Roger-Petit : « Emery est très fort pour vendre son affaire »

Bruno Roger-Petit s’oppose à la « meute anti-Ben Arfa » qui gobe les propos d’Unai Emery. Voici sa grille de lecture.

« Les chiens peuvent bien aboyer, la caravane Ben Arfa passera quand même. Et malgré la meute qui hurle contre le joueur, qui se réjouit de l’injustice qui lui est faite, on continuera ici, en liberté, à défendre Ben Arfa et une certaine idée du football. Non pour s’en prendre à Emery, responsable et coupable de ce fiasco qui s’annonce, mais pour répéter, aussi longtemps qu’il le faudra, que l’entraîneur parisien, sur le cas Ben Arfa, est l’auteur d’une injustice totale. Un délit contre le sport. Un défi à l’intelligence. Et bravo à Jamel Debbouze d’oser la défense de l’artiste, lance le journaliste sur son blog Sport24Au travail Ben Arfa ! A la mine ! Au turbin !  Ben Arfa, ouvrier du spectacle, se doit d’en baver parce qu’en France, on a la religion du travail, surtout celui des autres. (…) Ben Arfa est de ces artistes (comme Balotelli par exemple) qu’il faut aborder en sensibilité. Les contraindre, les punir, les humilier, leur balancer « Tu n’es pas Messi », c’est les pousser à la faute. A la révolte. Et, in fine, c’est se tirer une balle dans le pied en se privant d’un talent. Il n’y pas de joueur ingérable, mais il y a beaucoup d’entraîneurs incapables de la jouer finement question psychologie. »

« Emery est très fort, qui pour vendre son affaire, use des défauts supposés de Ben Arfa, poursuit BRP. Et ça prend. Mais franchement, l’entraîneur d’une équipe de haut niveau peut-il être pris au sérieux quand, à la veille d’un match à Toulouse, il déclare, comme ce jeudi, qu’il attend la prochaine séance d’entrainement pour décider de ce qu’il fera de Ben Arfa,« Je prendrai ma décision cet après-midi » ? Le bobard peut être gobé par la meute anti-Ben Arfa, mais pas par les gens sérieux. »

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