Une défense de fer, l’atout numéro un du PSG cette saison

Le PSG règne en maître sur l’élite hexagonale. Leader incontesté de la Ligue 1 Uber Eats, le club parisien confirme sa main mise journée après journée. Et contrairement à la saison dernière, la défense se place comme l’arme principal sur laquelle le PSG capitalise un maximum. Face à Ajaccio, le constat s’est une nouvelle fois vérifié ce vendredi soir … .

Après trois matches nuls de rang, concédés deux fois face à Benfica en Ligue des Champions et au Stade de Reims en championnat, le PSG a renoué avec le succès dans son antre du Parc des Princes face à l’OM à l’occasion du dernier Classique en date. Une victoire glanée sur le plus petit des scores. Dans la foulée, c’est le promu ajaccien qui a dû subir la loi du dernier champion de France en titre. Lionel Messi, vrai homme fort Rouge et Bleu depuis plusieurs semaines, a régalé avec ses neuvième et dixième passes décisives de la saison pour un Kylian Mbappé double buteur. Ce même Mbappé qui a su rendre l’appareil à son partenaire. Mais ce qui est notable durant cette rencontre, c’est l’invulnérabilité du but parisien qui est, une énième fois, à souligner.

Une série tout bonnement ahurissante

En douze journées, le PSG n’a encaissé que cinq petites réalisations. Mieux, la cage du PSG est resté inviolée à huit reprises. Des chiffres qui ne sont nullement anodins puisque les Rouge & Bleu ont fait mieux qu’à deux reprises à ce stade de la compétition dans toute leur Histoire : en 1996-1997 (4 buts) et en 1991-1992 (3 buts). Pourtant, initialement, cet état de fait n’était pas vraiment garanti, loin s’en faut. Car oui, depuis plusieurs semaines, les tuiles défensives ne cessent de s’aligner pour Christophe Galtier. C’est tout d’abord Presnel Kimpembe qui s’est blessé à la cuisse le 10 septembre dernier. Ensuite, s’en est suivi les blessures de Nuno Mendes et de Danilo Pereira. Ce qui a obligé le coach francilien à revoir sa copie tactique, même si celui-ci a expliqué que cette transition, du 3-4-3 au 4-3-3, n’est nullement corrélée à ces diverses absences.

La donne est néanmoins identique : en seulement deux rencontres, le PSG a gardé sa cage inviolée à deux reprises, validant deux succès de rang. Sous Mauricio Pochettino, la défense parisienne était quelque peu friable, notamment du fait de sautes de concentration assez marquantes. Cette saison, on a également l’occasion d’observer ces petites errances, mais de manière moindre. En 4-3-3 on a tout de même l’impression que l’équilibre du onze francilien est bien plus prégnant. Marquinhos, par exemple, qui peinait grandement depuis plusieurs mois, semble retrouver de la consistance. Néanmoins, au-delà de ces différents points, force est de constater qu’un homme est à mettre en exergue dans ce schéma défensif : Gianluigi Donnarumma.

Placé dans la peau du titulaire, au détriment de Keylor Navas, l’ancien milanais rayonne. Face à Ajaccio, le géant transalpin n’a eu que très peu de travail, il est vrai, mais contre le rival phocéen, il a réellement su tenir les siens au-dessus du gouffre. Ce qui est largement superposable aux autres rencontres disputées par le dernier rempart arborant le numéro 99. Une solidité qui est impressionnante, certes, mais surtout en terre hostile. En effet, le PSG, grâce à son succès 0-3 à Ajaccio, a validé son cinquième clean sheet de suite à l’extérieur : à Toulouse (0-3, 31 août), à Nantes (0-3, 3 septembre), à Lyon (0-1, 18 septembre), à Reims (0-0, 8 octobre) et donc à Ajaccio (0-3, 21 octobre). Une série dantesque qui prouve bien que la forteresse parisienne est littéralement imprenable.

Une conclusion qui est aujourd’hui très encourageante. Car, outre ces chiffres, le PSG concède pour autant beaucoup de situations. Néanmoins, Avec les retours combinés de Nuno Mendes et de Presnel Kimpembe, il y a fort à parier que l’arrière-garde parisienne est encore très perfectible. Surtout que, contrairement à la saison passéePresko réalisait un exercice de très bonne facture avant sa malencontreuse blessure. Reste à savoir si Christophe Galtier choisira de conserver ce système en 4-3-3. Au vu des garanties que celui-ci propose, ce serait une suite plutôt logique. Cela permettrait notamment d’aligner un milieu de terrain très alléchant avec la triplette Vitinha – Verratti – Ruiz. En défense, un joueur comme Sergio Ramos pourrait ainsi laisser sa place à Presnel Kimpembe. Une suite, là aussi, assez logique étant donné le niveau affiché par la gloire espagnole lors de ses dernières sorties.

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