Revue de presse PSG : Victoire, Monaco, Dembélé…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 25 novembre 2023. La belle victoire du PSG contre Monaco, la prestation XXL d’Ousmane Dembélé, une belle préparation pour Newcastle…
Dans son édition du jour, l’Equipe revient évidemment sur le large succès du PSG contre Monaco hier soir (5-2) en ouverture de la treizième journée de Ligue 1. « Le Paris Saint-Germain et Monaco ont livré un sommet magnifique, vendredi soir, au Parc des Princes, enfin surtout Paris« , lance le quotidien sportif. Pour ce dernier, le PSG a maîtrisé cette rencontre du début à la fin. « Si, au sortir d’une trêve internationale, après deux jours seulement de travail collectif, ce PSG est capable de proposer une telle copie face à un adversaire de la dimension de Monaco, il existe quelques raisons d’être optimiste pour cette équipe au moment de s’avancer vers la réception de Newcastle, en Ligue des champions, mardi« , estime Damien Degorre. Quand le club de la capitale joue de la sorte, il est une équipe qui se hisse à un niveau inaccessible à toute autre formation française du moment. La défense alignée hier soir pourrait être celle contre Newcastle. « Si elle a concédé quelques occasions aux Monégasques en première période, elle a donné des gages de fiabilité après la pause, lorsque Monaco a pris le contrôle du jeu pendant vingt minutes. » Placé pour la première fois en tant que défenseur central, Lucas Hernandez a donné des garanties à ce poste-là, note l’Equipe. « Puisqu’il répète que le prochain rendez-vous en Ligue des champions est crucial, Luis Enrique a pu commencer son coaching en pensant à Newcastle. » Il a fait sortir Ousmane Dembélé, juste après son but. L’international français est le véritable détonateur de son équipe depuis quelques semaines et il convient de le protéger, estime l’Equipe. Ce samedi matin, Monaco est encore sur le podium de la Ligue 1 mais il se situe désormais à six points d’un leader qui paraît de plus en plus solide, conclut le quotidien sportif.
L’Equipe fait également un focus sur le match d’Ousmane Dembélé hier soir. Le quotidien sportif se demande combien de joueurs sont capables de réaliser un tel enchaînement de classe sur son but. « Allez, en comptant large, peut-être dix. » Outre son but, le numéro 10 du PSG est LA clef de l’animation parisienne. « La construction du côté opposé, le repositionnement intérieur d’Achraf Hakimi, tout est fait pour placer Dembélé et son irrésistible sens du un-contre-un dans de bonnes conditions. Un choix osé et, pour l’instant, payant. » Si depuis le début de saison, l’ex-Rennais peine à traduire son impact par des statistiques incroyables, il a une influence considérable, assure l’Equipe. Hier contre Monaco, il a été à l’initiative de presque tout. C’est lui qui frappe sur le but de renard des surfaces de Gonçalo Ramos, il provoque également un penalty, transformé par Kylian Mbappé. En première période, sa relation technique avec Hakimi fut assez somptueuse. « Ce côté droit, qui n’a en termes de créativité que très peu d’équivalents en Europe, tient une partie de la saison parisienne dans ses pieds. Luis Enrique a passé une partie de son automne à défendre Dembélé. Et il a eu raison. Paris, orphelin de Neymar et Messi, a besoin de son immense créativité« , conclut le quotidien sportif.
A voir aussi : PSG / ASM : Les notes des Parisiens
Le Parisien revient aussi sur la belle victoire du PSG contre Monaco hier soir. « Dans une partie ouverte au spectacle et où les attaquants étaient plus forts que les défenseurs, voire parfois que les gardiens, le PSG s’est propulsé vers une victoire logique en deux minutes, de la 70e à la 72e, grâce à deux buts fabuleux, dont le premier (validé) dans la capitale d’Ousmane Dembélé. » Impliqué sur les trois premiers buts du PSG, l’international français a brulé à lui tout seul Monaco, estime le quotidien francilien. Pour Dominique Sévérac, les deux équipes ont ravi les amateurs de foot, servie par un rythme et une intensité de Coupe d’Europe, « plus Ligue Europa que Ligue des champions mais quand même. » Le Parisien évoque aussi le match paradoxal des deux gardiens, Gianluigi Donnarumma et Philipp Köhn. « Ils ont offert l’ouverture du score à chaque formation. […] Pourtant, ils ont multiplié les arrêts de fou sur leur ligne, en particulier l’Italien. […] Sans eux, il y aurait sûrement eu six buts de plus. » Le quotidien francilien estime que la vie sans Warren Zaïre-Emery et Marquinhos a paru avoir un avenir. « Fabian Ruiz au milieu, dans un registre moins vertical mais tout aussi bagarreur que le Titi, a montré qu’il pouvait espérer plus alors que Lucas Hernandez a retrouvé ses repères habituels en charnière centrale. Si son repositionnement est possible, c’est parce qu’à gauche, Nordi Mukiele se mue en latéral mobile, au volume de courses performant« , conclut le quotidien régional.
Le Parisien se penche également sur la prestation d’Ousmane Dembélé, qui a offert un match XXL contre Monaco, ponctué d’un magnifique but, son premier avec le PSG. Il a pris le match en main. « Comme si son passage en Bleu, décevant malgré son but inscrit face à Gibraltar, lui avait donné le déclic pour effacer ce début de saison aussi discutable que discuté. » Pour le quotidien francilien, Ousmane Dembélé a enfin livré son match référence avec le PSG. Comme s’il avait décidé de rattraper le temps, de faire taire, aussi, les critiques, voilà que le natif de Vernon s’est invité sur trois des cinq buts inscrits par le PSG. « Sur l’ouverture du score de Gonçalo Ramos, c’est sa frappe enveloppée du gauche, mal maîtrisée par Köhn, que le Portugais a poussé au fond des filets (18e). C’est lui, encore, qui après avoir manqué un centre — son péché mignon — s’est arraché pour poursuivre son action, pousser Magassa à la faute dans la surface monégasque et offrir à Kylian Mbappé sa quatorzième réalisation de la saison en Ligue 1 (38e). Deux presque passes décisives qui n’ont toutefois pas eu la saveur de son acmé de la soirée : une aile de pigeon du gauche pour déposer Magassa sur l’ouverture en profondeur de Ruiz et s’en aller foudroyer Köhn d’une frappe croisée du droit (70e). » Une soirée parfaite pour lui, qui fait trembler les filets pour la première fois en club depuis le match du FC Barcelone en Coupe du Roi contre la Real Sociedad le 25 janvier dernier.