Revue de Presse PSG : Rennes, défaite au Parc, Messi, supporters…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 20 mars 2023. La défaite face au Stade Rennais au Parc des Princes, un premier revers à domicile depuis près de deux ans, une équipe sans envie et motivation, les supporters mécontents, l’avenir de Lionel Messi dans le flou…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre l’une de ses Unes à la défaite du PSG face au Stade Rennais (0-2) dans le cadre de la 28e journée de Ligue 1. Le club parisien subit par la même occasion sa première défaite de la saison au Parc des Princes. Inefficace et incapable de renverser le score, le club de la capitale a connu un premier revers dans son antre depuis près de deux ans (0-1 face à Lille le 2 avril 2021), alors qu’il restait sur une série de 35 rencontres sans défaite (30 victoires et 5 nuls). Et la fin de saison des Rouge & Bleu risque d’être longue, eux qui sont déjà éliminés de la Coupe de France et Ligue des champions. En 2023, les hommes de Christophe Galtier ont déjà subi leur 7e défaite en 17 matches disputés toutes compétitions confondues. Avec un onze expérimental, notamment en défense, la première période du PSG a été pourtant présentable. « Paris aurait même pu prendre les devants sur des occasions signées Messi (15e, 33e) et Mbappé (25e, 26e, 40e), mais il est tombé sur un grand Mandanda et quand il ne peut s’en remettre à ses individualités, ce PSG-là n’a pas grand-chose à proposer », résume L’E.
Le leader du championnat a concédé deux buts à des moments importants, juste avant et après la pause. Par la suite, plus rien d’intéressant ne s’est produit sur la pelouse du Parc au contraire des tribunes où la présence de Kim Kardashian a créé une certaine ébullition. « Au moins, les dirigeants parisiens ont-ils eu la satisfaction de constater que les supporters étaient toujours présents (…) les ultras parisiens ont donné de la voix. Un soutien constant, avec très peu de sifflets ou de huées, hormis un blanc de cinq minutes en début de seconde période, le temps de déployer une banderole ‘Maintenant, vous pouvez sortir vos téléphones’. »
Le quotidien sportif évoque aussi l’avenir plus qu’incertain de Lionel Messi, dont le contrat arrive à échéance le 30 juin prochain. Ce dimanche après-midi, La Pulga a une nouvelle fois livré une prestation mitigée. Pour la première fois depuis l’élimination face au Bayern Munich, l’Argentin retrouvait le public du Parc des Princes. Et la réaction des supporters était scrutée de près, un an après les sifflets du public à l’encontre de la star argentine. « À l’époque, l’affront des travées avait beau s’être abattu sur la quasi-totalité de l’effectif, la scène avait profondément heurté l’Argentin, qui n’avait jamais été brocardé par son propre public dans sa carrière en club », rappelle L’E. Mais ce dimanche, seulement quelques timides sifflets sont descendus des tribunes, aussitôt contrebalancés par des applaudissements. Et cette fois-ci, le septuple Ballon d’Or n’est pas allé saluer les supporters après la rencontre et est rentré directement aux vestiaires. Sur le terrain, l’ancien Barcelonais a crée quelques occasions grâce à sa qualité de passe. « Insuffisant pour éviter la défaite et gommer l’impression d’ensemble d’une équipe à demie investie. »
De son côté, l’état major du PSG était particulièrement attentif à la prestation de Lionel Messi car sa situation contractuelle devra prochainement être éclairée. Jusqu’à maintenant, une prolongation de contrat chez les Rouge & Bleu était la solution la plus envisageable, « les deux parties s’étant même donné un accord de principe pendant le Mondial à condition de trouver les conditions financières. » Mais ces derniers temps, des interrogations commencent à apparaître. Le joueur de 35 ans suscite les intérêts de la MLS, de l’Arabie saoudite et du FC Barcelone. « Au club, d’une part on réfléchit à l’évolution à donner au projet sportif, d’autre part on a entendu que la perspective de conserver la star de 36 ans est très loin de faire l’unanimité parmi les supporters. Ça ne veut pas dire que les arguments favorables à une prolongation ne prévaudront pas in fine. Mais c’est un élément à prendre en compte dans une équation complexe sur laquelle tout le monde continue de plancher », conclut L’E.