Sarabia : « J’ai fini par partir pour me sentir à nouveau important »

Prêté sans option d’achat au Sporting CP dans les dernières heures du mercato estival, Pablo Sarabia – sous contrat avec le PSG jusqu’en 2024 – retrouve des bonnes sensations au Portugal. En 29 matches toutes compétitions confondues, l’international espagnol a marqué à 11 reprises et a délivré 8 passes décisives. Il a notamment offert la Coupe de la Ligue à sa formation face à Benfica avec un but et une passe décisive (2-1). Dans un podcast pour le média ADN de Leão, Pablo Sarabia (29 ans) est revenu sur les raisons de son départ du PSG, son avenir et la différence entre les deux clubs.

Les raisons de son départ

« L’opportunité de venir au Sporting s’est présentée trois jours avant la clôture du marché. j’avais changé ma façon de penser. C’est-à-dire ‘Je suis à Paris et soudain…’. Je pensais que c’était le bon moment pour quitter le PSG, j’avais eu quelques blessures et je n’avais pas un bon feeling avec l’entraîneur. J’ai fini par partir pour me sentir à nouveau important. »

Son avenir

« Je veux vivre le moment que je vis, car je suis très heureux. Je joue et je me sens bien. Je découvre une très belle ville qui m’enchante. Je savais qu’il y avait un bon groupe ici, car ce qu’ils ont réalisé l’an dernier n’est pas facile du tout (champion du Portugal). Et ce que fait l’entraîneur n’est pas facile non plus. Mon objectif était de retrouver des sensations que je n’avais pas à Paris, et j’y suis parvenu (…) Mon objectif est d’aller à la Coupe du monde. »

Les différences entre le Sporting et le PSG

« Le PSG a beaucoup de stars importantes et ici j’ai trouvé un groupe très familier. Avec de très jeunes joueurs, des gens très proches et sympathiques. En fin de compte, c’est quelque chose dont il faut être reconnaissant, car une personne comme moi est aussi très proche des autres. J’aime ça. Beaucoup de gens s’attendaient à ce que je vienne avec une attitude différente, parce que je venais du PSG, mais je ne suis pas comme ça (…) Au PSG, il y a beaucoup de joueurs, qui sont très bons et qui ne peuvent pas tous jouer. De plus, ce sont des gens avec de belles carrières. Cela crée quelque chose… Cependant, je pense que tout le monde a un peu d’ego. L’égo à Paris c’était le foot, parce qu’il y avait une bonne ambiance entre nous. Il fallait affronter les matches, c’était plus compétitif que personnel. Ici le coach parle de l’équipe, c’est une vertu, tout se fait avec cette mentalité. Personne ne se démarque des autres. »

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