Chaudel : « En 2014, le PSG a agi comme un contribuable lambda »

Vendredi, dans le cadre des « Football Leaks », Mediapart accusait le PSG de « dopage financier » couvert par l’UEFA. Le fait qu’il y ait eu des négociations, Vincent Chaudel, fondateur de l’Observatoire du sport business et directeur communication et marketing du cabinet de conseil Wavestone, estime que c’est tout simplement logique…

« En 2014, le PSG a agi comme un contribuable lambda qui irait protester à son centre des impôts un redressement dont il contesterait le fondement. Le club n’a rien fait d’autre que discuter avec son régulateur et obtenir de lui qu’il statue sur une dévalorisation moins désavantageuse de ses contrats, explique le spécialiste à L’Equipe. De leur côté, Platini et Infantino ont choisi d’avoir un bon accord plutôt qu’un mauvais procès. Exactement ce que l’UEFA d’aujourd’hui n’a pas pu éviter puisque des clubs poursuivent les décisions de sa commission indépendante devant le TAS. »

Le PSG a d’ailleurs saisi le TAS, il y a un mois, pour s’opposer au réexamen de son dossier par la chambre d’instruction de l’instance de contrôle du fair-play financier. Un moyen pour éviter une sanction de la part de l’UEFA. « Il y a déjà eu cette première sanction et le club en risque désormais une autre plus grave. Le PSG tente de rendre caduque cette nouvelle procédure », observe le spécialiste.

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