheur et une joie énorme pour mes jeunes ainsi que pour toute la Flandre. On va jouer un match historique, savoure le président dans une interview accordée au Parisien. C’est fou et inimaginable. On va au moins essayer de tenir une mi-temps ou de leur marquer un but. Ça m’étonnerait, mais on va essayer, ça serait magnifique. On y croit quand même ! On sera motivés pour essayer de remporter ce match. Quoi qu’il arrive, ça sera une belle fête.«
« Quel bonheur de pouvoir se frotter à une équipe comme celle-ci »
Jean-Jacques Vaesken a aussi parlé de l’état d’esprit de ses joueurs en vue de cette rencontre de gala contre le PSG. « Les joueurs ont pleuré des larmes de joie, c’est quelque chose de magnifique pour eux, pour nous. Tous sont des amateurs, quelques-uns ont joué en National 2, mais la plupart d’entre eux découvrent tout ça. C’est un jeune effectif dirigé par un jeune coach (Samuel Goethals) qui est belge et qui est arrivé cette saison. Il prône du beau jeu. C’est le match de notre vie. On ne pouvait pas rêver mieux. Franchement, jouer Paris… C’est la capitale ! Quel bonheur de pouvoir se frotter à une équipe comme celle-ci.«