Revue de Presse PSG : Mbappé, Soler, Brest, Prêcheur…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 12 mars 2023. La nouvelle victoire poussive du PSG contre Brest, la soirée contrastée de Kylian Mbappé. Carlos Soler à son avantage. Gérard Prêcheur qui pourrait devenir le sélectionneur de l’équipe de France Féminine.
Dans son édition du jour, l’Equipe revient évidemment sur la victoire du PSG sur la pelouse de Brest (1-2) dans le cadre de la 27e journée de Ligue 1. « Les Parisiens n’étaient pas nombreux à lever les bras, hier, au moment du coup de sifflet final, pour célébrer leur victoire à Brest« , souligne le quotidien sportif. Ce dernier se demande à quoi elle a tenu. Un excès de confiance des Brestois ? Au boulevard qu’ils ont laissé à Mbappé dans les dernières minutes du match ? Ou à un arbitrage clément qui aurait pu exclure le numéro 7 du PSG après son coup de pied sur Belkebla ? Pour l’Equipe, le meilleur buteur de l’histoire du PSG n’aurait pas dû être-là lors de son but salvateur. « Mais il était là et tous les ingrédients étaient réunis, alors, pour qu’il offre à son équipe un succès qui semblait lui échapper : la profondeur, un service parfait de Lionel Messi et juste un gardien à effacer. » Malgré une nouvelle performance insipide, les 30 premières minutes de la rencontre auguraient d’une réaction après la sortie de route européenne assure le quotidien sportif. Mais après le but de Carlos Soler, le PSG s’est arrêté de jouer. Une chose qui lui arrive souvent depuis le début de la saison note l’Equipe. « Une mi-temps à l’endroit, une mi-temps à l’envers« , résume le quotidien sportif. En défense, Sergio Ramos, « l’un des plus fiables à Paris depuis plusieurs semaines« , a paru avoir du mal à digérer l’élimination contre le Bayern Munich cette semaine. Il a plusieurs fois mal jugé la trajectoire, mais aussi auteur de fautes grossières, étant également fautif sur le but brestois. « À l’arrivée, c’est surtout Danilo Pereira qui fut le plus solide dans l’axe, ce qui dit à peu près tout de l’état du secteur défensif parisien à l’aube du printemps. » Si la fin de saison du PSG s’annonce sans grande excitation et avec plusieurs chantiers ouverts indique l’Equipe, « les dirigeants parisiens savent dans quel secteur ils n’auront pas besoin de se renforcer, à gauche. » Nuno Mendes n’en finit pas de séduire.
L’Equipe fait un focus sur le match contrasté de Kylian Mbappé contre Brest. Le meilleur buteur de l’histoire du PSG a longtemps été en difficulté, frustré et nerveux même si dès le début de la rencontre, « comme ses partenaires, on le sentit d’emblée désireux d’en découdre. » Impliqué sur le premier but de Carlos Soler, sa frappe lointaine et flottante avait été boxé par le gardien breton, il a eu du mal à se procurer des occasions. Plus le match avançait et plus la nervosité mais également la frustration grimpaient en lui note le quotidien sportif. L’exemple parfait, « quand il butait encore sur Belkelba sur un dribble (60e). Ou quand l’Algérien lui attrapait la jambe (85e). Mbappé eut un mouvement d’humeur pas violent mais répréhensible et M. Bollengier se contenta d’un carton jaune aux deux hommes. » Mais finalement, il réussira à marquer et offrir la victoire au PSG. « Devant le parcage des ultras, il courut célébrer son but – le 3000e de l’histoire du PSG en L1 -, libéré d’avoir assuré l’essentiel. » Avec cette réalisation, il repasse également en tête des meilleurs buteurs en championnat et vise le titre de meilleur marqueur en fin de saison, son possible cinquième. Il reviendrait à hauteur de Jean-Pierre Papin, Delio Onnis et Carlos Bianchi, « un de ses objectifs cochés en début de saison. » Une garantie pour lui de ne rien lâcher d’ici la 38e journée de Ligue 1, conclut l’Equipe.
Dans son édition du jour, le Parisien revient également sur la victoire étriquée du PSG contre Brest hier soir (1-2). « Kylian Mbappé cache la forêt dans laquelle s’est dissimulé le PSG à Brest. L’attaquant a sauvé les meubles et deux points au crépuscule de la soirée. Pour le reste, nada« , lance le quotidien francilien. Après son match moyen contre le Bayern Munich, le PSG a de nouveau livré une bouillie de football tance Le Parisien. Il n’a pas réussi grand chose « mis à part quelques premières minutes emballantes mais finalement en trompe l’œil et cette fin de match« . Le seul point positif de cette soirée bretonne est le fait que le club de la capitale compte provisoirement onze points d’avance sur son dauphin Marseille, qui joue ce soir contre Strasbourg. Le Parisien qui indique que le PSG ne change pas cette saison. Quand ses attaquants sont dans un jour sans, il avance dans la saison avec trop de fragilités défensives « pour passer les soirées tranquilles que son statut suppose. »
Le Parisien qui fait un focus sur le match de Carlos Soler. Très moyen depuis son arrivée cet été, l’Espagnol était titulaire hier lors de la victoire du PSG contre Brest (1-2) et a même ouvert le score d’une très belle frappe. Il a certainement réalisé sa meilleure performance sous le maillot des Rouge & Bleu. Contre les Brestois, il retrouvait une place de titulaire quasiment un mois jour pour jour après sa dernière, lors du match aller des huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions contre le Bayern le 14 février. Il a été l’une des victimes collatérales du retour au 3-5-2, lui qui n’aura joué que 45 minutes depuis le 14 février. Pour ce match contre Brest, « Soler a fait du Soler : une discrétion relative dans le jeu, mais une capacité, encore une fois, à se montrer décisif au moment où on commençait à le perdre de vue pendant la rencontre. » Son placement au bon endroit au bon moment, c’est un peu sa marque de fabrique assure le quotidien francilien, lui qui « avait déjà scoré de la sorte contre Châteauroux et Pays de Cassel en Coupe de France, ou Auxerre en Ligue 1. » Lors de ce match, il a aussi montré sa faculté à être altruiste avec plusieurs bonnes passes pour Messi ou Mbappé. « Dans une équipe où le pouvoir offensif est monopolisé par la MNM, Carlos Soler se retrouve finalement à être le quatrième buteur de sa formation. […]Reste à savoir si cela suffira à éclaircir l’horizon du joueur, sous contrat jusqu’en 2027, mais pas forcément certain d’être encore parisien la saison prochaine…« , conclut Le Parisien.
Le quotidien francilien qui évoque enfin l’avenir de Gérard Prêcheur. Arrivé à la tête des Féminines du PSG l’été dernier, il pourrait quitter son poste avant la fin de la saison pour prendre les rênes de l’équipe de France Féminine après le départ de Corinne Diacre. « Apprécié d’une partie des cadres de l’équipe de France, technicien expérimenté, très grand connaisseur du football féminin, le technicien de 63 ans fait partie des prétendants sérieux au poste. » Interrogé sur cette rumeur, le coach parisien a expliqué être pleinement concentré sur le PSG, avec qui il est encore sous contrat. Il a également expliqué qu’il n’avait eu aucun contact avec la FFF, indiquant tout de même être flatté d’être cité parmi les possibles successeurs de Diacre. Avec les Rouge & Bleu, il a des échéances importantes, le match contre Reims ce dimanche (12h45) pour rester dans la course au titre en D1 Arkema, la demi-finale de Coupe de France contre Grand Genève et le quart de finale d’UEFA Women’s Champions League contre Wolfsburg. « Avant de penser au futur de l’équipe de France féminine et au sien, Gérard Prêcheur est avant tout pleinement focalisé sur celui de ses joueuses et du PSG« , conclut le Parisien.