Revue de presse PSG : Donnarumma-Chevalier, Latéral droit, Hakimi…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 30 juillet 2025. Les destins liés de Donnarumma et Chevalier, le PSG ne compte pas recruter de doublure à Hakimi, Hakimi va encore enchaîner une longue saison…

Une l'equipe 30 07 2025
L'equipe 30 07 2025

Dans son édition du jour, L’Equipe fait sa Une sur le choix du PSG sur son futur gardien numéro 1, qui se joue entre Gianlugi Donnarumma et Lucas Chevalier. Le quotidien sportif explique que face au refus de l’international italien de prolonger son contrat aux conditions proposées par les dirigeants du PSG, ces derniers se sont tournés vers le portier de Lille. Pour l’instant, rien n’est signé entre le PSG, Lucas Chevalier et Lille. « Mais les positions ne sont plus très éloignées et l’optimisme est de mise chez toutes les parties. Le timing oblige tout de même à rester prudent, alors que des réunions étaient justement prévues entre les décideurs parisiens et le clan Donnarumma« , avance L’Equipe. Dans le jeu de poker menteur auquel ces derniers se livrent depuis des mois, les positions semblent figées, mais on ne peut rien écarter définitivement, lance le quotidien sportif. « Sauf que Lucas Chevalier est tout sauf un écran de fumée. Il est sur les tablettes de l’état-major parisien depuis deux ans, lui qui croit en son potentiel et en sa capacité à réussir au PSG. Si jamais l’affaire ne devait pas aboutir cet été pour une raison ou pour une autre, ce qui n’est pas la tendance, ce ne serait probablement que partie remise », assure L’Equipe. Le quotidien sportif indique que l’option numéro 1 pour le PSG pour son poste de gardien était de prolonger Gianluigi Donnarumma. Une proposition dans ce sens lui a été faite, mais le montage de cette dernière ne lui convient pas. « La décision de passer à l’offensive pour Chevalier fait suite à ce constat de blocage par le PSG, qui ne veut pas risquer de voir Donnarumma partir libre et ouvre donc la porte à une vente cet été. Même s’il est poussé vers la sortie, l’Italien peut rester et aller au bout de son contrat. C’est ce que son entourage fait fuiter, histoire de mettre un peu la pression aussi. » Bien à Paris et au PSG, Gianluigi Donnarumma est déçu parce qu’il pensait que le PSG infléchirait sa position et ferait un geste. En privé, il avoue depuis des semaines ne pas écarter un départ. S’il décidait d’aller au bout de son contrat, en interne, on explique que l’on ne le mettra pas à l’écart ou l’envoyer avec les lofteurs en raison de son attitude toujours loyale et professionnelle, avance L’Equipe. Le PSG devrait faciliter son départ, en ne se montrant pas trop gourmand sur l’indemnité de transfert. Le quotidien sportif indique que le PSG ne voudra pas revivre une concurrence larvée dans les buts comme le PSG l’a trop souvent connue ces dernières années. Le club de la capitale voudra dégager une hiérarchie claire dès que possible et s’y tenir. Le numéro 1 sera donc soit Donnarumma, soit Chevalier, point, indique L’Equipe. Le PSG a un point de levier supplémentaire pour convaincre Gianluigi Donnarumma de prolonger aux conditions parisiennes ou de partir : la Coupe du monde 2026. S’il refuse de prolonger aux conditions du PSG, il pourrait vivre une saison complète sur le banc. Même s’il est capitaine de la sélection italienne, pas sûr qu’il sera convoqué s’il ne joue pas régulièrement cette saison, conclut L’Equipe

Le parisien 30 07 2025

Dans son édition du jour, Le Parisien évoque la possibilité du PSG de s’offrir une doublure à Achraf Hakimi. L’international marocain n’a pas de doublure spécialiste du poste avant d’entamer la nouvelle saison. Lors de l’exercice 2024-2025, Luis Enrique a utilisé Warren Zaïre-Emery ou Joao Neves au poste de latéral droit lorsque l’international marocain était absent. Le quotidien francilien se demande si le PSG doit recruter un remplaçant à son numéro 2. « Dans l’esprit des décideurs qui n’ont pas prévu pour l’instant de se renforcer dans ce secteur, la réponse semble limpide. Certes, la question s’est posée en interne. Luis Campos a même soumis quelques noms à son entraîneur pour apporter d’autres solutions, mais Luis Enrique ne souhaite pas de renfort à ce poste. L’Asturien estime, en effet, qu’il a ce qu’il faut en stock pour suppléer son habituel titulaire, sursollicité la saison dernière. » Lors de l’exercice 2024-2025, il a participé à 69 matches entre le PSG et la sélection marocaine. « Au moment de jeter un œil dans le rétroviseur, son rendement apparaît comme assez exceptionnel : aucun gros match de manqué, pas de blessure importante et des performances de haute voltige en Ligue des champions. À 26 ans, Achraf Hakimi est dans la forme de sa vie, au sommet de son art, une véritable machine de guerre qu’il faut tout de même protéger pour ne pas prendre le risque qu’elle s’enraye », lance le quotidien francilien. Pour faire souffler l’ancien de Dortmund, Luis Enrique a souvent utilisé Warren Zaïre-Emery. « Le jeune Titi a surtout manqué de confiance ces derniers mois et ne cache pas qu’il se sent plus à l’aise lorsqu’il évolue dans l’entrejeu. Il devrait pourtant rester une option viable en complément d’Hakimi, au même titre que João Neves qui a occupé ce rôle de plus en plus souvent au fil de la saison, jouant même… à gauche contre Espaly et Monaco. » L’intelligence de jeu du jeune Portugais n’est plus à prouver et ses bonnes performances ponctuelles au poste de latéral droit ont d’ailleurs donné des idées au sélectionneur du Portugal, Roberto Martinez, qui n’a pas hésité à l’utiliser dans cette position début juin lors des phases finales de Ligue des nations, contre l’Allemagne et l’Espagne, avance Le Parisien. À Paris, la fonction n’impose pas non plus d’être un pur défenseur. Même Achraf Hakimi, latéral de formation, est invité à participer au jeu, à rentrer comme un quatrième milieu, en apportant le surnombre dans les phases offensives. Un registre qui, du point de vue du PSG, donne du crédit aux candidatures de Neves et Zaïre-Emery pour continuer à jouer les doublures, conclut le quotidien francilien.

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Le parisien 30 07 2025 (1)

Le Parisien évoque aussi la saison 2025-2026 infernale qu’attend Achraf Hakimi. Après un exercice 2024-2025 durant lequel il a joué 69 matchs avec le PSG et le Maroc (5846 minutes de temps de jeu), il reste néanmoins à savoir si après une saison aussi éprouvante, le défenseur parisien aura l’énergie suffisante pour remettre le couvert pour un exercice tout aussi sollicitant puisqu’aucune doublure n’est prévue au registre des arrivées pour venir soulager le Marocain. Au-delà des couronnes de Ligue 1, de Coupe de France et de Ligue des champions qu’il aura à défendre avec son club, le capitaine des Lions de l’Atlas devra pourtant relever deux autres défis de taille avec la sélection marocaine : la CAN à domicile du 21 décembre au 18 janvier et la Coupe du monde aux États-Unis du 11 juin au 19 juillet 2026. Aura-t-il la tête et les jambes pour digérer, sans coup de mou ou coup dur, ce programme XXL ?, se demande le quotidien francilien. Son ancien sélectionneur au Maroc, Hervé Renard, n’est pas inquiet. « Le repos de trois semaines, nécessaire et mérité, dont il bénéficie actuellement devrait lui permettre de faire le vide et de recharger les batteries. Paris ira sans doute crescendo en début de saison. Aujourd’hui, on a affaire à des machines. Je n’ai pas d’inquiétude pour Achraf même si dans ce contexte, on se demande où on va s’arrêter, car tous les joueurs ne tiendront pas de la sorte sur la durée. »


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