
Dembélé : « Il va falloir rester focus, le boulot n’est pas fini »
Le PSG a réalisé une grande soirée européenne face à Liverpool pour accéder aux quarts de finale de la Ligue des champions. Un exploit retentissant dans le football français.
Le PSG l’a fait. Après sa défaite cruelle du match aller (0-1), le club parisien devait renverser la situation à Anfield face à Liverpool. Dans un match disputé et intense, les joueurs de Luis Enrique ont réussi cet exploit en s’imposant lors de la séance des tirs au but (1-1, TAB 1-4) grâce à un Gianluigi Donnarumma des grands soirs. Auteur du seul but du match, Ousmane Dembélé s’est présenté en zone-mixte pour revenir sur cette qualification des Rouge & Bleu, dans des propos rapportés par Le Parisien.
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La qualification du PSG
« C’est une qualif’ exceptionnelle. On m’avait montré des photos du 11 mars 2015, une date qui est gravée dans le marbre pour tout le club (qualification à Chelsea). Venir ici, à Anfield, un 11 mars et le refaire, c’est exceptionnel. »
Après avoir éliminé Liverpool, le PSG est-il désormais le favori de la compétition ?
« Oui, enfin après il n’y a que des favoris. Quand on voit Barcelone jouer, le Real Madrid qui est encore dans la compétition, l’Inter Milan…. Il n’y a que des grosses équipes. De toute façon, quand tu arrives en quart de finale de Ligue des champions, il ne faut pas se mentir, c’est la bagarre. »
La prestation de Donnarumma
« C’est un gardien exceptionnel, il l’a montré avec l’Italie, avec qui il a été meilleur portier de l’Euro 2020, et avec le PSG aussi. Il a 26 ans, le meilleur pour lui est à venir. Aujourd’hui, on comptait sur lui, il a répondu présent. Il a toute la confiance du club, du staff et des joueurs. »
Comment étiez-vous aussi sûr de réaliser l’exploit avant ce match retour ?
« La confiance. Au match aller, on a montré beaucoup de choses, qu’on pouvait mettre cette équipe de Liverpool en danger même si on a perdu 1-0. On savait qu’Anfield était un terrain difficile, qu’il faudrait tout donner pour ne pas avoir de regrets. Il fallait tout lâcher, on l’a fait. Le fait de marquer très vite, nous a donné encore plus confiance en nous. On a fait le dos rond pendant…(il sourit) pendant longtemps ! Je pense qu’en Premier League, Salah ou Darwin Nunez mettent leurs occasions, mais que voulez-vous, le football est parfois injuste. »
A-t-il une préférence entre Aston Villa et Bruges en quarts de finale ?
« On n’en a aucune. Il faut surtout rester concentré. Je me souviens de la saison dernière quand on est passé contre Barcelone, tout le monde s’est vu à Wembley (NDLR : stade qui accueillait la finale) alors qu’il y avait une demi-finale à jouer. Alors il va falloir rester focus, le boulot n’est pas fini. »