Bayern / PSG : Messi, Verratti, Danilo, le banc… Ce qu’il faut retenir

Le PSG a une nouvelle fois déçu en Ligue des champions. Face à une équipe du Bayern supérieure, sans être étincelante, sur la double confrontation, le club parisien devra encore tirer de nombreux enseignements après cette désillusion.

Finalement, l’espoir aura duré 45 minutes. Après une défaite au match aller 0-1, le PSG devait réaliser un bel exploit à l’Allianz Arena face au Bayern Munich pour espérer accéder aux quarts de finale de la compétition. Après un premier acte avec quelques regrets, les Parisiens ont finalement cédé à deux reprises face aux Bavarois en seconde période. Une élimination logique tant les Parisiens n’ont pas montré grand chose pendant 180 minutes. Mais certains enseignements peuvent être tirés après ce huitième de finale de Ligue des champions.

Messi, un nouvel échec

Depuis plusieurs saisons, Lionel Messi est l’ombre de lui-même dans les matches à enjeu de Ligue des champions. Avant même son arrivée au PSG, La Pulga montrait déjà des lacunes dans les matches à haute intensité sous le maillot du FC Barcelone. Et comme la saison passée face au Real Madrid, l’international argentin a déçu. Déjà inexistant au match aller, le numéro 30 des Rouge & Bleu a livré une prestation indigne de son talent. Battu dans les duels physiques, imprécis dans les passes clés, l’attaquant de 35 ans n’a pas existé dans cette rencontre, mis à part une belle occasion contrée par la défense bavaroise. Le déchet technique du joueur est surtout à souligner, lui qui a perdu 19 ballons dans cette rencontre et avec seulement 81% de passes réussies (38/47). Et bien entendu, le manque d’intensité de Lionel Messi dans ce genre de match se fait directement ressentir. En fin de contrat en juin prochain, l’avenir de l’Argentin sera à surveiller dans les semaines à venir.

Le PSG une nouvelle fois trahi par un cadre

Depuis le début de l’année 2023, Marco Verratti affiche un niveau inquiétant (noté 3/10 par la rédaction CS). Entre méforme physique, blessures et suspensions, l’Italien avait seulement disputé 5 rencontres avant ce huitième de finale retour face au Bayern Munich. Et sa mauvaise période s’est confirmée sur la pelouse de l’Allianz Arena. Après une première période où il s’est montré actif, le milieu de terrain de 30 ans, qui a récemment prolongé son contrat jusqu’en 2026, a complètement sombré après la pause et a mis fin aux espoirs de son équipe. Face au pressing bavarois, le champion d’Europe 2021 a perdu la balle et a offert l’ouverture du score au Bayern sur un plateau. Le deuxième but vient également de l’une de ses pertes de balle. Joueur parisien qui a touché le plus de ballon (128), l’international italien a surtout souffert face au milieu bavarois (9 duels gagnés sur 20). Déjà présent lors des dernières désillusions parisiennes en Ligue des champions, son statut de cadre et de titulaire indiscutable pourraient être remis en question après sa très mauvaise prestation ce mercredi.

Un banc indigne d’un prétendant à la victoire finale

Nordi Mukiele, El Chadaille Bitshiabu, Warren Zaïre-Emery, Hugo Ekitike et Juan Bernat face à Leroy Sané, Sadio Mané, Serge Gnabry et João Cancelo. Voici les changements réalisés par les deux coaches, Christophe Galtier et Julian Nagelsmann, lors de cette confrontation retour. Si le coach parisien n’avait pas de grand choix sur son banc de touche, qui plus est avec les absences de Presnel Kimpembe et Neymar Jr, la faiblesse des remplaçants en dit long sur les deux mercatos manqués par la direction parisienne et Luis Campos. En face, le FC Bayern a pu s’appuyer des joueurs expérimentés en sortie de banc et qui ont su faire des différences à l’image du second but marqué par Serge Gnabry sur une passe de João Cancelo, soit deux remplaçants au coup d’envoi. Avec des recrues estivales qui ne donnent pas satisfaction, le manque de recrutement en défense centrale étonne toujours dans un secteur où les Parisiens montrent des faiblesses depuis plusieurs mois.

  • Le banc du Bayern Munich : Ulreich, Cancelo, Sarr, Blind, Gravenberch, Gnabry, Sané, Mané, Tel, Ibrahimovic, Wanner, Mazraoui
  • Le banc du PSG : Rico, Letellier Bernat, Mukiele, Pembélé, Bitshiabu, Sanches, Zaïre-Emery, Soler, Gharbi, Ekitike

Danilo en mode patron

Enfin, le seul point positif à retenir de cette rencontre est la nouvelle prestation très solide de Danilo Pereira. Malgré plusieurs changements de partenaire en défense (Marquinhos, Nordi Mukiele et El Chadaille Bitshiabu), le Portugais a affiché un état d’esprit irréprochable. Fort dans les duels, important dans le jeu aérien, l’ancien capitaine du FC Porto a livré une grande performance et a sauvé pas mal de situations dangereuses face aux attaquants bavarois. Le joueur de 31 ans a remporté 7 de ses 8 duels disputés et s’est montré très propre dans la relance (98% de passes réussies). Malheureusement pour lui, la plupart de ses coéquipiers n’ont pas su se montrer à la hauteur de l’évènement.

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