Revue de presse PSG : Bayern, milieu, Neymar, Verratti…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 5 avril 2021, avant-veille de choc européen (quart de finale aller de l’UEFA Champions League) à Munich face au FC Bayern. Il y a un souci avec l’entrejeu. Marco Verratti (2e Covid) et Leandro Paredes (suspendu) seront absents et Danilo (mollet) est incertain. Du coup, au côté de Gana Gueye, on pourrait trouver Ander Herrera, qui n’a connu que trois titularisations ces deux derniers mois. Autre interrogation, l’identité du latéral droit. Alessandro Florenzi (cas contact) a été mis à l’isolement par précaution, pour avoir fréquenté Verratti en sélection italienne. En attaque Mauro Icardi (cuisse) n’est pas loin d’un forfait.

« Hasard du calendrier, Parisiens et Munichois jouaient ce week-end un match décisif pour le titre face à leur plus proche concurrent. Le contexte similaire rend inévitable les comparaisons. A ce jeu-là, Paris est le grand perdant. D’un côté, les coéquipiers de Neymar, décevants, ont chuté face aux Lillois, qui ont repris la tête de la Ligue 1, avec trois points d’avance sur le PSG. De l’autre, le Bayern est allé écarter son dauphin Leipzig, désormais relégué à sept unités », constate l’AFP. « A deux jours du choc aller, le Bayern dispose d’une idée claire sur ses forces, le PSG un peu moins. Pour Flick, la principale question était de savoir comment remplacer Lewandowski. S’il a titularisé l’ancien Parisien Choupo-Moting à Leipzig, c’est plutôt l’international allemand Serge Gnabry qui est attendu dans ce rôle mercredi. »

« Face au duo munichois Goretzka-Kimmich, le défi des milieux parisiens s’annonce immense. Comment le PSG, défaillant dans ce secteur et privé de Verratti et Paredes, peut-il se «réinventer» d’ici à mercredi ? », demande L’Equipe. « Jamais, au cours d’un match de haute intensité, Paris n’est apparu efficace et surtout équilibré avec ce double pivot. Face aux équipes à l’aise en transitions (Lille, Monaco par exemple), le PSG s’est systématiquement mis en danger par un manque évident de compacité. D’ici à mercredi, Pochettino peut-il faire sa révolution et imiter Tuchel lors du Final 8, avec un milieu à trois ? Cela l’obligerait à enlever un élément offensif. Vu l’état de forme de certains, ce ne serait pas un sacrifice exceptionnel. Un milieu en 4-3-3 (avec Danilo, Gueye, Herrera, voire Rafinha ou Draxler) aurait le mérite de densifier un secteur de jeu où Paris risque d’être dominé et d’amener des sécurités sur les côtés, où Coman et Sané (ou Gnabry) peuvent faire des dégâts considérables. » A l’isolement, Marco Verratti ne devrait pas aborder le match retour, le 13 avril, dans les meilleures conditions, suppose également le journal sportif. En attendant, « son cas peut entrer dans deux catégories. Première possibilité : sa positivité est résiduelle, c’est-à-dire due à des traces de gènes du virus lorsqu’il l’a contracté fin janvier – il s’agit alors d’un « faux positif » et il devrait basculer négatif lors des tests à venir. À l’issue des dix jours de quarantaine incompressibles, il retrouvera l’entraînement collectif sans souci. Seconde hypothèse : il a de nouveau vraiment contracté le virus – sans doute sous la forme d’un variant – et la situation est un peu plus compliquée. Pour la C1, le protocole UEFA exige simplement un résultat négatif lors du test PCR effectué dans les 72 heures qui précèdent la rencontre. Si Verratti apparaît alors toujours positif, il pourra participer au retour mais à condition qu’il ne soit plus contagieux, qu’il n’ait pas de symptômes et que le PSG présente les documents justificatifs. »

Le Parisien pose « 6 questions qui fâchent » concernant le PSG : 1/Paris a-t-il perdu les solutions en Ligue 1 ? 2/Ce groupe manque-t-il de cadres ? 3/L’excuse physique est-elle recevable ? 4/Pourquoi le milieu de terrain est-il si faible ? 5/Pochettino est-il en grande partie responsable ? 6/Neymar, Mbappé et Di Maria ont-ils l’esprit d’équipe ? Le journal francilien s’intéresse aux politiques du Bayern et du PSG en matière de transferts. Elles sont « radicalement opposées. L’effectif parisien a coûté le double de celui du club allemand. » Mais Patrick Guillou, spécialiste du football allemand, tempère : « Il faut comprendre que ce sont deux projets différents. Ça ne veut pas dire qu’un est supérieur ou moins bon que l’autre. Le PSG n’est pas encore dans la hiérarchie des grands clubs européens, et pour développer une image à l’international, il lui fallait des têtes d’affiche. D’où les recrutements de stars comme Neymar et Mbappé. »

Enfin, quelle sera la durée de suspension de Neymar en L1 suite à son carton rouge (deux jaunes) à la fin du PSG-LOSC ? Comme il traînait encore un match avec sursis suite au Classico, ce sera à priori deux matches de suspension, à moins que les explications nerveuses avec Tiago Djalo n’alourdisse la note. Le Parisien mise sur 3 matches de suspension pour Neymar (Strasbourg et Saint-Etienne en L1 puis le quart de finale de Coupe de France le 21 avril).

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