
Luis Enrique : « Pour moi, le meilleur joueur en Europe, c’est Ousmane ! »
À quelques heures de disputer le 1/8e de finale de la Coupe du Monde des Clubs contre l’Inter Miami, Luis Enrique était devant la presse pour partager les dernières informations sur son groupe.
Après Los Angeles et Seattle, c’est à Atlanta où le PSG de Luis Enrique a posé ses valises. Ce dimanche à 18h, son équipe affrontera un certain nombre de ses anciens joueurs. Un contexte qui ne laisse pas insensible l’entraineur parisien, comme il a pu le confier en conférence de presse.
Les conditions de jeu :
« Le stade est exceptionnel ! Je l’ai vu il y a quelques minutes, il est spectaculaire ! J’espère que la pelouse sera parfaite… C’est un match très motivant pour les joueurs. La semaine a été très bonne et on est habitués à cette chaleur. Je pense qu’on va avoir un très bon match car le stade est climatisé et ça sera parfait.«
Une rencontre particulière pour lui ?
« Sur le plan émotionnel, c’est un match très différent, très spécial. C’est beau pour moi de revoir ces joueurs. Ce sont plus que des joueurs… ce sont des amis ! Ce sera spécial avant et après le match. Nous sommes professionnels et c’est important de rester concentré. Il faut bien préparer le match, c’est le plus important, même si émotionnellement, ce sera différent »
« Une motivation particulière d’affronter cette équipe ? Mes joueurs ont une grande expérience. Ce match motive les joueurs en raison du calibre des joueurs et de l’entraîneur. C’est très particulier, on était très content de jouer Miami. Ce sera un match difficile, bien plus compliqué qu’on ne l’imagine. Mes joueurs sont des compétiteurs, des gagnants. Sur le plan émotionnel, c’est très positif de préparer ce match. Quand on joue ce type de compétitions, vous ne pouvez pas vous relâcher. Vous n’avez pas le droit à l’erreur. Il est important d’appliquer notre idée de jeu. »
Dembélé :
« Il a fait toute la semaine d’entraînement. Il s’est bien intégré. Je ne vais prendre aucun risque avec personne. On va voir dimanche. C’est un moment pour penser à ce que l’on va faire. Je ne vais prendre aucun risque et encore moins avec Ousmane. Ses entraînements nous ont permis de voir le niveau d’intensité qu’il est capable de mettre. Il faut faire preuve de précaution. »
« Le Ballon d’Or ? Je ne sais pas qui vote, mais dans tous les cas, on ne peut pas juger sur une compétition. Pour moi, le meilleur joueur en Europe, c’est Ousmane ! Il a joué un vrai rôle de leader et il a aidé l’équipe à gagner un quadruplé. »
La motivation de ses joueurs :
« C’est une compétition très motivante pour tout le monde. Peu importe ce qui s’est passé auparavant. Nous sommes à la fin de la saison. Nous avons commencé le 14 juillet dernier. Si nous arrivons au bout, ça fera 364 jours de travail. Nous sommes dans la dernière ligne droite, il faut trouver la motivation, faire un dernier effort. La vraie Coupe du monde des clubs commence maintenant. Une équipe va passer, une équipe va être éliminée. Au fil de la compétition, je pense que c’est de plus en plus facile de motiver les joueurs et je pense que nous verrons une très bonne version du PSG demain.
« Un éventuel relâchement ? Il fallait trouver un équilibre pour que les joueurs puissent se distraire et qu’on reste compétitif. Ce n’est pas facile mais j’ai beaucoup de chance, car j’ai un effectif très jeune, qui a faim. Nous voulons être au rendez-vous. C’est une équipe qui aime la compétition et qui aime s’entraîner.«
Messi :
« J’ai connu Messi à son meilleur niveau. Cela a duré 10 ou 15 ans. C’est le meilleur joueur de l’histoire du football. Ce n’est que mon avis. On a vu sa longévité, sa continuité au plus haut niveau. J’ai eu la possibilité de tout gagner comme entraîneur au Barça. J’en ai profité au cours des trois saisons et pendant les entraînements. Chaque saison, j’ai vu Messi s’illustrer, j’ai vu qu’il était d’une autre espèce, un joueur à part. Cela a été un véritable plaisir, une expérience passionnante. Je garde un grand de souvenir de cette période. »
Ça me plairait de l’entrainer de nouveau ? Bien sûr ! Ce n’est pas ça la question. Quand tu prends un peu de recul, tu profites mieux de certaines choses. Il y a eu des tensions parfois car quand tu es entraîneur, tu dois sortir tes joueurs de leur zone de confort mais à côté de cela on a vécu des moments d’une intensité maximale. Je vais revoir mes ex-joueurs avec beaucoup d’affection.
« Un plan anti-Messi ? Si vous voulez stopper Messi, on ne peut pas faire ça avec un joueur, sinon on est morts. Il faut défendre de manière collective. On va faire ça grâce à notre jeu collectif car Messi peut dribbler n’importe qui. »