Roger-Petit fait d’Emery un redoutable Machiavel

Machiavélique, c’est ainsi que Bruno Roger-Petit perçoit Unai Emery, un manipulateur hors pair… qui tire certaines ficelles.

« Cavani, Ben Arfa, l’un comme l’autre sont les deux miroirs dont use Emery pour se présenter sous un jour favorable, lance le journaliste sur son blog Sport24. Cavani est celui qui fait d’Emery un coach qui gagne les matchs. Il est le nouveau Roi du PSG, qui finalement a fait oublier Ibrahimovic, la légende auto-proclamée, en quelque semaines. (…) Cavani sauve Emery des questions qui fâchent. Sur les errances tactiques. Sur la révolution de la verticalité qui n’a pas eu lieu. Sur le milieu de terrain qui devait rompre avec le trident de l’ère Blanc et réinstauré depuis quelques matchs. Sur la psychologie Emery à l’épreuve du vestiaire parisien. Cavani est une bénédiction pour le technicien venu de Séville, qui lui offre des résultats qui cachent ses errements… Et il s’en sert… On gagne, donc on progresse… Ben Arfa est le complément idéal de Cavani. Avec lui, l’entraîneur du PSG dispose de l’élément clé qui permet de sauvegarder les apparences. Il est l’entraîneur inflexible qui ne badine pas avec la discipline, le travail, la rigueur et le labeur. Et Ben Arfa est tombé dans ce piège pervers et narcissique à la fois, interminable et injuste… Plus il en fait, plus Emery en demande… Jusqu’à l’absurde…  Et les médias suivent le feuilleton, sans paraître comprendre que Ben Arfa est devenu le pivot d’une communication de crise supposée cacher aux yeux du monde les manquements d’Emery… Emery connait bien son petit monde, et il sait jouer des réputations. Ben Arfa est tombé dans un jour sans fin… Ainsi va l’entraîneur du PSG, habile communicant de crise, usant du talent de Cavani comme de l’image de Ben Arfa, pour imposer la légende d’un entraîneur de combat. Pour le moment, cela marche auprès des supporters, bernés par l’habile communicant. »

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