Pierre-Fanfan : « Je ne vois pas le PSG se louper »
Ce soir (21 heures, Canal Plus Sport 360, Canal Plus Foot), le PSG reçoit Lens dans le choc de la 31e journée de Ligue 1. José-Karl Pierre-Fanfan, qui a joué pour les deux clubs, ne voit pas les Parisiens se louper sur cette rencontre.
Ce soir, le premier reçoit son dauphin. Le PSG, qui compte six points d’avance sur Lens, voudra frapper un grand coup dans la course au titre en s’imposant contre les Lensois. De plus, les joueurs de Christophe Galtier restent sur deux défaites sans marquer au Parc des Princes et voudront retrouver le succès devant leurs supporters. De son côté, Lens voudra poursuivre son rêve de possible titre de champion de France, le dernier remontant à 1998. José-Karl Pierre-Fanfan connaît bien les deux clubs. Il a joué quatre ans à Lens (1997-2001) et deux ans au PSG (2003-2005). L’ancien défenseur central ne voit pas le PSG se louper lors de ce choc et pronostique une victoire 2-1 des Rouge & Bleu.
« Légitime de parler d’un véritable choc »
« Au regard des dynamiques, il est légitime de parler d’un véritable choc même si la victoire du PSG à Nice rend la tension moins palpable. Rares étaient ceux à supputer sur un pareil scénario avec des Lensois encore en course pour le titre courant avril. Ils sont les premiers à avoir battu le PSG cette saison. Ils se présentent avec le vent dans le dos. Paris conserve, malgré tout, de la marge avec six points d’avance et une meilleure différence de buts, analyse Pierre-Fanfan pour Le Parisien. Le dénouement de ce match, sans forcément modifier l’avenir — le PSG demeurera leader — est quand même susceptible d’avoir des incidences. Paris garde son destin en main. Il décide du sort de ses rencontres. Les Parisiens ont de l’orgueil. S’ils haussent tous ensemble leur niveau, ce sera alors très compliqué pour leurs adversaires. Je ne les vois pas se louper. Les Artésiens devront encore être un peu meilleurs que d’ordinaire et tomber sur un PSG en dedans pour tirer leur épingle du jeu. Au mieux, ils me paraissent peut-être capables d’accrocher un nul. Pas de l’emporter au Parc.«