Revue de presse PSG : Saison noire, Nasser Al-Khelaïfi, Neymar, Tuchel…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale.

Dans le Parisien, il est question de la saison ratée du PSG, « Un bilan qui n’est pas dû au hasard mais à une multitude de dysfonctionnements qui empêchent le club d’atteindre ses objectifs, notamment au niveau européen. » Le quotidien francilien pointe cinq points pour expliquer cette saison noire. 1-Le Mental. « La liste des échecs du PSG commence à ressembler aux étapes d’un chemin de croix (Manchester City, la Remontada, le Real Madrid et Manchester United). À ces tragédies européennes, Paris a ajouté cette saison une débâcle nationale contre Rennes, après avoir mené 2-0, qui traduit la profondeur de ses maux. […] La fin de saison catastrophique de Paris confirme qu’il se met à trembler dès que l’enjeu augmente. » 2- Hanté par la Remontada. « Comme contre Manchester ou Lille, l’équipe a semblé se liquéfier lorsque l’adversaire a montré du répondant. La remontada de 2017 (6-1 à Barcelone), semble avoir marqué au fer rouge tout un club. Les cadres sont restés (Thiago Silva, Marquinhos, Verratti, Cavani…) et les recrues expérimentées se plaignent de ne pas être écoutées (Dani Alves, Neymar). Dans les grands rendez-vous, les joueurs semblent voir des fantômes et perdent pied au premier événement contraire. » 3-Un manque de solidarité pour dépasser les échecs. « Individuellement, une névrose d’échec peut survenir. Ce sont des gens qui sont phobiques, qui ont une peur et se fixent sur quatre ou cinq échecs monumentaux. Mais cela ne peut pas inclure un groupe tout entier. À Paris, le groupe n’est pas assez soudé. La force d’une chaîne dépend de son maillon le plus faible« , explique Olivier Brochard, psychiatre spécialiste du sport. 4- le Management. « Nasser Al-Khelaïfi est le grand absent de la tragicomédie actuellement jouée par son PSG. Pris par ses autres obligations, le patron qatarien était même loin du Parc des Princes contre Strasbourg, alors que Paris pouvait être sacré champion de France. Même situation à Nantes. […]Défenseur d’Antero Henrique, pourtant loin de faire l’unanimité au sein du PSG, le président se complaît dans ses décisions. […] Leonardo était en première ligne en permanence. Six ans après son départ, le meilleur directeur sportif de l’ère qatarienne n’a toujours pas été remplacé. Le flou le plus total existe autour de la cellule recrutement. La présence grandissante du super-agent Pini Zahavi, qui intervient sur de nombreux dossiers, interroge. Quant à Henrique et Tuchel, chacun avance dans son coin. » 5- Le coaching. « Tuchel n’y est plus. L’Allemand a su se montrer génial au cours de cette saison, se muant en chef d’orchestre parfait de sa troupe parisienne. […]Mais il ne peut échapper au banc des accusés après une telle deuxième partie de saison. […]Tuchel a perdu plus que « l’intensité ». Il n’a pas su adapter ses choix à un effectif décimé. Au lieu de revenir aux bases (poste préférentiel des joueurs, système clair), il a poursuivi les expériences qui fonctionnaient si bien avec un groupe au complet. Ni un génie, ni un zéro. Juste un coach dépassé par les événements. À lui de reprendre la main. »

Le Parisien évoque également l’avenir du PSG en cinq questions.

« 1 – Le Qatar peut-il se retirer du projet ? Non, pas avant sa Coupe du monde en 2022. 2- Nasser Al-Khelaïfi peut-il être destitué ? Sa proximité avec l’émir et le manque de solutions de remplacement qatariennes (l’arrivée d’un président étranger est exclue) lui garantissent, pour l’heure, une réelle immunité. 3 – Antero Henrique peut-il être licencié ? Le directeur sportif est apprécié de Nasser Al-Khelaïfi. La décision était de le maintenir à son poste avant Rennes. À moins d’un coup de sang à Doha, c’est toujours la tendance. 4 – Thomas Tuchel peut-il être remplacé ? La tendance est toujours au maintien de l’Allemand, mais le choix n’aura rien à voir avec le coût d’une éventuelle séparation. 5 – L’effectif va-t-il être chamboulé ? Le PSG veut absolument garder Neymar et Mbappé et leur transfert cet été semble impossible. Paris devra recruter malin, Draxler, Meunier, Kurzawa et sans doute Cavani seront sur le marché. Pour les autres cadres, un départ est peu probable. »

Dans l’Equipe, il est question de Neymar et sa sanction possible après son accrochage avec un « supporter » rennais. « Déjà suspendu pour les trois prochains matches de Ligue des champions, Neymar va écoper d’une nouvelle sanction. Celle-ci sera nationale, cette fois, à la suite du léger coup porté à un spectateur indélicat. […]Deux qualifications peuvent être retenues par la commission qui se réunit jeudi à la Fédération pour le geste de Neymar. La première retiendrait l’article 1-11, relatif à la « bousculade volontaire – tentative de coup(s) » […] le barème indicatif est de cinq matches de suspension ferme. La seconde possibilité pour définir le geste du Brésilien (article 1-13) serait « brutalité(s) ou coup(s) n’occasionnant pas une blessure ou entraînant une blessure constatée par certificat médical sans incapacité temporaire de travail (ITT) » Avec huit matches de suspension ferme à la clé. Au vu des images qui montrent un coup très léger, si la commission est clémente, le numéro 10 parisien pourrait s’en sortir avec la première qualification« . Mais le quotidien sportif explique qu’il ne sera pas suspendu cinq matches « car la commission retiendrait sans doute « l’excuse de provocation » pour ramener la sanction à trois ou quatre matches. […]Le cas du Brésilien ne sera pas forcément jugé dès jeudi, mais les dirigeants du PSG peuvent demander qu’il soit traité dès cette semaine, comme celui de Kylian Mbappé. » Cela permettrait ainsi que les sanctions prennent effet dès lundi, les deux joueurs seraient alors suspendus dans cette fin de saison sans enjeux et non au début de la saison prochaine. Il est aussi question de sa sortie contre les jeunes après la défaite contre Rennes, « dans le clan brésilien, les attitudes de Presnel Kimpembe, ou de Christopher Nkunku auraient été mal perçus« , indique l’Equipe.

Mbappé lui devrait être sanctionné de 3 matches de suspension pour son rouge contre Rennes, si la commission de discipline qualifie son geste de « brutalité », il prendra alors quatre matches.

L’Equipe évoque aussi l’effectif, qui « apparaît plus que jamais en fin de cycle. Une profonde refonte est indispensable. » « Le cas Layvin Kurzawa va être levé. Les discussions autour d’une prolongation, toujours en cours, ont été proches d’aboutir il y a quelques semaines. Mais Paris ne s’opposera pas à un départ de son latéral gauche, en cas d’offres intéressantes. Thomas Meunier est appelé à partir, Julian Draxler, ne sera pas non plus retenu, le PSG peut espérer rentrer dan ses frais (40 M€). Christopher Nkunku devrait quitter son club formateur, sa cote n’est pas en hausse. Difficile d’en espérer plus de 15 M€. » Presnel Kimpembe, « l’hypothèse de son départ peut faire son chemin. Avec un argument : ne faut-il pas céder le gaucher, qui dispose d’une cote élevée, avant qu’elle ne baisse ? Ce serait un signal terrible lancé à la formation parisienne. » Leandro Paredes « risque déjà d’être aussi un sujet à moyen terme. La recrue hivernale ne convainc personne. Thomas Tuchel ne cache pas sa déception à son sujet. La réflexion au poste de gardien est aussi en cours. » L’Equipe avance aussi la quête nécessaire de nouveaux leaders.

Dans l’Equipe, il est aussi question de Nasser al-Khelaïfi. « Le président du club de la capitale est sans doute le maître d’oeuvre d’un édifice constamment en branle. De la nature de ses relations avec les joueurs à l’organigramme mis en place, en passant par ses absences répétées, le Qatarien répond de moins en moins au portrait-robot du patron d’un club de cette envergure. […] Depuis qu’il est à la tête du PSG, il a cherché à tisser des liens privilégiés avec les cadres ou supposés cadres de son effectif et l’affect qu’il place dans son rapport aux joueurs ne favorise pas un management serein […]un lien direct avec leur président qui affaiblit nécessairement l’entraîneur. […]Dans l’idéal, Al-Khelaïfi devrait être le garant de cette unité mais encore faudrait-il qu’il soit présent. Déjà, par le passé, certains joueurs et dirigeants s’étonnaient de ses nombreuses absences, qui se justifiaient par la multiplicité de ses casquettes professionnelles (beIN Media Group, président de la Fédération qatarienne de tennis). […]Mais, même dans le brouillard, Nasser navigue à vue, avec la certitude de rester en fonction la saison suivante au nom de l’amitié qui le lie à l’émir Al-Thani, l’actionnaire du PSG. »




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