
Revue de Presse PSG : saison intense, surmenage, Paris FC…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 5 août 2025. Les relations bienveillantes entre le PSG et le Paris FC, les Parisiens devront faire attention au surmenage…


Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la cohabitation entre le PSG et le Paris FC. Pour la première fois depuis 35 ans, deux clubs de Paris évolueront en Ligue 1 cette saison. Mais la rivalité sportive entre les deux formations franciliennes n’existe pas, du moins pas encore. « Depuis l’annonce de l’arrivée de la famille Arnault au PFC, et encore plus depuis la montée en L1 en mai, les dirigeants du PSG se félicitent de l’émergence d’un deuxième grand club francilien. » Les champions d’Europe veulent une « concurrence saine » qui soit favorable au développement du football français. Ainsi, les échanges ponctuels entre Nasser al-Khelaïfi et Antoine Arnault ont été bienveillants ces dernières années. Pour preuve, le président parisien avait invité l’homme d’affaire à l’inauguration du Campus PSG en novembre dernier. De plus, « NAK » entretient une relation étroite avec le groupe Red Bull, actionnaire minoritaire du Paris FC, et plus précisément avec le directeur général Oliver Mintzlaff. « Ces deux-là se parlent souvent, se croisent lors des réunions de l’UEFA ou autres et ont eu l’occasion d’évoquer le projet du PFC ces derniers mois », rapporte L’E.
Si le PSG ne perçoit pas son voisin comme une menace, il reste tout de même attentif à sa communication, avec un oeil particulier posé sur la marque Paris. « Le PSG qatarien, depuis son arrivée il y a quatorze ans, s’est efforcé de coller, dans son approche commerciale, avec l’identité parisienne. Et plus largement banlieusarde. Pas question de la céder à son nouveau concurrent. » Du côté du Paris FC, on garde la même communication que lors des derniers mois : ne pas se placer dans une concurrence avec le voisin. « Vous ne m’entendrez jamais dire quelque chose de négatif sur le PSG. C’est un club que j’admire, je n’exclus pas de soutenir deux clubs à Paris, au moins tant qu’on est en Ligue 2 c’est certain. Mais même le jour où, je l’espère, nous serons en Ligue 1. Je soutiendrai le PSG, sauf évidemment deux fois par an. Il y a absolument la place pour un autre club à Paris, qui aura une philosophie propre », avait déclaré en novembre Antoine Arnault.
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De son côté, Le Parisien fait un focus sur les risques à venir pour la saison 2025-2026 du PSG. Après un exercice historique mais éreintant, les joueurs de Luis Enrique ont bénéficié de trois semaines de vacances avant de retrouver le chemin de l’entraînement ce mercredi puis la compétition une semaine plus tard, le 13 août, contre Tottenham en Supercoupe d’Europe. Depuis l’arrivée du technicien espagnol il y a deux ans, le club parisien n’a fait l’impasse sur aucune compétition : Ligue 1, Coupe de France, Trophée des Champions, Ligue des champions et Coupe du monde des clubs. À une exception près (la finale de Ligue des champions 2023-2024), le PSG a disputé tous les matches qu’il lui était donné de disputer. En 2024-2025, les champions d’Europe ont bouclé la saison la plus dense de l’histoire du football européen avec 65 rencontres disputées : 34 matches en Ligue 1, 6 en Coupe de France, 1 au Trophée des Champions, 17 en Ligue des champions et 7 en Coupe du monde des clubs. Une saison incroyable ponctuée par un quadruplé historique et une défaite en finale de la Coupe du monde des clubs face à Chelsea (0-3).
Désormais, la question est de savoir si Luis Enrique réussira à solliciter de nouveau la tête et les jambes de ses joueurs après une saison aussi riche en émotions. « L’effectif très riche du PSG et la stratégie de turnover voulue par Luis Enrique ont été le secret de la réussite, de cette fraîcheur qu’il a su trouver tout au long de la saison. Mais malgré le professionnalisme et tous les programmes de récupération qui existent désormais, nul n’est immunisé contre l’usure, le surmenage ou l’épuisement », explique le psychologue du sport Cédric Quignon-Fleuret. Après avoir décroché la Ligue des champions tant attendue depuis des années, un phénomène de décompression, conscient ou inconscient, n’est pas à exclure. Mais cet effectif parisien a une force selon Cédric Quignon-Fleuret : « Les joueurs sont interchangeables, ou presque. Il n’y a plus un sauveur sur qui tout repose, cette équipe s’appuie sur la vitalité d’un collectif. C’est l’intelligence du staff qui a compris que la gestion humaine et la performance vont de pair. » Pour l’ancien coach du Stade de Reims, Luka Elsner, le PSG peut aussi s’appuyer sur son désir de devenir une équipe qui marquera les pages de l’histoire du football : « Chaque sportif a envie de marquer sa discipline. Là, Paris et Luis Enrique ont crée une génération historique, pour rester au sommet, l’idée est peut-être de leur proposer de devenir une génération de légende, de celle dont tout le monde parlera encore dans des dizaines d’années. »