Revue de presse PSG : Ligue 1, Ligue des champions, Mendes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 1er novembre 2025. Un PSG à deux visages en Ligue 1 et en Ligue des champions, l’heure de balayer les doutes, Nuno Mendes, plus titi que les titis du PSG …

Une l'equipe 1 11 2025
L'equipe 1 11 2025

Dans son édition du jour, L’Equipe évoque le début de saison mi-figue mi-raisin du PSG en Ligue 1. Soixante-cinq matches joués l’an dernier, une absence de préparation estivale, une cascade de blessures inédite. Dans sa planification, Luis Enrique savait qu’il allait traverser une phase aller de cette saison 2025-2026 complexe. L’entraîneur parisien ne s’attendait peut-être pas à devoir gérer de tels remous. Reste un constat : en ce 1er novembre, Paris est en tête de la Ligue 1 (21 points) et a fait un parcours brillant en Ligue des champions (trois matches, trois victoires). Une dynamique parfaite ? Tout le paradoxe est là, souligne le quotidien sportif. « Alors que le PSG s’avance dans trois jours vers le plus gros rendez-vous de sa fin d’année avec la réception du Bayern Munich, il flotte au-dessus des Champions d’Europe une atmosphère singulière. Pas d’inquiétude mais des questions. La manière dont le PSG à Lorient, comme contre Strasbourg (3-3) ou à Lille (1-1), a souvent peiné collectivement interroge également, avec à la clé un temps de passage inférieur de 5 points à celui de la saison dernière après 10 journées. Publiquement comme en interne, Luis Enrique éloigne tout doute », indique L’Equipe. Depuis leur retour de (courtes) vacances après une saison exigeante, les joueurs parisiens évoquaient régulièrement le risque de blessures. Les premiers mois de compétition leur donnent raison. (…) Quasiment tous les cadres ont été confrontés plus ou moins longuement à des blessures. Et en interne, les « rescapés » sont régulièrement chambrés, lance le quotidien sportif. Sur le match à Lorient, l’Asturien laissait filtrer en interne qu’il n’avait pas, par ses choix, placé ses joueurs dans des situations optimales. Et endossait donc une part de responsabilités dans cette sortie ratée. Luis Enrique va-t-il privilégier des animations plus connues, tenter moins d’options étonnantes (Illia Zabarnyi latéral) ou lancer les jeunes dans de meilleures conditions ? C’est possible. Le staff technique sait par ailleurs le chantier offensif en cours. Avec une équipe qui, contrairement à l’an dernier, apparaît moins créative et surtout beaucoup plus en difficulté pour se créer des occasions (1,9 expected goal par match contre 3,05), avance le quotidien sportif. Plus globalement, et à l’exception de Nuno Mendes, Achraf Hakimi ou Warren Zaïre-Emery, irréprochables, les joueurs doivent retrouver leurs standards de performances. Les deux défaites de rang à domicile (1-3 l’an dernier, 2-3 il y a deux ans) face au Gym n’ont pas échappé à Luis Enrique. Un discours tenu publiquement vendredi qu’il a répété à ses hommes, à l’heure de retrouver les Aiglons ce samedi. Le staff a déjà travaillé sur le match du Bayern mais, au moins face à la presse, pas question d’anticiper ce choc. Le match face au Gym ne servira pas de laboratoire préparatoire à l’affiche contre les Bavarois mais, oui, Luis Enrique attend des réponses, conclut L’Equipe.

L'equipe 1 11 2025 (1)

Le quotidien sportif évoque aussi Nuno Mendes, plus titi que les titis du PSG. « Quand devant les micros, on écoute Nuno Mendes évoquer ses performances, il y a cette fluidité étonnante de son français », salue L’Equipe. Mais dans le vestiaire ou auprès du staff, ce qui surprend le plus et fait souvent sourire ses interlocuteurs, ce sont ses « wesh », ses « c’est relou », ses « mon gars », et souvent son accent made in Paris qui en font un joueur à part, souligne le quotidien sportif. Ce dernier explique que l’international portugais a préféré arrêter les cours de français pour apprendre la langue française sur le tas. Les dialogues avec les titis le font vite progresser. Pour les conseils et les questions, se tourne vers son compatriote, Danilo Pereira, qui sera longtemps son guide. Il a rapidement fait le tour des monuments de Paris avant de cultiver son gout de la mode, avec notamment les Fashion Weeks de la capitale française. Ce goût va se matérialiser avec l’ouverture du boutique à Lisbonne, avance L’Equipe. « Auprès notamment de Presnel Kimpembe, le numéro 25 du PSG cultive sa street credibility. Sur le terrain, son niveau impressionne les stars. Nuno Mendes traverse ses journées dans sa vaste maison, assure L’Equipe. « Cette histoire française aurait pu s’arrêter soudainement l’an dernier quand, lassé d’émerger dans les derniers salaires du vestiaire. Il s’était mis à imaginer un avenir ailleurs. Sa prolongation l’a étiré. » Dans son entourage, on ne cesse de louer son attachement au PSG, conclut L’Equipe

canalsupporters.com

Le parisien 1 11 2025

De son côté, Le Parisien évoque le début de saison du PSG et ses deux visages affichés en Ligue 1 et en Ligue des champions. « C’est d’abord une histoire de chiffres, mais également une impression visuelle. Même si l’un comme l’autre peuvent tromper. Avec sa place de leader au bout de dix journées devant Monaco, le PSG en est exactement au même point que la saison dernière à pareille époque. Mais il possédait cinq points de plus, six d’avance sur l’équipe du Rocher (et non 1 comme aujourd’hui), avait inscrit 29 buts et non 20, s’avançant déjà avec une différence de + 21 quand elle s’élève à + 11 désormais. Voilà pour les principaux chiffres. » En Ligue 1, depuis la reprise en août, il se montre avare de toutes ces beautés du monde, les étalant seulement en Ligue des champions, avec trois succès face à l’Atalanta Bergame, Barcelone et le Bayer Leverkusen, et surtout avec trois matchs très aboutis à la clé. La supériorité des partenaires de Vitinha n’a souffert d’aucune contestation, avance le quotidien francilien. L’interrogation concerne l’implication – mentale principalement – mise dans les joutes domestiques. Hier, en conférence de presse, Luis Enrique a enfoncé le clou de son idée en assurant que son équipe défendait mieux cette saison que l’année dernière. Une manière sans doute d’encourager les nouveaux Lucas Chevalier et Illia Zabarnyi, tous deux objets, dans le secteur défensif, de critiques depuis leurs premières prestations, et de féliciter ses attaquants. En interne, l’ancien Barcelonais ne cesse de vanter le pressing et le repli des Ousmane Dembélé, des Désiré Doué, des Bradley Barcola, des Khvicha Kvaratskhelia, les offensifs les plus utilisés en général, qui contribuent à solidifier sa formation.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page