Revue de Presse PSG : Classique, Dembélé vs Gouiri, Rabiot…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 16 mars 2025. Le Classique entre le PSG et l’Olympique de Marseille, le duel entre Ousmane Dembélé et Amine Gouiri, quel accueil réservé à Adrien Rabiot pour son retour au Parc des Princes, le PSG de Luis Enrique raconté par ses adversaires…

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Dans son édition du jour, L’Equipe évoque ce 109e Classique entre le PSG et l’OM ce dimanche soir (20h45 sur DAZN) au Parc des Princes, en conclusion de la 26e journée de Ligue 1. Et on ne voit pas comment l’Olympique de Marseille peut venir s’imposer au Parc, cinq jours après l’exploit parisien à Anfield en Ligue des champions. « À ce stade de la saison, les supporters de l’OM veulent bien accepter que Paris soit champion, puisqu’ils n’ont plus le choix depuis longtemps, mais à condition qu’il ne devienne pas l’autre vainqueur français de la Ligue des champions, ni à jamais le premier champion de France invaincu », rapporte Vincent Duluc. À la mi-mars, le club parisien coche tous les éléments pour être considéré comme la meilleure équipe d’Europe. Reste à savoir comment sera accueilli Adrien Rabiot, formé au PSG et qui a rejoint l’OM l’été dernier. « Pour les supporters parisiens, franchement, il y a autre chose à faire, cinq jours après Liverpool, que le n’importe quoi suggéré par la rumeur. »

En revanche, sur le terrain, si les Rouge & Bleu décident de mettre la même intensité que face à Liverpool, ils ont une chance d’appliquer à leurs rivaux marseillais le tarif habituel maison. « Le PSG demande à ses adversaires de courir autant que lui, ce qui n’est pas facile, de courir autant ensemble, ce qui est presque impossible, et d’avoir autant de talent individuel, ce qui n’existe pas en L1. » La seule chance de Marseille serait que les champions de France s’intéressent moins au Classique que d’habitude après la nuit de folie à Liverpool. « L’OM sait bien qu’il n’a aucune chance de remettre en cause le sens de la rivalité, sur le court comme sur le long terme. À court terme, si le PSG gagne, il possédera plus de six victoires d’avance à huit journées de la fin, ce qui lui laissera choisir la date de son couronnement. Sur le long terme, l’OM n’a pas gagné la Coupe de France depuis 1989 et le Championnat depuis 2010, quand, sur la même période, le PSG a cumulé treize Coupes de France et dix titres », conclut L’E.

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Le quotidien sportif fait également un focus sur le duel entre Ousmane Dembélé et Amine Gouiri, deux éléments offensifs polyvalents et replacés dans l’axe de l’attaque. Les deux joueurs sont parfaitement adaptés aux idées de jeu de leur coach. Placé en faux numéro 9 au coeur de l’hiver, le numéro 10 du PSG a fait basculer la saison des Rouge & Bleu. En plus d’être à la conclusion des actions, le Français a la capacité de fuir la densité pour se retrouver à la création. « Une position où ce joueur ambidextre peut exprimer toute sa palette créative : en combinant des accélérations, un jeu de passes très riche et cette faculté à être un relais fiable dans le jeu. » À cela s’ajoute une grosse débauche d’énergie dans son activité défensive. De l’autre côté, Amine Gouiri a été recruté cet hiver pour remplacer l’échec Elye Wahi et a retrouvé son poste de formation d’avant-centre. Dans le jeu prôné par Roberto De Zerbi, l’ancien Niçois doit faire jouer les autres grâce à des remises et se contenter de peu de munitions face au but. Son profil technique est complémentaire avec les idées de jeu de son coach.

Dans la personnalité, Ousmane Dembélé se détache encore. S’il est souvent perçu par le grand public comme une personne teintée d’une forme de folie, l’international tricolore est un grand compétiteur, comme le rappelle l’un de ses anciens formateurs à Évreux, Grégory Badoche : « C’est quelqu’un qui ne voulait jamais sortir du terrain, toujours gagner, toujours marquer. Il a toujours su faire la part des choses entre ce côté chambreur en dehors et compétiteur sur. Il a 27 ans, il s’est construit. » Au PSG, la bascule a eu lieu l’été dernier. Au moment du départ de Kylian Mbappé, le numéro 10 parisien entend prendre ses responsabilités et devenir le symbole du projet. La brouille avec Luis Enrique avant le déplacement à Arsenal début octobre n’a pas entravé son évolution. Il est depuis devenu l’un des moteurs du groupe parisien. En face, Amine Gouiri est une personnalité plus discrète et nourrit de grandes ambitions pour cette fin de saison à un poste où les critiques fusent en cas d’irrégularité.

Enfin, sur la dynamique du moment, le point revient sans surprise à l’attaquant du PSG. En 36 matches cette saison, Ousmane Dembélé a inscrit 29 buts, dépassant ainsi son total des quatre derniers exercices (27 buts en 136 matches). Moins usé par les efforts grâce à son replacement dans l’axe, l’international français se montre plus efficace. Pour cela, l’offensif de 27 ans s’appuie sur une forme athlétique exceptionnelle. Par exemple, dans la bataille à Anfield, il a été l’un de ceux qui ont fini le moins marqué physiquement. « Et ce, malgré une débauche d’énergie totale, avec un nombre de courses à haute intensité remarquable. Jamais, dans la durée, Dembélé n’était apparu aussi affûté », explique L’E. Pour Amine Gouiri, il revit après une première partie de saison frustrante à l’OGC Nice. À l’OM, il a déjà égalé son nombre de buts inscrits (3) que lors de la phase aller. L’international algérien bénéficie de la confiance totale de Roberto De Zerbi.

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L’Equipe se demande aussi quel accueil sera réservé à Adrien Rabiot pour son retour au Parc des Princes. Six ans après son départ, ce retour s’annonce houleux. « L’intéressé le sait : il a gardé des contacts au PSG, y compris dans le vestiaire, et il a été informé par la direction parisienne des remous causés par l’événement. » Ces derniers jours, des chants hostiles et des banderoles étaient en réflexion du côté des ultras parisiens. De son côté, le milieu de 29 ans n’a pas montré de signe d’appréhension d’après plusieurs sources à l’OM. « Les dirigeants ont conscience qu’il pourrait vivre une soirée difficile et seront vigilants à ce qui se passera au stade mais lui n’en a pas fait un sujet avec eux. » La famille du joueur estime que de l’eau a coulé depuis son départ et espère ne pas avoir de message haineux. Depuis le bras de fer avec le club pour son départ libre en 2019, le cas Rabiot a laissé une amertume tenace. « En octobre dernier, quelques semaines après son arrivée à l’OM, on pouvait voir dans un bureau du Parc – occupé par des prestataires selon le club – une cible de fléchettes avec une photo du joueur au centre. Un montage retiré après l’intervention désapprobatrice de la direction. »

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De son côté, Le Parisien évoque aussi ce Classique entre le PSG et l’OM ce dimanche soir. Le club de la capitale espère surfer sur son excellente forme du moment avec cette qualification héroïque sur la pelouse de Liverpool en Ligue des champions. En cas de succès, les Rouge & Bleu compteraient 19 points d’avance sur le dauphin marseillais. « Un écart qui établirait somptueusement son avance française qui traverse aussi l’Europe. Aucune équipe ne peut résister très longtemps à ce PSG-là, même si Liverpool a tenu 210 minutes. » Les joueurs de Luis Enrique auront à coeur de conclure une semaine de rêve, qui pourrait compter dans le récit de la saison et dans les annales du club. Tous les éléments sont réunis pour vivre une soirée de rêve, surtout avec cette possibilité de terminer invaincu en Ligue 1. « Dans ce formidable contexte, l’insistance de chants délictueux pourrait conduire à la perte du match sur tapis vert. C’est impensable. » Cette affiche face à l’OM semble être le dernier effort domestique du PSG dans le championnat de France. « Mais ce que les Phocéens ne savent pas encore, c’est que le Paris de l’automne, déjà peu commode, était un cousin. Des deux formations, c’est le PSG qui s’est le plus transformé et dans des proportions qui laissent peu de chances aux Sudistes. En interne, ces derniers jours, on redoutait seulement l’usure mentale après l’homérique partie de Liverpool. »

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Enfin, le quotidien francilien est parti interroger les adversaires du PSG pour comprendre comment cette équipe est devenue injouable. Le club parisien est l’une des formations les plus emballantes à voir jouer. Invaincue en Ligue 1 (20 victoires et 5 nuls), l’équipe de Luis Enrique étale une supériorité physique et technique. En plus de sa grosse possession de balle, les coéquipiers de Marquinhos effectuent un contre-pressing hors-norme. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes depuis le début de saison avec une moyenne de 68% de possession de balle et 90% de passes réussies. L’ancien coach de Reims, Luka Elsner, salue le travail collectif des Parisiens dans les efforts : « Dès qu’un joueur se déplace, autour, il y a une réadaptation des positions et des courses. On peut le préparer, mais quand c’est bien fait et répété, ça devient un combat psychologique et d’adaptation très difficile. Le faire sur 95 minutes demande un vrai effort collectif. Quand on se rate ou quand ils sortent de la première pression, ça vient à une vitesse extraordinaire. S’ils sont aussi forts, c’est parce qu’ils arrivent à forcer l’adversaire à prendre un positionnement et, s’il n’arrive pas à le tenir, ils vous punissent immédiatement. »

L’attaquant du Stade Brestois, Ibrahim Salah, retient lui la qualité individuelle des joueurs parisiens, avec Vitinha en tête d’affiche : « On a affronté le Real Madrid cette saison et on avait l’impression qu’il y avait des possibilités. Mais avec Paris, c’est dur. S’ils décident d’accélérer, ils sont inarrêtables. Avant, ils cherchaient Mbappé à tout prix. Mais là, ils peuvent trouver Dembélé, Doué ou même Ramos. Ça ressemble un peu au Barça de la grande époque, aussi parce qu’il y a Vitinha. C’est un chef. Quand il décide d’accélérer, il fait tout. Même quand les attaquants ont le ballon, c’est lui qui donne les consignes en direct, aide les milieux. Par son charisme, c’est lui le boss. » De plus, Luis Enrique a inculqué un nouvel état d’esprit au sein de son groupe avec des efforts collectifs. « Ils tirent tous dans le même sens. C’est vraiment une équipe. Les dix joueurs de champ sont concernés par l’aspect défensif comme offensif. On voit bien que maintenant, s’ils sont devant de deux ou trois buts d’écart, ils veulent enfoncer l’adversaire et respecter le jeu. Ça aussi, c’est quelque chose qui m’impressionne cette saison », souligne le joueur du RC Lens, Adrien Thomasson.

Youtube : Canal Supporters Paris

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