Revue de presse PSG : France, Ousmane Dembélé, Massy…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 21 mars 2025. La défaite de la France contre la Croatie, un duo Dembélé-Mbappé mal accordé, Massy en pole position pour le futur stade…

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Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur la défaite de l’équipe de France en quart de finale aller de la Ligue des nations contre la Croatie (2-0). Le quotidien francilien fait un focus sur le duo Ousmane Dembélé et Kylian Mbappé, qui n’a pas répondu présent contre les Croates, eux qui sont très en forme avec le PSG et le Real Madrid depuis plusieurs semaines. L’Equipe indique qu’aucun des deux n’a réussi à reproduire en équipe de France ce qu’ils réussissent si brillamment avec leurs clubs respectifs. « Ils ont pourtant été positionnés – du moins, en première période -, dans des zones qu’ils fréquentent régulièrement avec le PSG et le Real Madrid, ont joui d’une liberté comparable dans leurs déplacements, mais ne sont pas parvenus à percer la défense croate. Finalement, ce n’est que lorsque Dembélé a récupéré le couloir droit que l’animation offensive des Bleus a retrouvé quelques couleurs, même si elles n’étaient pas bien vives. » D’une manière générale, Dembélé était trop éloigné du but de Dominik Livakovic, souligne le quotidien sportif. « Les deux attaquants vedettes de l’équipe de France se cherchaient, cela se voyait, parfois même, se cherchaient-ils, aux dépens de Kolo Muani qui n’aura touché que 14 ballons avant la pause, deux après jusqu’à son remplacement (64e). C’est justement en seconde période que la relation technique entre Mbappé et Dembélé a pris un peu plus d’épaisseur. À ce moment, Didier Deschamps avait replacé le Parisien dans son couloir droit, quand Kolo Muani occupait davantage l’axe. Mbappé, lui, conservait la même zone, à gauche, pour repiquer dans l’axe », analyse L’Equipe. Censés être un peu plus éloignés l’un de l’autre, le Madrilène et le Parisien se sont pourtant mieux trouvés. Dans ce schéma, l’animation des Bleus a paru un peu plus fluide, leurs actions un peu plus tranchantes. Ce n’était pas du niveau de ce que l’un et l’autre produisent en club en termes d’efficacité, mais il y avait davantage d’idées. 

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De son côté, Le Parisien revient également sur ce revers. « On avait glosé, nous les premiers, sur cette attaque de feu, ses promesses de feu d’artifice. C’était un pétard mouillé. On n’a pas compris le rôle d’Ousmane Dembélé, ni faux numéro 9 ni vrai 10, flanqué à gauche de Kylian Mbappé et à droite de Randal Kolo Muani, en version PSG, donc dépassé par les événements. Le meilleur buteur français de 2025 retrouvera son couloir droit après la pause, avec des premières situations chaudes (56e, 61e) », lance le quotidien francilien. Plus haut, plus mordants, les Bleus ont offert une réaction en seconde période sans parvenir à leurs fins : marquer ce but qui aurait changé le rapport de force ce dimanche à Saint-Denis. On a plus vu Dembélé après la pause, mais jamais Kolo Muani, remplacé par Bradley Barcola, et pas assez Mbappé, englué dans la densité, ou manquant de réussite comme sur sa reprise au premier poteau d’un bon débordement de son pote parisien (81e), conclut Le Parisien.

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Seul joueur du PSG titulaire contre la Croatie, Ousmane Dembélé a reçu un 5 dans L’Equipe. « Sa première période, au cours de laquelle il a navigué essentiellement dans l’axe, fut compliquée. Il a surtout travaillé défensivement et n’a jamais été assez proche du but adverse pour être dangereux. Après la pause, il a retrouvé le côté droit et a fait de vraies différences qui n’ont pas trouvé de conclusions heureuses », analyse le quotidien sportif. Le Parisien a été un peu plus dur avec un 4. « Son placement libre dans l’axe n’a pas perturbé les Croates. Loin de son niveau de performance au PSG, il n’a pas réussi à dupliquer son état de forme exceptionnel sous le maillot tricolore. Auteur d’un premier tir trop écrasé (4e), il a retrouvé des couleurs lorsqu’il est passé à droite. Il frappe à côté (59e, 79e), fait briller Livakovic (61e) et trouve Mbappé (81e) avec qui la connexion aura été inexistante jusqu’à l’heure de jeu. »

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Le Parisien évoque également le projet de futur stade du PSG et indique que la ville de Massy dans l‘Essonne serait en pôle dans la tête des décideurs parisiens. « La rupture avec Paris et sa mairie étant consommée, son départ du Parc des Princes étant, à en croire ses dirigeants, inévitable et même acté, le club de la capitale serait, après des mois de prospection, passé à l’étape supérieure dans son projet de grand déménagement. » Après avoir visité plusieurs sites en Île-de-France, les dirigeants parisiens auraient jeté leur dévolu, en tout cas acté leur préférence, sur la ville de Massy, assure le quotidien francilien. Selon les informations de ce dernier, Victoriano Melero, directeur général du PSG, se serait rendu au Qatar le mois dernier et aurait notamment présenté le site et ses avantages à Doha, là où sera validée – ou retoquée – la décision finale. « Une information démentie par le club de la capitale », indique Le Parisien. Comme ils l’avaient fait pour certains autres sites candidats, Victoriano Melero et Nicolas Ramillon, responsable du secteur immobilier du club, s’étaient déplacés cet hiver sur les lieux afin de jauger l’espace disponible sur la troisième commune du département, avance le quotidien francilien. « Le site offre une série d’avantages non négligeables, à commencer par sa position stratégique liée à sa proximité des axes routiers (A10, A6, N 20, N 188), de la gare de Massy-Palaiseau, desservie par le TGV, ainsi que les RER B et C, le tram T12 et la future gare « Massy Opéra » sur la ligne 18 du Grand Paris Express. » Mais il est aussi confronté à plusieurs obstacles. Le premier concerne le radar d’aviation civile, outil nécessaire pour les avions décollant et atterrissant à Orly, implanté sur la zone et qui interdit toute construction supérieure à 40 m de hauteur. Un sérieux handicap dans le projet d’édification d’un stade de plus de 70 000 places comme celui que souhaite le PSG, lance Le Parisien. « Mais Paris et le cabinet d’architectes Populous basé à Kansas City pourraient y trouver une parade si d’aventure ils réussissaient à gagner de précieux mètres en construisant une partie du stade en dessous du niveau de la terre. Autre inconvénient, le projet pourrait également être confronté à de nombreux recours et un problème de faisabilité lié au fait que la zone de la Bonde est classée en terres agricoles. » Doha ne prendra aucune décision pendant le ramadan, jusqu’à fin mars. Et si les plus optimistes évoquent une possibilité de premiers retours aux alentours de mi-avril, on estime sur place que rien ne pourrait bouger avant cet été, conclut Le Parisien.





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