Mukiele : « Je suis un guerrier, […] je me bats pour tout le monde ! »

Nordi Mukiele a paraphé un contrat de cinq saisons cette semaine avec le PSG. À Paris, l’ancien montpelliérain sera la doublure attitrée d’Achraf Hakimi au poste de piston droit, mais également une solution de rechange au sein de la défense à trois instaurée par Christophe Galtier. Pour le quotidien L’Équipe, l’international a livré ses premiers mots et ce dernier est bien évidemment très heureux de faire son retour en région parisienne et affiche ses ambitions. Extraits choisis

Sa signature au PSG

Un risque en venant au PSG ?

Lorsqu’on rejoint un grand club, forcément il y a une part de risque. Après, je pense que je suis préparé. Vous m’auriez posé la question il y a deux ans, je vous aurais dit que je n’étais pas prêt. Aujourd’hui, je sais que je le suis. À Leipzig, j’ai connu l’Europe, des matches références contre Paris, Manchester City ou United. Si un joueur a envie d’évoluer, il doit passer par les grands clubs et aujourd’hui, j’y suis. Et je me sens prêt. Alors oui, c’est un risque, mais un très bon risque.

L’intérêt de Chelsea l’a fait hésiter ? A-t-il échangé avec Nkunku avant de signer ?

Franchement, non. À partir du moment où j’avais donné ma parole à Luis Campos… À aucun moment, je n’ai hésité.
Si j’ai échangé avec Nkunku ? Forcément. Après, on n’est pas entrés dans les détails mais il m’a dit que j’allais entrer dans un vestiaire de gagnants et que je devais dès le premier jour avoir cette mentalité-là.

Son arrivée au PSG

Paris, depuis des années, vise de très grandes choses. Et c’est ce que je cherche. Je suis quelqu’un qui aime gagner. Venir au PSG est quelque chose qui me challenge et qui correspondait à ce que j’avais au fond de moi.

Son regard sur l’équipe

Quelle image a-t-il de l’équipe ?

L’image des joueurs. Luis Campos a appuyé sur l’idée que j’étais dans une équipe où le collectif était la chose la plus importante. Il m’a parlé d’état d’esprit, de mentalité, de ces nouvelles choses qu’il souhaite mettre en place. Il connaît ma mentalité : je suis un guerrier, quand je suis sur le terrain, je me bats pour tout le monde. C’est ce que je vais faire ici.

Une équipe fragile ?

Non, c’est une équipe forte. Regardez les noms dans l’équipe. Après, on ne peut pas toujours lier cela à la mentalité, aux émotions. Il y a de ça, mais il y a autre chose. Je pense simplement que ça demande du temps, une construction. Le PSG a déjà fait une finale, une demi-finale, ça s’est joué à rien. Quand tu arrives à ce niveau, c’est que tu as une base. Et je suis persuadé que ça arrivera un jour (la victoire en C1).

La discipline au PSG, une surprise ?

Déjà, au début, ça a été compliqué là-bas pour moi. Et je suis content de l’avoir connu. J’étais un peu éparpillé. Je ne peux pas vous dire que ça me surprend parce qu’on est humain, on peut faire des erreurs. Il y a un élément dont je suis sûr, c’est que cette rigueur, c’est important. J’ai appris à instaurer une routine dont mon corps a besoin. Le bain froid, j’en ai besoin chaque jour, la préactivation, les séances de sauna, d’étirements aussi. Mon corps demande ça. C’est ce qu’on m’a appris là-bas. Cette discipline, cette rigueur, j’en ai besoin aujourd’hui.

Son statut dans l’équipe

Une arrivée en tant que remplaçant ?

Non. À Leipzig, j’étais en concurrence avec des internationaux. Je viens pour jouer là où le coach a besoin, pour aider l’équipe. Et donner la meilleure version de moi-même.

Injouable en fonction de la concurrence ?

Non, il ne faut pas se dire ça. Il faut se dire que dans chaque grand club européen, il faut avoir des joueurs de haut niveau pour remporter les plus grands trophées. C’est normal. J’arrive ici pour jouer, pour apprendre, pour continuer à grandir. Après, oui, si on m’avait dit, à Laval, que je jouerais un jour avec Ramos, je ne l’aurais pas nécessairement cru.

Son poste de prédilection ?

Là où le coach me mettra. Piston, axial, je suis à l’aise aux deux. M’imposer ici ou là, ce n’est pas la question. La question est de savoir si je vais être performant et savoir si je vais aider l’équipe.

Sa relation avec le PSG ?

Quand j’étais petit, j’allais souvent au Parc, j’ai été ramasseur de balles. Être ici en tant que Parisien, c’est une énorme fierté pour moi, mes proches. Se dire que je vais enfiler ce maillot, c’est une motivation supplémentaire.

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