Nasser Al-Khelaifi révèle avoir refusé une offre de rachat du PSG de plus de 4 milliards d’euros
Alors que la Coupe du Monde a démarré ce dimanche avec la défaite du Qatar face à l’Equateur, le PSG pourrait vivre quelques changements majeurs dans les prochains mois.
Évoqué par le journal L’Équipe il y a quelques jours de cela, l’actionnaire du Paris Saint-Germain – Qatar Sports Investment – ne serait pas fermé à l’idée d’ouvrir entre 10 et 15% du capital du club à de nouveaux actionnaires. Des sociétés américaines se seraient même renseignées pour investir au sein du PSG. Néanmoins, comme l’a révélé le journaliste Ben Jacobs, les Qataris ne voudraient pas vendre la majorité de leur part et cette tendance a été confirmée par Nasser Al-Khelaifi en personne, qui s’est longuement épanché sur la question.
Le club n’est pas à vendre mais…
Invité exceptionnel du média Talk Sport, le président du Paris Saint-Germain a défendu l’organisation de la Coupe du Monde au Qatar en plus de son bilan au PSG. Le patron de l’ECA a tenu à rappeler les accomplissements réalisés par le club sous sa présidence.
“On parle toujours d’argent et de dépense quand on évoque le PSG. Mais ce n’est pas vrai ! Lorsqu’on est une société c’est normal d’injecter de l’argent d’un point de vue du business mais aussi du football. On a racheté le club qui valait 70 millions d’euros et aujourd’hui il en vaut plus de 4 milliards. Nous avons eu plusieurs offres. Est-un bon business ? Oui, c’est un business fantastique ! Est-ce que le projet est positif ? Je crois que oui ! Est-ce qu’on fait tout bien ? Non, bien sûr au football tu peux prendre de mauvaises décisions. Nous ne sommes pas parfaits, croyez-moi, on fait de notre mieux. Et je crois que ce qu’on a fait au club par rapport à là où il était lorsqu’on l’a acheté et là où il est aujourd’hui, on doit être fier de ce qu’on a réalisé ! »
Interrogé par la suite sur l’avenir du Paris Saint-Germain sous pavillon qatari, Nasser Al-Khelaifi a tenu à démentir fermement un départ potentiel de QSI mais a tout de même ouvert la porte à l’arrivée d’un nouvel actionnaire minoritaire au sein du capital du club de la capitale.
« Si on a eu une offre de 4 milliards d’euros ? On a même une offre de plus de 4 milliards d’euros mais nous ne vendrons pas le club… Mais pourquoi pas un petit pourcentage ! Nous réfléchissons par ailleurs à différentes offres…”