Revue de Presse PSG : Zaïre-Emery, Al-Khelaïfi, pressing collectif

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 22 septembre 2023. Le pressing collectif payant des Rouge & Bleu, la rencontre de Nasser al-Khelaïfi avec le roi Charles III, l’ascension fulgurante de Warren Zaïre-Emery…

Dans son édition du jour, L’Equipe met en avant le nouveau pressing collectif du PSG. Une qualité qui a eu son importance face au Borussia Dortmund (2-0) en Ligue des champions mardi et qui tranche avec les années précédentes. Cette tendance se confirme depuis le début de l’exercice 2023-2024 et correspond à l’un des critères de la méthode Luis Enrique. « Cette capacité à bloquer les relances adverses est devenue prégnante cette saison parce que le pressing s’est transformé en une affaire collective. Il n’y a plus, comme la saison dernière par exemple, deux ou trois joueurs qui tentent de l’exercer alors que le reste de l’équipe ne le fait pas. » Pour cela, le coach parisien peut s’appuyer sur sa pièce maîtresse dans l’entrejeu, Manuel Ugarte. Mais face au BVB, c’est presque tous les joueurs de champ qui ont participer à ce pressing constant, même les attaquants Ousmane Dembélé et Randal Kolo Muani. Un travail collectif qui porte ses fruits, comme le souligne l’ancien milieu du PSG, Edouard Cissé : « Tous les coaches ont essayé de le faire, Emery, Tuchel, mais ça n’a pas fonctionné longtemps. Les joueurs aussi veulent presser, c’est le foot moderne. Sauf que quand tu vois que derrière tes coéquipiers ne le font pas, tu abandonnes assez vite. Cette saison, tu sens que c’est davantage collectif. Tu sais que si tu vas presser, Ugarte va te suivre, ce que ne faisait pas forcément Verratti. Ça demande de la volonté, des efforts et un peu de coordination, après, ça n’a rien d’exceptionnel. Le pressing et l’intensité c’est la base du haut niveau et de la Ligue des champions. »

Le quotidien sportif revient également sur la rencontre entre Charles III et le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi. De passage à Paris avec son épouse, le roi d’Angleterre s’est vu remettre un maillot du PSG. Il a également rencontré Presnel Kimpembe et Marie-Antoinette Katoto à Saint-Denis. Cette entrevue devait notamment permettre au PSG de promouvoir les actions de sa fondation, en matière d’inclusion dans le sport, rapporte L’E. « C’est un honneur de présenter nos projets et initiatives à Leurs Majestés aujourd’hui », a déclaré le président parisien.

De son côté, Le Parisien met en lumière l’ascension fulgurante de Warren Zaïre-Emery. Devenu titulaire dans l’équipe de Luis Enrique, le Titi a aussi connu une belle évolution en sélection avec son nouveau rôle de capitaine en Equipe de France Espoirs. Un changement de statut que le joueur du PSG vit avec détachement. À seulement 17 ans, le natif de Montreuil fait déjà ses preuves dans l’entrejeu. « Finesse, explosivité, percussion : pour le jeune milieu de terrain, tout paraît simple. » Depuis plus d’un mois, on assiste à une Zaïre-Emerymania qui séduit tout le monde. « Sauf peut-être lui-même, ce jeune homme sûr de ses qualités mais tellement calme, serein, par rapport à ce qu’il lui reste à accomplir. Presque détaché, ou plutôt trop concerné, trop dedans, trop inscrit dans son destin pour en dévier », rapporte LP.

Après avoir vécu dans les dortoirs du centre de formation, Zaïre-Emery est retourné vivre chez ses parents, à proximié du nouveau Campus PSG. « Ce qui lui donne plus de tranquillité pour supporter le poids des séances le matin, puis les cours l’après-midi », avec le baccalauréat en ligne de mire cette année. Sur le terrain, sa connexion avec Vitinha et Manuel Ugarte est évidente. Le Titi varie entre le français et l’anglais au quotidien avec ses partenaires. Mais c’est avec le coach Luis Enrique que le courant est passé immédiatement. Le technicien espagnol a multiplié les marques d’attention et les conseils envers son milieu de terrain afin de le mettre dans les meilleures dispositions. Ainsi, c’est dans la peau d’un titulaire qu’il a débuté cette saison 2023-2024. « L’entraîneur lui demande de donner de la verticalité à l’équipe, de se projeter balle au pied, de rentrer à l’intérieur quand Achraf Hakimi monte. »

Avant de le nommer capitaine des Espoirs, le sélectionneur Thierry Henry avait décidé de lui en parler au préalable pour qu’il réfléchisse bien sur son choix. Et Warren Zaïre-Emery a une nouvelle fois bien répondu en prouvant son leadership alors qu’il disputait ses premières capes dans cette catégorie. Malgré le numéro 6 laissé vacant avec le départ de Marco Verratti, le Titi du PSG ne fait pas dans l’excès de confiance. Il n’est pas du genre à réclamer un nouveau numéro et restera avec le 33. « Lucide, il mesure sa chance de pouvoir enchaîner autant de matchs à son âge. Un cas unique parmi les grands d’Europe », conclut le quotidien francilien.

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