Guardiola : « Nous voulons jouer en Europe parce que nous le méritons »
Le sujet fait débat depuis deux jours : l’annonce d’un séisme, d’un putsch, celui de la création d’une Superleague par 12 clubs anglais (6), italiens (3) et espagnols (3) fondateurs (Milan AC, Arsenal, l’Atlético de Madrid, Chelsea, le FC Barcelone, l’Inter, la Juventus, Liverpool, Manchester City, Manchester United, le Real Madrid et Tottenham) chamboule tout le monde du football. Cette nouvelle compétition est critiquée de toute part, que ce soit chez les observateurs du foot, les anciens joueurs, les joueurs actuels ou bien encore les entraîneurs. Pep Guardiola, entraîneur de l’un des « 12 fondateurs » s’est positionné contre cette Superleague.
« Le foot n’est pas un sport quand le succès est garanti. Ce n’est pas un sport quand il n’y a pas d’importance si vous perdez. Ce n’est pas juste si les équipes qui se battent au sommet et ne peuvent pas se qualifier, lance Guardiola en conférence de presse dans des propos relayés par RMC Sport. « Nous allons jouer la Ligue des champions la semaine prochaine et essayer d’atteindre la finale. Nous voulons jouer en Europe parce que nous le méritons. J’aimerais que le président du comité explique au monde l’origine de cette décision. » L’ancien coach du Barça faisant savoir qu’il n’avait toutes les informations sur cette SuperLeague avant de déclarer sa flamme pour son club. « Je soutiens mon club. J’aime faire partie de ce club. Mais j’ai aussi mon opinion. Pour l’instant, on n’a qu’une déclaration. C’est pourquoi c’est inconfortable pour nous. » Pep Guardiola qui a conclu en mettant un petit tacle à l’UEFA. « Dans la partie la plus importante de la saison, quand nous nous battons pour les titres, Lewandowski n’a pas pu jouer contre le PSG parce qu’il s’est blessé avec sa sélection. L’UEFA a décidé que c’était leur problème et Lewandowski n’a pas joué. C’est chacun pour soi. L’UEFA a échoué. Il faut être clair. Nous nous sommes battus pour faire cinq changements dans la saison la plus difficile de tous les temps à cause de la pandémie. Tout le monde se débat dans cette situation.«