Van der Wiel : « Je n’ai pas vraiment choisi le PSG »

Grégory Van der Wiel a rejoint le PSG à l’été 2012 en même temps que Marco Verratti ou bien encore de Zlatan Ibrahimovic. Le latéral droit néerlandais a passé quatre saisons chez les Rouge & Bleu (132 matches, 4 buts). Mais il ne garde pas forcément une bonne expérience de son passage dans la capitale française. Dans une interview accordée à Kick’t Net, l’international néerlandais a évoqué son arrivée au PSG, presque par hasard, son départ et le périscope de Serge Aurier. Extraits choisis.

Son arrivée au PSG

Van der Wiel : « Je n’ai pas vraiment choisi Paris. Après la Coupe du Monde 2010, j’ai été moins bon. J’ai raté mon Euro 2012. Et je n’avais plus autant d’options qu’avant. Malheureusement, à ce moment-là, j’ai été forcé de changer d’agent, à contre cœur. Pour ma carrière, je devais le faire. J’ai rejoint Mino Raiola. Il avait déjà certains joueurs au PSG, comme Zlatan, alors la connexion s’est faite facilement et j’ai pu partir là-bas. Je n’étais pas suivi ou désiré depuis longtemps par le club. C’était plus une solution de secours à cause d’une erreur de ma part. J’avais signé un pré-contrat quelques mois auparavant avec Valence et j’ai ensuite changé d’avis. Je ne voulais plus aller là-bas. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Le temps passait, l’Ajax m’a poussé sur le banc pour faire jouer Van Rhijn parce qu’il ne me restait qu’un an de contrat. Il fallait vraiment que je parte et le PSG était là. »

La Ligue 1

Van Der Wiel : « C’était une grosse marche à franchir. Surtout pour un jeune qui n’était jamais sorti d’Amsterdam. Jouer à l’Ajax, c’est bien, mais jouer à l’étranger, c’est autre chose. Tu as toujours vécu dans la même ville, tu as toujours joué dans le même système, tu ne connais qu’une culture. Et tu débarques en France, avec des joueurs différents, des coaches différents, une tactique différente. Le niveau du championnat n’est pas franchement plus élevé qu’ici au Pays-Bas, ndlr), mais c’était un bon niveau. On avait une équipe de malade. Je suis arrivé dans une équipe remplie de stars, des mecs que tu prends d’habitude sur ta Playstation. Je suis arrivé comme un jeune, avec les yeux écarquillés, en leur serrant les mains. C’était fou, vraiment incroyable. »

Sa fin d’aventure difficile

Van der Wiel : « J’ai reçu une offre de prolongation de trois ans, c’est vrai, mais j’ai choisi de ne pas prolonger. Je n’étais pas super-heureux là-bas. Je ne jouais pas toujours. Je n’avais pas l’assurance de jouer régulièrement. Il y a également eu quelques incidents lors de ma dernière saison (2015/2016, ndlr), qui ont fait que j’en ai eu marre. Le live Périscope de Serge Aurier par exemple, où il parlait du coach (Laurent Blanc) et de moi notamment, avec sa chicha, à deux trois jours d’un match important en Ligue des Champions contre Chelsea… Il a été suspendu. Tout le monde m’a envoyé des messages : « prépare-toi bien, c’est toi qui va jouer ». Bien sûr, c’était une opportunité pour moi. Mais je n’ai même pas joué finalement. Ils ont mis Marquinhos à ma place alors qu’il est défenseur central. Ce sont des moments difficiles à vivre, où tu te sens mal, tu te dis : « les gars, je ne suis pas assez bon pour être n° 2 au poste de latéral droit au point de mettre un central à ma place ? » Ça m’a amené à ne pas vouloir rester là-bas. Pour être honnête, j’en avais tout simplement marre du football à ce moment-là. Et c’est pour ça que je suis parti à Fenerbahçe, libre. […]Unai Emery, qui me voulait lorsqu’il était à Valence, venait d’arrivée au PSG. Il me connaissait bien, il voulait me convaincre de rester. Je m’entendais bien aussi avec le président du PSG. Le jour où j’étais à Istanbul pour signer mon contrat, je reçois un sms de sa part qui me dit d’attendre un peu. Mais je me suis dit non… Et puis, la manière dont j’ai été accueilli à Fenerbahçe, je n’ai jamais eu ça à Paris.« 

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