Aulas salue le travail de Nasser al-Khelaifi contre la Super League
Fraîchement élu président de l’ECA (Association des clubs européens), Nasser al-Khelaifi a été l’un des acteurs majeurs de la réaction contre la Super League. Le président du PSG s’est rangé du côté de l’UEFA, un choix qui a été salué par beaucoup de monde, dont Jean-Michel Aulas qui a tenu à féliciter son homologue. « La position de Nasser m’a beaucoup aidé. J’ai été irrité en son temps par la manière et les moyens mis en œuvre par le PSG. Mais à partir du moment où Nasser résistait plus que tous les autres, ça démontrait qu’il fallait suivre le train UEFA et PSG, indique le président lyonnais dans un entretien accordéàl’Equipe. J’ai appelé mon associé principal, Jérôme Seydoux (coactionnaire). On a eu une longue conversation lundi matin, où l’on a décidé de faire front uni. D’ailleurs, le président de l’UEFA, en plein congrès, a dit qu’il appréciait la résistance de Nasser pour le PSG, de moi-même pour l’OL, et du Bayern, des clubs qui n’ont pas suivi en dépit des montants considérables qui étaient en jeu. […] J’ai été très étonné de voir ce château de cartes s’effondrer aussi vite qu’il est apparu. »
En ce qui concerne les 12 clubs fondateurs de cette Super League morte née, le choix de la rejoindre pourrait avoir des conséquences vis-à-vis de l’UEFA a indiqué à Fotbollskanalen, Karl-Erik Nilsson, l’un des vice-présidents de l’instance européenne du football. « Nous devrons discuter d’éventuelles conséquences additionnelles. Mais il y aura de toute façon des conséquences, sur les questions de confiance notamment, et sur leur crédibilité à l’avenir.«