Zemmour: « Avec le PSG c’est perdant-perdant, on ne les aime pas et ils ne gagnent pas »

Dans sa chronique « On n’est pas forcément d’accord » sur RTL, Eric Zemmour a adressé un gros tacle au Paris Saint-Germain, après son élimination en quart de finale de la Ligue des champions. Tout le monde en prend pour son grade.

Le journaliste commence par Zlatan Ibrahimovic : « Zlatan arrogant avec les faibles du championnat de France et minable avec les grandes équipes. Zlatan avait dit avec humilité que l’histoire du PSG commençait avec lui, sauf que le PSG, sans Zlatan, avait atteint les demi-finales de la coupe d’Europe ». 

Selon lui, le Suédois n’est pas, pour autant, le seul responsable : « Mais Zlatan est l’arbre qui ne cache pas la forêt. Tous les autres sont à mettre dans le même autocar pour Montauban. Tous les soi-disant meilleurs arrières ou milieux ou avants du monde. Sans oublier leur entraîneur Laurent Blanc, dont le seul titre de gloire restera d’avoir baisé ostensiblement le crâne chauve de Fabien Barthez ». 

« On ne les aime pas, ils ne gagnent pas »

Eric Zemmour poursuit en expliquant la haine qu’ont les Français pour le PSG. « Le PSG, c’est la revanche ironique du droit du sol contre le droit du fric. Jadis, nos équipes perdaient en finale ou même avant, en général contre des Allemands. Mais on les aimait quand même. On n’avait pas de titre, mais on avait l’émotion, l’affection, l’incarnation, l’identification. Avec le PSG c’est perdant-perdant : on ne les aime pas et ils ne gagnent pas ».

Avant de terminer son édito, le journaliste n’a évidemment pas oublié d’attaquer aussi les dirigeants du club de la capitale : « Leur propriétaire qatarien a dépensé 500 millions d’euros en quatre ans. Tout s’achète et tout se vend tel était leur créneau, leur foi, leur idéal. 500 millions, c’est très cher payé le titre de champion de France. Nasser al-Khelaifi devrait peut-être envisager lui aussi le retour à la maison-mère. Lui aussi a fait les mauvais choix, pris les mauvais paris, engagé les mauvaises personnes. Lui aussi paye le pêché suprême d’arrogance. Une Tour Eiffel comme un puits de pétrole, il ignorait que c’était un puits sans fond ».

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