Le PSG, Navas, hiérarchie, Ligue des champions… Donnarumma se confie

Arrivé libre de tout contrat au PSG à l’été 2021, Gianluigi Donnarumma s’est imposé comme le gardien numéro 1 cette saison après un exercice précédent en alternance avec Keylor Navas. Et à quelques jours du match de Ligue des champions face au Bayern Munich, le portier italien s’est confié sur son aventure parisienne.

Débarrassé de l’ombre de Keylor Navas, prêté à Nottingham Forest au mercato hivernal, Gianluigi Donnarumma pourra montrer la pleine mesure de son talent sans avoir de pression dans son dos. Et à l’approche du huitième de finale de la Ligue des champions face au Bayern Munich (14 février – 8 mars), le champion d’Europe 2021 avec l’Italie est revenu sur son aventure chez les Rouge & Bleu, dans un entretien à L’Equipe. Extraits choisis.

Le projet vendu par les dirigeants à son arrivée

« Je suis venu ici avec l’envie d’aider l’équipe à gagner le plus de trophées possibles. Chaque saison, il y a l’objectif de tout gagner. Quand je suis arrivé, mon unique objectif était de tout donner pour ce club, pour l’équipe, et de gagner autant que possible. »

Comment a-t-il vécu l’alternance la saison passée

« Pour moi, la saison dernière m’a aidé à grandir énormément, justement en raison de ces difficultés. Cela a été une expérience qui m’a apporté, je l’ai vécu comme ça. Cette année, le Mister (Christophe Galtier) a donné une hiérarchie claire, et je le remercie de sa confiance. L’an passé, l’important était d’essayer d’être prêt à chaque fois que je jouais. Je l’ai pris comme ça, même si c’est difficile, c’est une expérience en plus qui t’aide, surtout quand tu es jeune. »

Sa concurrence avec Keylor Navas, une pression supplémentaire ?

« C’est sûr, ce n’est pas facile, tu dois savoir gérer cette situation particulière. Keylor et moi sommes deux bons garçons, on s’entendait bien, mais c’est normal que ce soit difficile. Dans la gestion, au fil du temps, cela devient compliqué. Nous l’avons bien pris, lui comme moi, en essayant d’aider l’équipe, ce qui est la seule chose importante. Il ne s’agissait pas seulement de lui ou de moi, mais de toute l’équipe (…) C’est normal de faire des choix, à un moment. Et il fallait faire un choix, que ce soit lui ou moi, c’était important pour tout le monde. »

Gianluigi Donnarumma face à Toulouse (2-1). Image : psg.fr

La pression supplémentaire a eu un rôle dans sa performance face au Real Madrid ?

« Non, ce match je l’ai vécu comme tous les autres, il n’y avait pas de pression particulière, je suis habitué à ce type de rencontres. Malheureusement, le foot est comme ça. Après ce but encaissé, on a lâché un peu, et j’étais très déçu. Je ne me sentais pas coupable, mais je me sentais très déçu. On gagne tous ensemble et on perd tous ensemble, donc j’étais déçu mais pas coupable. Ce match n’a pas bien tourné, il faut avancer, cette saison nous donnerons tout, encore, pour gagner. Il ne faut pas se dire qu’on va la gagner, il faut prendre chaque match l’un après l’autre. »

Pourquoi avoir choisi le PSG ?

« Il y a surtout eu le fait qu’ici tout le monde me voulait, du président au directeur sportif, j’étais content de voir leur envie de me recruter. Cela a facilité beaucoup de choses. Et j’avais envie de gagner le plus possible, d’écrire l’histoire de ce club. Quand tu arrives, tu te rends compte de combien ce club est important. La ville est fantastique, les supporters sont incroyables, il y a tout pour gagner et gagner encore. Je savais que Gianluca (Spinelli) était là, cela a compté aussi, il a été important pour moi en sélection et il l’est toujours aujourd’hui. »

Une atmosphère angoissant autour du PSG avant la Ligue des champions ?

« Non, ce que je ressens, c’est que nous avons envie de bien faire. Nous préparons ces matches comme tous les matches importants, après c’est sûr qu’en C1, la pression monte un peu. Il y a une énorme envie de bien faire dans cette compétition, c’est sûr. Aujourd’hui, on pense au Bayern. Un sentiment de revanche ? Pas de revanche, simplement l’envie de bien faire, de bien travailler, et de gagner. »

Est-il inquiet après la défaite face à l’OM ?

« Je suis déçu parce qu’on avait vraiment à coeur de continuer dans cette compétition, mais je n’ai pas d’inquiétude. On sait parfaitement ce dont on est capables et on est tous unis et concentrés pour relever les prochains défis, à commencer par le match à Monaco ce samedi en Ligue 1. »

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